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lence, in-8° (en cours de publication); 4° Cartulaire de l'abbaye de Léoncel, in-8° (en cours de publication); 4° à M. Brachet, pour ses deux ouvrages: 1° Grammaire historique de la langue française, Paris, 1867, in-12; 2° Dictionnaire des doublets de la langue française, Paris, 1868, in-8°; 5° à M. Klipffel, pour ses trois ouvrages : 1° Metz, cité épiscopale et impériale (x2-xvr° siècle). Un épisode de l'histoire du régime municipal dans les villes romanes de l'empire germanique, Bruxelles, 1867, in-8°; 2° Etude sur l'origine et les caractères de la révolution communale dans les cités épiscopales romanes de l'empire germanique, Strasbourg, 1868, in-8°; 3° Le Colloque de Poissy, Etude sur la crise religieuse et politique de 1561, Paris, s. d. in-8°; 6° à M. Faugeron, pour les deux ouvrages intitulés : 1° De fraternitate seu conloquiis inter filios et nepotes Ludovici pii (842-884), Rhedonibus, 1868, in-8°; 2° Les bénéfices et la vassalité au 1x siècle, Rennes, 1868, in-8°.

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Prix de numismatique. Le prix de numismatique (fondation de M. Allier de Hauteroche) est décerné, cette année, à M. Eugène Hucher, pour son livre sur l'Art gaulois, ou les Gaulois d'après leurs médailles, 1 vol. in-4°, 1868.

Prix Gobert. L'Académie décerne le premier de ces prix à M. Roget, baron de Belloguet, pour son ouvrage intitulé: Ethnogénie gauloise, ou Mémoire critique sur l'origine et la parenté des Cimmériens, des Cimbres, des Ombres, des Belges, des Ligures et des anciens Celtes, 1858-1868, 3 vol. in-8°.

Elle décerne le second prix à M. de Chantelauze, pour l'ouvrage dont le titre suit: Histoire des ducs de Bourbon et des comtes de Forez, etc., par Jean-Marie de la Mure, publiée pour la première fois d'après un manuscrit de la bibliothèque de Montbrison portant la date de 1675, revue, corrigée et augmentée de nouveaux documents et de notes nombreuses, etc., 1860-1868, 3 vol. in-4°.

PRIX PROPOSÉS.

Prix ordinaire de l'Académie. L'Académie

propose cette année, pour sujet du prix ordinaire, la question suivante : « Étude critique et historique sur les écrits du patriarche Photius. L'Académie désire que les concurrents comprennent dans cette étude non-seulement tous les ouvrages publiés sous le nom du célèbre patriarche de Constantinople, mais encore, autant qu'il sera possible, ceux qui « sont restés inédits et dont l'indication se trouve, soit dans les anciens catalogues des bibliothèques de l'Occident, soit dans les relations des voyageurs.» Les mémoires seront reçus jusqu'au 31 décembre 1870. Le prix est de la valeur de 2,000 francs.

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Prix Bordin. L'Académie proroge au 31 décembre 1870 le terme du concours dont le sujet est : « Faire connaître les vies des saints et les collections de miracles publiées ou inédites qui peuvent fournir des documents pour l'histoire « de la Gaule sous les Mérovingiens. Déterminer à quelles dates elles ont été com❝ posées. »

Elle propose pour sujet du prix à décerner en 1871 cette question nouvelle : Faire l'histoire de l'Église et des populations nestoriennes depuis le concile général d'Éphèse (431) jusqu'à nos jours.

Chacun de ces deux prix est de la valeur de 3,000 francs.

Prix de M. Louis Fould.

Le prix de la fondation de M. Louis Fould pour l'histoire des arts du dessin jusqu'au siècle de Périclès sera décerné, s'il y a lieu, en 1872. Les ouvrages, imprimés ou manuscrits, écrits en français ou en latin, seront reçus jusqu'au 1 janvier 1872.

