Oeuvres, Volume 3d'Expilly, 1739 |
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Page 35
Molière. feur Lyfidas voulût les achever , & leur donner quel- ques petits coups de fa façon . LYSIDA S. Ce n'eft pas ma coûtume de rien blâmer , & je fuis affez indulgent pour les ouvrages des autres . Mais enfin , fans choquer l'amitié ...
Molière. feur Lyfidas voulût les achever , & leur donner quel- ques petits coups de fa façon . LYSIDA S. Ce n'eft pas ma coûtume de rien blâmer , & je fuis affez indulgent pour les ouvrages des autres . Mais enfin , fans choquer l'amitié ...
Page 44
... coups dans une confufion à réjouir les fpectateurs , & prend , à chaque nouvelle , toutes les mesures qu'il peut , pour se parer du malheur qu'il craint . URANIE . Pour moi , je trouve que la beauté du sujet de l'Eco- le des femmes ...
... coups dans une confufion à réjouir les fpectateurs , & prend , à chaque nouvelle , toutes les mesures qu'il peut , pour se parer du malheur qu'il craint . URANIE . Pour moi , je trouve que la beauté du sujet de l'Eco- le des femmes ...
Page 54
... coups de fouet , je vous af- fure . MOLIERE . Vous voilà tous bien malades d'avoir un méchant rôle à jouer . Et que feriez - vous donc fi vous étiez à ma place ? Mademoiselle BEJART . Qui ? Vous ? Vous n'êtes pas à plaindre , car ...
... coups de fouet , je vous af- fure . MOLIERE . Vous voilà tous bien malades d'avoir un méchant rôle à jouer . Et que feriez - vous donc fi vous étiez à ma place ? Mademoiselle BEJART . Qui ? Vous ? Vous n'êtes pas à plaindre , car ...
Page 109
... coups Ce fanglier qui portoit fa fureur jufqu'à vous , Etoit une aventure , ignorant votre chaffe , Dont à nos bons deftins nous dûffions rendre grace ; Mais , à cette froideur , je connois clairement Que je dois concevoir un autre ...
... coups Ce fanglier qui portoit fa fureur jufqu'à vous , Etoit une aventure , ignorant votre chaffe , Dont à nos bons deftins nous dûffions rendre grace ; Mais , à cette froideur , je connois clairement Que je dois concevoir un autre ...
Page 110
... coups Le commun de mon fexe eft trop mal avec vous , D'un étage plus haut accordez - moi la gloire , Et me faites tous deux cette grace de croire , Seigneurs , que , quel que fût le fanglier d'aujourd'hui , J'en ai mis bas , fans vous ...
... coups Le commun de mon fexe eft trop mal avec vous , D'un étage plus haut accordez - moi la gloire , Et me faites tous deux cette grace de croire , Seigneurs , que , quel que fût le fanglier d'aujourd'hui , J'en ai mis bas , fans vous ...
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Expressions et termes fréquents
affez Affurément AGLANTE aife ALCANTOR ALCIDA ALCINE ARBATE ARISTOMENE auffi auroit avez avoit ballet bas à Charlotte bas à Mathurine belle bian BOHEMIENNE BRECOURT c'eft c'eſt CARLOS Chevalier chofes choſe ciel CINTHIE CLIMEN cœur comédie crois CROISY deffein DIMANCHE dire Dom Juan DORANTE DORIMENE efprit eft vrai Eft-ce ELISE ELVIRE entrées de ballet eſt étes étoit EURIALE fans doute favez fcéne femble femme fens fentimens ferai feroit fervir fieur foit fonge font fouffrir fuis fujet gens GERONIMO grace GRANGE homme IPHITA j'ai JUAN bas jufte laiffe LYCASTE LYCISCAS LYSIDA m'en Madame Mademoiſelle DE BRIE Mademoiſelle MOLIERE MAGICIEN Majefté mariage MARIAGE FORCÉ MARPHURIUS MARQUIS MOLIER monde Monfieur Lyfidas MORON n'eſt paffer PANCRACE parler penfe penſée perfonne PHILIS PIERRO plaifir prince princeffe PRINCESSE puiffe puifque raifon s'il vous plaît SCENE PREMIERE Seigneur SGANARELLE feul théatre THORILLIERE Tircis Tutin URANIE veux voilà
Fréquemment cités
Page 289 - On goûte une douceur extrême à réduire, par cent hommages, le cœur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait, à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre...
Page 36 - Assurément, madame ; et quand, pour la difficulté, vous mettriez un peu plus du côté de la comédie, peut-être que vous ne vous abuseriez pas : car enfin je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune, accuser les destins, et dire des injures aux dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde.
Page 289 - Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne, il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui...
Page 60 - Oui, toujours des marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie.
Page 265 - J'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. Quoi qu'il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d'aimable...
Page 25 - ... assez à l'approbation du parterre, par la raison qu'entre ceux qui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d'une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d'en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n'avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule.
Page 36 - Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature. On veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.
Page 289 - Juan, mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Epicure, un vrai Sardanapale...
Page 80 - Je leur abandonne de bon cœur mes ouvrages, ma figure, mes gestes, mes paroles, mon ton de voix et ma façon de réciter pour en faire et dire tout ce qu'il leur plaira, s'ils en peuvent tirer quelque avantage.
Page 330 - JUAN. Oui, ma foi, il faut s'amender. Encore vingt ou trente ans de cette vie-ci , et puis nous songerons à nous.