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manière la plus complète et la plus

rassurante.

2° Que l'Eglise catholique soit pro tégée contre toute intervention d'un autre pouvoir, d'après sa constitution et sa discipline, principalement en ce qui concerne le spirituel et les établissemens religieux, et à cet effet: que les relations libres, en matière religieuse, de la population catholique et du clergé avec les autorités supérieures, l'évêque et le souverain pontife, soient rétablies sans restrictions et assurées; que les articles de la conférence de Baden, condamnés par le Saint-Siége, soient abolis entièrement; qué l'éducation religieuse de la jeunesse soit placée, dans tous les établissemens d'instruction publique catholique, sous la direction et la surveillance de l'Eglise, et que tous les livres d'école ayant rapport à la religion ne puissent être approuvés et introduits que par elle; que les ecclésiastiques et en particulier les curés soient protégés dans l'exercice de tous Is droits attachés à l'accomplissement des devoirs de leurs fonctious; que les instituts et établissemens catholiques soient garantis, et que les fondations et donations pieuses reçoivent leur destination primitive, et ne puissent être employées à un autre but sans l'autorisation de l'Eglise.

3° Qu'en général, l'état ne puisse rien prescrire ni au clergé ni au peuple sur les affaires de l'Eglise, soit par une loi, soit par toute autre disposition, autrement que par un concordat conclu avec l'autorité ecclésiastique supérieure, et que l'état entre promptement en négociations pour un concordat, dans le cas où des abus en feroient sentir le besoin.

Cette pétition a été revêtue d'une recommaudation de l'évêque de So

leure.

Le chapitre de la cathédrale de Trèves vient de prendre une mesure!

qui, nous l'espérons, aura d'heureux résultats pour l'avenir de la religion catholique dans ce vaste diocèse. On sait qu'en Allemagne en général, et surtout en Prusse, il n'y a point de petits séminaires où les élèves qui se destinent à l'état ecclésiastique puissent, de longue main, en s'initiant aux sciences élémentaires, en suivant les cours des humanités, acquérir les vertus cléricales. Le chapitre de Trèves vient de combler cette lacune à partir du 1er mai prochain, il ouvre dans la ville épiscopale une maison où seront admis les jeunes gens qui désirent se consacrer au service des autels. Cette nouvelle maison deviendra une pépinière où se recrutera la milice sainte. A l'aide de cette ressource, les chefs du diocèse de Trèves pourront à l'avenir se dispenser de recevoir les élèves que leur fournissoit l'université de Bonn, et qui apportoient souvent au séminaire diocésain un esprit peu en harmonie avec l'état ecclésiastique. Pour fournir aux frais de cet établissement, où les sujets seront reçus pour une pension très-foible, le chapitre de Trèves fait un appel à la générosité du clergé et des fi fèles. Ce peuple, si dévoué à la religion de ses pères, entendra la voix de ses chefs spirituels, et contribuera volontiers, ainsi que le clergé diocésain, aux dépenses d'une maison où le sacerdoce, sans lequel il n'y a point de culte possible, doit se perpétuer parmi eux. L'appel du chapitre sera d'autant mieux entendu que tous ses membres donnent l'exemple; ils se sont généreusement cotisés pour faire les premiers frais de l'établissement.

M. l'évêque de Spire vient également d'établir dans sa ville épiscopale, une maison destinée à l'éducation des jeunes gens qui désirent se consacrer au service de l'Eglise.

POLITIQUE, MÉLANGES, ETC.
On a présenté à la chambre des dépu-

tés une pétition ayant pour objet l'aboli- conservateurs sont tout ce qu'ils connoissent de pire, de plus dangereux et de plus menaçant. La faction des con servateurs produit sur eux le même effet que la faction des honnétes gens produi soit sur les autres patriotes, du temps de

tion de la peine de mort. Une motion semblable a été portée à la chambre des communes, en Angleterre. Mais le bon sens britannique en a déjà fait justice. Rien n'honore, il est vrai, la civilisation inoderne comme ces scrupules de quella Convention et du Directoire. Ce sont à

de ces mots, dira-t-on, qui jurent bien avec les idées qu'ils représentent. Mais que vou

pour les faire vivre. Si la révolution de juillet n'avoit pas ses conservateurs pour la tourmenter, croyez bien que ce seroit quelque autre bêtise de la même force qui lui viendroit à l'esprit, et que vous n'y gagnericz absolument rien.

ques uns, de temps en temps éveillés, sur le droit terrible de la société à exercer la peine de mort. Mais, honneur à part, delez vous! Les révolutions n'en savent pas bonne foi, la question est-elle encore in-d'autres; il faut absolument de l'absurde certaine aujourd'hui, et ne cessera-t-on point de porter un imprudent examen sur le devoir le plus rigoureux et le plus pénible que la société puisse remplir? Comment se fait-il que ce ne soient presque jamais des jurisconsultes, des publicistes, qui suscitent une pareille question, mais bien des philosophes, des littérateurs, des poètes, des penseurs, comme on dit? Ne seroit-ce point que les premiers, par état, ont connoissance et des argumens sur lesquels se fonde le droit de mort, et des faits sur lesquels s'établit la nécessité de son exercice ; tandis que les seconds ne se donnent pas même la peine d'examiner si, d'aventure, c'est uniquement par · cruauté que les jurisconsultes et les publicistes n'hésitent presque jamais sur le droit de la peine de mort?