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les élèves de l'Ecole impé

Archivistes paléographes. L'Académie déclare riale des chartes qui ont été nommés archivistes paléographes par arrêté du 15 mars 1869, sont MM. Aubry-Vitet (Pierre-Jean-Eugène); De Pontmartin (AugusteHenri-Jean-Marie); Pelletan (Charles-Camille); Héron de Villefosse (Antoine-MarieAlbert); Pannier (Léopold-Charles-Augustin); Herbet (Marie-Pierre-Félix); Le Roux (Fernand-Louis-Arnould); Loth (Arthur-Joseph-Marie);, Rimasson (Jules-MarieHippolyte); Meunier (François-Ernest); Calmette (Charles-Édouard-Jules-Fernand); Cerise (Guillaume-Laurent); Charavay (Marie-Étienne).

Sont nommés archivistes paléographes hors rang; MM. Dolbet (François-EugeneMarie); Doncœur (Armand-Jean-Marie); Guérin (Marie-Joseph-Paul); Du Pontavice du Vaugarny (Guy-Marie).

Après la proclamation et l'annonce des prix, M. Wallon, au nom de M. Guigniaut, secrétaire perpétuel,a lu une notice historique sur la vie et les travaux de M. François Bopp, associé étranger de l'Académie.

M. Jourdain a terminé la séance par la lecture d'un extrait d'un mémoire intitule : Commencements de l'économie politique dans les écoles du moyen âge.

ACADÉMIE DES SCIENCES.

Dans sa séance du lundi 15 novembre 1869, l'Académie des sciences a elu M. Des Cloizeaux à la place vacante, dans la section de minéralogie, par suite de la démission de M. le vicomte d'Archiac.

ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS.

M. Overbeck, associé étranger de l'Académie des beaux-arts, est mort à Rome le 12 novembre.

Dans sa séance du 20 novembre, la même Académie a élu M. Lenepveu à la place vacante dans la section de peinture par le décès de M. Auguste Hesse.

LIVRES NOUVEAUX.

FRANCE.

Nouveaux lundis, par C. A. Sainte-Beuve, de l'Académie française, t. XI. Paris. imprimerie de Claye, librairie de Michel Lévy frères, 1869, in-12 de 447 pages. La mort prématurée et si vivement regrettable de M. Sainte-Beuve ajoute un douloureux intérêt à la valeur, fort grande déjà, du dernier recueil de lundis qu'il a publié. On y retrouvera toute la finesse, toute la sûreté de jugement qui distinguaient l'éminent critique. Si l'on en excepte un article sur Virgile à propos de l'édition de M. E. Benoist, et un autre au sujet des Observations sur l'orthographe française de M. A. Firmin Didot, tous les chapitres de ce volume forment autant

d'études biographiques. Avec le maréchal de Saxe, le comte de Clermont et la touchante figure du comte de Gisors, M. Sainte-Beuve peint les côtés divers de la société du milieu du xvII° siècle. Les mémoires de Malouet, ceux du comte Beugnot et la vie de M. Frochot par M. Louis Passy, marquent la transition du siècle dernier au nôtre. Le général Francheschi-Delonne nous présente une physionomie intéressante et peu connue du premier empire. La vie et les œuvres de Charles Loyson nous reportent au mouvement littéraire du commencement de la Restauration; tandis que les articles sur MM. Viguier et Dübner nous amènent jusqu'à deux pertes toutes récentes des lettres et de l'érudition. Bien peu de temps après la mort de MM. Viguier et Dübner, les lettres françaises devaient éprouver une perte plus sensible encore dans la personne de celui qui terminait par leur éloge son dernier volume publié. Il reste à paraître du recueil de M. Sainte-Beuve deux volumes qui comprendront les articles insérés par lui dans le Journal des Savants, le Moniteur et le Temps.

