Œuvres de Molière..Pierre Prault, 1734 |
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... yous moins gagné . Je fçais qu'un bruit commun , qui par tout se fait croire , De la mort du tyran me veut donner la gloire ; Mais le feul peuple enfin , comme on nous fait fçavoir , Laiffant par Dom Louis échauffer fon devoir , A ...
... yous moins gagné . Je fçais qu'un bruit commun , qui par tout se fait croire , De la mort du tyran me veut donner la gloire ; Mais le feul peuple enfin , comme on nous fait fçavoir , Laiffant par Dom Louis échauffer fon devoir , A ...
Page 103
... yous faisant tomber aux mains du raisonnable . ISABELLE . C'est un miracle encor qu'il ne m'ait aujourd'hui Enfermée à la clef , ou menée avec lui . LISETTE . Ma foi , je l'envoyerois au diable avec fa fraize , Et ... SGANARELLE heurté ...
... yous faisant tomber aux mains du raisonnable . ISABELLE . C'est un miracle encor qu'il ne m'ait aujourd'hui Enfermée à la clef , ou menée avec lui . LISETTE . Ma foi , je l'envoyerois au diable avec fa fraize , Et ... SGANARELLE heurté ...
Page 143
... retour , Le tirer d'une erreur qui nourrit fon amour . ISABELLE à Valere . Quoi ! mon ame à vos yeux ne se montre pas toute , Et de mes vœux encor yous pouvez être en doute ? VALERE . Oui , tout ce que monfieur de votre COMEDIE . 143.
... retour , Le tirer d'une erreur qui nourrit fon amour . ISABELLE à Valere . Quoi ! mon ame à vos yeux ne se montre pas toute , Et de mes vœux encor yous pouvez être en doute ? VALERE . Oui , tout ce que monfieur de votre COMEDIE . 143.
Page 218
... , Le matin eft plus propre à rendre un tel devoir : Mais de vous rencontrer il n'eft pas bien facile , Car yous dormez toujours , ou vous êtes en ville : Au moins meffieurs vos gens me l'affûrent ainsi , Et 218 LES FACHEUX ,
... , Le matin eft plus propre à rendre un tel devoir : Mais de vous rencontrer il n'eft pas bien facile , Car yous dormez toujours , ou vous êtes en ville : Au moins meffieurs vos gens me l'affûrent ainsi , Et 218 LES FACHEUX ,
Page 369
... yous a pris pour un autre . LE MARQUIS . Je l'ai bien vû , madame ; & , fans votre refpect , je lui aurois appris à connoître les gens de qualité . ELISE . Ma cousine vous eft fort obligée de cette déférence . URANIE à galopin . Un ...
... yous a pris pour un autre . LE MARQUIS . Je l'ai bien vû , madame ; & , fans votre refpect , je lui aurois appris à connoître les gens de qualité . ELISE . Ma cousine vous eft fort obligée de cette déférence . URANIE à galopin . Un ...
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Expressions et termes fréquents
affez Affûrément AGNES ainſi ALAIN ALVAR amour ARISTE ARNOLPHE aſſez auffi BRECOURT c'eft C'eſt CARITIDES chofes choſe CHRISALDE Ciel CLIMENE cœur comédie CROISY deffein deftin difcours dire DORANTE efprit eft vray Eft-ce ELISE ELVIRE enſemble ERASTE eſt êtes fans doute fçais fçait fçavez fçavoir fe croyant feul fecret femble femme fens fentimens feroit fervir flâme foins foit font fouffrir foupçons fuis fujet GALOPIN GARCIE GEORGETTE grace HORACE hymen ISABELLE j'ai j'aurois j'avois j'en jaloux joye jufte l'école des femmes L'IMPROMPTU DE VERSAILLES laiffe Léonor LYSIDAS m'en madame Mademoiſelle BEJART Mademoiſelle DE BRIE Mademoiſelle DU PARC Mademoiſelle MOLIERE maniére MARQUIS monfieur Lyfidas n'eft n'eſt ORONTE ORPHISE paffer paroître paſſe penſe perfonne perſonne plaifir plûtôt pouffe prince promtement puiffe Puifque puiſſe raiſon refpect rien ſes SGANARELLE ſon tems théatre THORILLIERE tranſports trouver URANIE VALERE veux vœux voilà vois voudrois vûë yeux
Fréquemment cités
Page 385 - Assurément, madame ; et quand, pour la difficulté, vous mettriez un peu plus du côté de la comédie, peut-être que vous ne vous abuseriez pas : car enfin je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune, accuser les destins, et dire des injures aux dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde.
Page 334 - Me veux-tu voir pleurer ? veux-tu que je me batte ? Veux-tu que je m'arrache un côté de cheveux 1 Veux-tu que je me tue?
Page 245 - Je prétends que la mienne en clartés peu sublime, Même ne sache pas ce que c'est qu'une rime, Et s'il faut qu'avec elle on joue au corbillon, Et qu'on vienne à lui dire, à son tour: qu'y met-on ? Je veux qu'elle réponde: une tarte à la crème...
Page 414 - Oui, toujours des marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie.
Page 353 - La jolie façon de plaisanter pour des courtisans, et qu'un homme montre d'esprit lorsqu'il vient vous dire: Madame, vous êtes dans la place Royale , et tout le monde Vous voit de trois lieues de Paris , car chacun vous voit de bon œil ; à cause que Bonneuil est un village à trois lieues d'ici ! Cela n'est-il pas bien galant et bien spirituel?
Page 333 - Les hommes soient sujets à de telles faiblesses ! Tout le monde connaît leur imperfection, Ce n'est qu'extravagance, et qu'indiscrétion; Leur esprit, est méchant, et leur âme fragile; II n'est rien de plus faible, et de plus imbécile, Rien de plus infidèle; et malgré tout cela, Dans le monde on fait tout pour ces animaux-là.
Page 108 - Leur sexe aime à jouir d'un peu de liberté ; On le retient fort mal par tant d'austérité; Et les soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas la vertu des femmes ni des filles : C'est l'honneur qui les doit tenir dans le devoir, Non la sévérité que nous leur faisons voir.
Page 371 - Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n'a point de place déterminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d'or et de la pièce de quinze sols...
Page 439 - Je leur abandonne de bon cœur mes ouvrages, ma figure, mes gestes, mes paroles, mon ton de voix et ma façon de réciter pour en faire et dire tout ce qu'il leur plaira, s'ils en peuvent tirer quelque avantage. Je ne m'oppose point...
Page 101 - Toujours au plus grand nombre on doit s'accommoder, Et jamais il ne faut se faire regarder. L'un et l'autre excès choque, et tout homme bien sage Doit faire des habits, ainsi que du langage, N'y rien trop affecter, et sans empressement, Suivre ce que l'usage y fait de changement.