(Gaz. des Tribunaux.)

Dans les révolutions il y a toujours quelque mot d'adoption qui caractérise la folie, et peint la bêtise d'une époque. De 1793 à 1798, la faction qui cffaroucha le plus les esprits fut celle des honnétes gens. On se la montroit au doigt comme une bête noire qui mangeoit les enfans; et il n'y avoit pas de pire recommandation que de se voir signalé comme appartenant à cette terrible faction des honnêtes gens qui mettoit tout en émoi et en fureur parmi les autres partis.

Aujourd'hui nous avons un autre mot qui paroît destiné à exciter les mêmes colères et à faire les mêmes ravages: c'est celui de conservateur. Lisez tous les journaux qui ont entrepris le parti conservateur dans leur polémique. Les

PARIS, 25 MARS.

Il n'y a pas eu aujourd'hui de séance publique à la chambre des pairs. Pendant la séance de lundi, les ministres ont présenté divers projets déjà votés par les députés. Demain, il y aura séance publique pour un rapport du comité des péti

tions.

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La discussion sur le projet de loi portant demande d'un million pour les dépenses secrètes, a commencé hier à la chambre des députés. Aujourd'hui, les I débats ont été fort animés. On a entenda MM. Berryer et Janvier. A six heures et demie la discussion a été ajournée à demain.

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cours pour les places de professeurs titu- ¡ d'Or); elle auroit ajouté que cet enfant laires dans les facultés de droit. nommé Philibert, âgé de 10 ans, l'avoit

- Le ministre de l'instruction publique quittée au mois de juillet dernier, sans est légèrement indisposé.

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qu'elle pût savoir ce qu'il étoit devenu. On dit aussi que le jeune Philibert a été encore reconnu par les parens de la

La première chambre de la cour royale a entériné des lettres patentes portant commutation en six années de bou-femme Chavaudret et un instituteur de let de la peine de mort prononcée par le l'enseignement mutuel, et que l'un d'eux s'est rappelé lui avoir vu une médaille de conseil de guerre de Paris contre le nom. mé Violette, cuirassier, pour voies de fait la sainte Vierge trouvée suspendue à son cou après l'assassinat. Malgré cette verenvers son supérieur. sion, le cadavre étoit encore exposé aujourd'hui à la Morgue.

Quinze détenus du pénitencier de Saint-Germain ont été grâciés, par ordon

On vient de placer plusieurs belles

nance du 15. Vingt-un autres ont reçu pièces de canon sous le péristyle qui con

des diminutions de peines.

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du.t au musée d'armes, place Saint-Tho. mas-d'Aquin. Ces canons proviennent de la citadelle de Saint-Jean-d'Ulloa; presque toutes ces pièces, ainsi que celles que nous trouvâmes à Alger, Anvers et Cons tantine, furent fondues par des Français.

- Il y a près de quinze jours, on trouva sur la route d'Allemagne, à la Villette, le cadavre d'un enfant d'environ 12 ans. Les vêtemens, une toupie et une corde qui étoient dans l'une des poches, purent faire croire un instant que cet enfant avoit appartenu à une pension du voisinage. Mais l'exámen approfondi du cadavre et de l'endroit où le crime venoit d'ê tre commis, établit bientôt que la victime Le marécha! Valée a publié, le 9. un avoit été amenée là. Les piétinemens d'un ariêlé portant, qu'attendu les circonscheval, les traces de deux rou s, élargies tances de guerre, et vu l'urgence, les disdémesurément dans cet endroit, alles-tricts de Bouffarick, du Hamise et de

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La caisse d'épargne de Paris a reçu les 22 et 23, la somme de 518,198 fr., et remboursé celle de 613,500 fr.

Philippeville sont déclarés en état de guerre. Un arrêté du maréchal avoit précédemment nommé commissaires civils, à Kouba, M. Becquet; à Douera, M. Grenier; à Bouffarick, M. Berthier de Sauvigny; au Ilamise, M. Pergaud; à Philippe. ville, M. Fenech.