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Histoire de la formation de la langue française, pour servir de complément à l'Histoire littéraire de la France, par J. J. Ampère, membre de l'Institut. Deuxième édition, revue et annotée. Paris, imprimerie de Simon-Raçon et Ci; librairie de Didier et C, 1869, in-8° de Iv-430 pages. — L'Histoire de la formation de la langue française, parue en 1841, a été le premier ouvrage qui ait présenté à notre pays une vue d'ensemble sur l'état des connaissances grammaticales relatives à son ancienne langue. On sait quel fut alors le succès de cette œuvre remarquable où, profitant de tous les textes nouvellement publiés, soit en France, soit à l'étranger, l'éminent écrivain donnait, sous une forme vraiment littéraire, le résultat de ses propres recherches philologiques, unies à celles des Allemands, de Dietz en particulier.

Les progrès rapides de la grammaire comparée, de celle des langues romanes surtout, n'avaient pas tardé cependant à faire désirer une seconde édition plus au courant de la science. Il est à regretter que M. Ampère, distrait par d'autres travaux, trop tôt interrompus par la mort, n'ait pas eu le temps de donner suite au projet qu'il avait formé, de modifier lui-même cette œuvre à laquelle il attachait beaucoup de prix. Il ne put que charger ses exécuteurs testamentaires de remplir à cet égard ses intentions. C'est à la fois pour obéir à ce vœu et pour répondre au désir du public, que M. Ch. Daremberg vient de faire paraître une seconde édition de l'Histoire de la langue française. Elle reproduit le texte intégral d'Ampère; mais M. Daremberg a confié à une plume on ne peut plus compétente, celle de M. Paul Meyer, archiviste aux Archives de l'Empire et philologue distingué, le soin d'y ajouter des notes complémentaires et rectificatives.

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Histoire de la comédie ancienne, par Édélestand Du Méril. Paris, imprimerie de Bourdier et Capiomont, librairie de Didier et C, 1869, 2 vol. in-8° de iv-488 et XII-458 pages. Les nombreux et sérieux travaux que M. Édélestand Du Méril a fait paraître depuis quelques années ne l'ont point détourné du dessein qu'il avait conçu il y a longtemps d'écrire, à un point de vue nouveau, une histoire de la Comédie chez les différents peuples; il s'est préparé par de laborieuses recherches à traiter ce sujet, et c'est comme l'œuvre de sa vie » qu'il présente au public les deux volumes dont nous venons de donner le titre. Cet ouvrage, en effet, offre partout la trace d'une élaboration consciencieuse et approfondie, en même temps qu'on y retrouve la sagacité, l'ingénieuse critique et les mérites de style qui recommandent les autres travaux de l'auteur. Après une introduction contenant des considérations générales d'esthétique, M. Du Méril, dans un premier volume, nous donne d'abord

trois intéressants chapitres sur la comédie primitive, la comédie chinoise et le théâtre indien, puis il aborde avec de grands développements l'histoire de la comédie grecque en traitant successivement des danses mimiques, des danses bachiques, de la comédie dorienne, de la comédie à Athènes et de la comédie d'Aristophane; un appendice renferme des dissertations sur des sujets spéciaux, comme le chevalet, les rondes mimiques, l'Imperticata, l'héroïsme de saint Georges, les Oscilla, le Thymélé, la majorité dramatique, les Athéniennes au théâtre; les pièces de théâtre étaient-elles vraiment jouées à Athènes par trois acteurs? Le tome second continue, dans ses deux premiers chapitres, l'histoire de la comédie grecque (comédie nouvelle, drame satirique), et traite ensuite de la comédie latine, dont l'histoire se divise en trois chapitres très-étendus: comédie italique, comédie classique, comédie romaine. Dans l'Appendice qui termine ce second volume, l'auteur a place des recherches instructives sur les sujets suivants : les acteurs italiotes, le droit des auteurs, les tessères, la division en actes, les masques, le prologue, la langue des Atellanes, les planipèdes, la poésie macaronique. Cette dernière étude est suivie du texte annoté de la Maccaronis Forza. En disant que ce livre mérite de fixer l'attention comme une œuvre sérieuse d'érudition et de critique, nous n'entendons apprécier ici ni les théories qui l'ont inspiré et dont on trouve l'exposé dans l'Introduction, ni la méthode suivie par l'auteur. M. Du Méril recherche les origines de la Comédie chez les peuples anciens, les causes qui en ont déterminé et modifié les formes, l'explication de son esprit et de son caractère, plutôt qu'il ne s'attache à faire connaître dans ses détails chaque production de l'art dramatique. Il annonce la prochaine publication d'un ouvrage qui fait suite à celui-ci : l'Histoire de la Comédie au moyen âge.

