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JUSTIFICATION

DE LA THÉOLOGIE MORALE

DU B. ALPHONSE-MARIE

DE LIGORIO,

PAR M. L'ABBÉ TH. GOUSSET, VICAIRE-GÉNÉRAL DE SON ÉM. Mgr. LE CARDINAL DE ROHAN-CHABOT, ARCHEVÊQUE DE BESANÇON; ETC.

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LETTRE

de S. E. Mgr. le Cardinal Duc

DE ROHAN-CHABOT,

ARCHEVÊQUE DE BESANÇON,

A M. L'ABBÉ GOUSSET, VICAIRE-GÉNÉRAL.

1-10-61 Gulick

Rome, le 3 avril 1832.

En vous renvoyant, mon cher abbé, votre manuscrit sur la Justification de la Théologie Morale du B. Alphonse de Liguori, je ne vous transmets point d'approbation formelle de la part de ceux qui l'ont examiné, l'usage de Rome étant de ne donner l'Imprimatur qu'aux ouvrages qui s'impriment dans cette ville, et laissant aux évêques le soin de veiller à l'orthodoxie de ceux qui paraissent dans leur diocèse respectif. Mais après en avoir conféré avec le Rév. Père Velzi, Maître du sacré Palais ( aujourd'hui cardinal), je lui ai envoyé l'ouvrage qu'il a confié à l'examen du Rév. Père Orioli, Recteur du collége de St.-Bonaventure, consulteur de plusieurs congrégations. Ce religieux, l'un des plus savans docteurs de Rome, après avoir lu avec attention la Justification, m'a dit qu'il n'avait rien trouvé dans cet ouvrage qui pût être l'objet de la censure, et qu'au contraire il était destiné à produire un grand bien. Le Rév. Père Roothaan, général de la compagnie de Jésus,

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(RECAP)

également employé dans les congrégations, et qui jouit de toute la considération que lui méritent sa science et ses vertus, après avoir pris connaissance de cet ouvrage, en a porté le même jugement, et je me plais à vous le transmettre. Le concours de ces deux religieux de deux ordres différens, dont les opinions doivent nécessairement varier sur divers points, me paraît d'un grand poids. D'après de semblables témoignages, et le jugement que j'ai porté moi-même de la Théologie du B. Liguori, par ma circulaire du 5 juillet 1831, au sujet de la décision de la sacrée Pénitencerie, vous sentez que mon autorisation pour l'impres sion de votre manuscrit ne pouvait être douteuse : je vous la donne donc par cette lettre.

Recevez, mon cher abbé, etc.

A. Card. Arch. de Besançon.

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