M. Corthier, ancien juge-suppléant du tribunal de la Scine, est nommé juge royal à Pondichery.

toient l'arrêt prolongé d'une charrette ou d'une carriole. Les autres remarques ont donné à penser que le crime prémédité devoit avoir lien sur un autre point, et que l'assassin avoit profité d'une circons tance imprévue. En effet, obligé de quitter pour un moment la voiture, le pauyre enfant a été frappé avec un instru ment aigu el contondant, de deux coups mortels à la tête, comme sans défiance il étoit sur le revers d'un des fossés de la M. Hennequin, un des secrétaires route. L'assassin lui conpa ensuite la du parquet du procureur du roi du trigorge avec un rasoir, avant de s'éloigner.bunal de la Seine, vient d'être appelé aux Les premières recherches de la police fonctions de conseiller-auditeur à la cour ayant été infructueuses, le cadavre de royale de Pondichéry. l'enfant a été embaumé d'après le procédé Gannal, et déposé à là Morgue. Il a été réconna, dit-on, hier matin, par la femme Chavaudret, portière rue du Four, pour un enfant naturel qu'elle avoit cu dans son pays (département de la Côte

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NOUVELLES DES PROVINCES

Un incendie a détruit, le 18, huit maisons dans la cummune de Brevans, près de Dole (Jura).

Jeudi soir, un incendie a éclaté dans

la forêt d'Orléans, du côté de Châteauneuf. Le feu a été mis sur trois points différens et assez éloignés les uns des autres. Cette circonstance a dû faire croire! que la malveillance seule avoit causé ce sinistre.

toujours considérable à Vienne. Depuis quelque temps le chiffre des décès s'élevoit à 50 par jour.

Le grand-duc héréditaire de Russie a dû quitter Saint-Pétersbourg le 18 inars. Il arrivera à Darmstadt vers la fin

On lit dans l'Hermine que le 22, à ̧ ďavril. quatre heures dix sept minutes après

M. Daniell, le célèbre peintre orienmidi, deux légères secousses de tremble-taliste, est mort à sa résidence de Kenment de terre, séparées par un intervalle sington, à l'âge de 92 ans.

inappréciable, se sont fait sentir à Nautes, et n'ont duré qu'environ deux secondes. Le mouvement oscillatoire s'est fait sentir avec plus de force dans la ban lieue.

-

CHAMBRE DES PAIRS.
(Présidence de M. Pasquier.)

Séance du 23 mars.

Tous les ministres, à l'exception de M. le contre-amiral baron Desaulse MM. Thiers et Cousin, sont présens. de Freycinet vient de mourir à Roche-M. Pelet (de la Lozère), ministre des fort, où il remplissoit depuis cinq ans les fonctions de préfet maritime. Il étoit

membre de l'académie des sciences, section de géographie et de navigation, et âgé de 61 ans.

Les travaux du chemin de fer de Bordeaux à la Teste sont poussés avec une extrême activité.

EXTERIEUR.

Parmi les changemens à la loi fondamentale, proposés par le roi de Hollande à ses états-généraux, on voit que le budget extraordinaire qui étoit voté pour un an, le sera désormais pour deux années, et que les membres de la chambre des comptes, jusqu'ici amovibles, seront à l'avenir nommés à vie.

finances, présente plusieurs projets de loi déjà votés par l'autre chambre. Le mi

nistre recommande à la sollicitude de la chambre l'un de ces projets, celui relatif à un crédit pour les pensions civiles, parce que, dit it, ce projet doit subvenir aur besoins de 17,000 familles, à la fin du mois prochain. Le général Cubières et M. de Rémusat présentent également divers projets votés par la chambre des députés. Le comte d'Haubersaert prononce l'éloge funèbre du président Deforest de Quartdeville, enlevé à la chambre le 16 août 1839.

La chambre s'occupe de pétitions. Elle passe à l'ordre du jour sur une pétition du sieur Michel, avocat et maître de pension à Lambesc (Bouches du-Rhône) qui demande la loi promise sur la liberté d'enseignement. Une pétition de l'ex-gé

M. Wirschinger, ministre des finan-néral Sarrazin. condamné, comme on se ces en Bavière, vient de mourir.

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On lit dans un journal étranger que les élections des paysans d'Osnabruck (Hanovre) viennent d'offrir une particularité tout-à-fait neuve dans les annales constitutionnelles. Un seu! électeur s'est présenté el a nommé trois députés.

Le comte Alfred de Niepperg. fils de l'archiduchesse d'Autriche Marie, Louise, duchesse de l'arme, veuve de l'empereur Napoléon, vient d'épouser la princesse Marie de Wurtemberg, fille du

roi.

A la date du 14, la mortalité éloit

le rappelle, pour crime de bigamie, et une autre pétition d'un sieur Martin, négociant à Paris, et d'une dame Dauriat, aussi de Paris, pour le rétablissement du divorce, n'ont pas plus de succès.

Le vicomte d'Abancourt propose le renvoi au ministre des finances d'une péti tion de 180 propriétaires et négocians de Brest, qui demandent qu'une loi nouvelle modifie la taxe des lettres et supprime le trouve que le moment est ma! choisi décime rural. M. Pelet (de la Lozère) pour opérer un changement complet. L'épreuve tentée en Angleterre ne réussit point; la recelle a éprouvé une diminution de 25 millions de francs la première

année, sur une circulation de 60 millions
de lettres. La taxe moyenne étoit autre.
fois de fr. 25 c.. et il y a aujourd'hui
une taxe uniforme de 10 c. L'on s'attend
à une diminution plus forte encore pour
l'année courante. En France, continue
le ministre, la circulation annuelle est de
80 millions de lettres, dont la taxe moyenne
est de 50 centimes, et le produit total de
40 millions. En adoptant la taxe anglaise
de 10 centimes, la recette descendra à
8 millions, et pour retrouver le chiffre
actuel de 40 millions, il faudra que la
circulation annuelle s'élève de 80 millions
de lettres à 400 millions. Peut-on l'espé-
rer? L'administration examinera la péti-
tion, mais seulement pour en faire sortir
les améliorations possibles, s'il y en a.
Le renvoi est ordonné.

CHAMBRE DES DÉPUTÉS.
(Présidence de M. Sauzet.)
Séance du 24 mars.

Les tribunes sont de bonne heure encombrées. Le duc d'Orléans assiste à la

séance.

A une heure et demie, le président procède au tirage au sort pour le renouvellement mensuel des bureaux. M. Raimbault, député d'Eure-et-Loir, et M. Sé vin-Mareau, député du Loiret, obtiennent des congés pour affaires de famille. M. Cordier dépose sur le bureau une pétition de la commission de l'hospice et du bureau de bienfaisance de Lons-le-Saulnier, à l'effet d'obtenir la non réduction des rentes 5 pour 100 appartenant aux établissemens de bienfaisance.

L'ordre du jour indique la discussion sur le million demandé pour les dépenses secrètes de 1840. La parole est donnée au président du conseil.

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s'est point effrayé de la gravité de la situation. Trois combinaisons se présentoient, au moment de la démission des ministres. On pouvoit modifier le cabinet du 12 mai; M. Thiers consentoit à laisser la présidence du conseil au maréchal Soult, mais avec le portefeuille de la guerre. et à conserver ceux des collègues du maréchal qui auroient voulu rester aux affaires. Cette proposition fut repoussée. M. Thiers avoit alors à se rapprocher de ses anciens collègues du 11 octobre, avec M. de Broglie aux affaires étrangères et à la présidence. M. Thiers préféroit cette combinaison à la première; mais le duc de Broglie a été invincible. Venoit une troisième combinaison, avec M. Molé à la présidence: mais ce dernier avoit remplacé M. Thiers aux affaires, et agi dans un sens opposé. Cette fois donc, M. Thiers, deux fois remercié, devoit repousser la combinaison. En accordant la présidence et les affaires étrangères à M. Molé, M. Thiers eût semblé avouer qu'il s'étoit trompé dans sa politique.

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Le président du conseil n'avoit plus, ajoute-t-il, qu'à présenter au roi un cabinet pris dans cette nuance intermédiaire, dans l'opposition, pour tout dire, du sein de laquelle il sortoit. Avant, il supplia le roi de s'assurer qu'aucun autre cabinet n'étoit possible et que les ministres démissionnaires ne voudroient pas reprendre leurs portefeuilles. Toute tentative auprès d'eux fut sans succès. Le chef du cabinet du 15 avril refusa également, dans l'état des choses, la mission de former un cabinet.

M. Thiers parle de la situation de la chambre. Trois fractions considérables la composent; la plus forte est celle qui a soutenu le cabinet du 15 avril (les 221).

M. Thiers dit qu'en parlant le premier, y a aussi les nuances intermédiaires il use d'un droit et remplit un devoir. Le d'où sortent les ministres actuels, qu'on ministère n'a pu encore faire aucun acte, a définies sous le nom de centre gauche, et par conséquent la discussion seroit im- et qui se sont grossies, au moment de la possible, si le nouveau cabinet ne venoit coalition, d'une partie de l'ancienne malui donner matière au moyen d'explica-jorité. Il y a enfin l'ancienne opposision.

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Si chacune de ces fractions, continue le ministre, reste décidée à ne soutenir que le cabinet sorti de son sein. avec la chambre actuelle tout gouvernement est bien difficile, s'il n'est même tout-à-fait impos sible.

Il faut qu'on transige, continue M. Thiers. Mais, lui objectera-t-on, il fal

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