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Notre-Dame-de-Lourdes, par Henri Lasserre. Paris, imprimerie H. Carion, librairie de Victor Palmé, 1869, de vIII-468 pages. On sait quels faits extraordinaires attirèrent, il y a une dizaine d'années, l'attention sur la petite ville de Lourdes dans le département des Hautes-Pyrénées. Une petite paysanne, Bernadette Soubirous. déclarait avoir aperçu, à plusieurs reprises, une vision céleste; une source avait jailli sur le lieu de l'apparition; le bruit de nombreuses guérisons dues à l'usage de cette eau se répandit partout, et Lourdes devint bientôt un lieu de pèlerinage trèsfréquenté. Une vive polémique s'éleva dans les journaux du temps sur l'interprétation à donner à ces faits merveilleux. Un écrivain connu dans la presse parisienne, M. Henri Lasserre, après avoir recouvré la vue grâce à l'emploi de l'eau de la grotte de Lourdes, a voulu se livrer à un examen approfondi des événements qui ont donné lieu au pèlerinage, et en écrire l'histoire. Il s'est acquitté de cette tâche avec un soin scrupuleux après une longue enquête faite dans le pays même. Quelle que soit la conclusion qu'adopte le lecteur, il rendra certainement hommage au caractère consciencieux du livre et au talent avec lequel l'auteur a su y répandre, malgré les difficultés du sujet, un intérêt soutenu et varié.

ÉTATS-UNIS.

Proceedings of the Boston Society of natural History, vol. Xl, 1866-1868. Boston, imprimerie d'Abner, A. Kingman; librairie de William Wood, à New-York, et de Trübner and Co, à Londres, 1868, un volume in-8° de 486 pages avec planches. -Memoirs read before the Boston Society of natural History, being a new series of the Boston Journal of natural History. Mêmes imprimeur et libraires, 1866, 1867,

1868, 1869; livraisons formant ensemble un volume in-4° de 603 pages avec planches. Occasional papers of the Boston Society of natural History. Î. Entomological correspondance of Thaddeus William Harris, M. D. edited by Samuel H. Scudder. Mêmes imprimeur et libraires, 1869, un volume in-8° de XLVII-375 pages, avec portrait et planches. — Annual of the Boston Society of natural History, 1868-1869. Mêmes imprimeur et libraires, 1868, un volume in-8° de 128 pages. Conditions and doings of the Boston Society of natural History as exhibited by the annual reports, etc. Mêmes imprimeur et libraires, 1868, un volume in-8° de 80 pages. La Société d'Histoire naturelle de Boston a été fondée en 1830 et régulièrement établie en 1831, à une époque où la Nouvelle Angleterre ne possédait encore aucune institution propre à favoriser les études scientifiques et à assurer leur progrès. Parmi les résultats considérables obtenus depuis ce temps par cette société, et qui montrent combien son action a été efficace, nous citerons la formation d'une bibliothèque importante et d'un fort riche musée, et une carte géologique de l'Etat de Massachussets, dressée exclusivement par ses membres, carte qui a eu l'honneur d'être choisie pour type de celles qui ont été exécutées depuis dans les autres États de l'Union. De 1834 à 1864, la société a publié sept volumes in-octavo de quatre livraisons chacun, sous le titre de Boston journal of natural History. Une nouvelle série paraît maintenant en volumes in-quarto, portant comme premier titre : Mémoires lus devant la Société d'Histoire naturelle de Boston; c'est le premier volume que nous annonçons aujourd'hui. Il contient des mémoires sur les polypes de la côte orientale des États-Unis, par A. E. Verrill; sur la morphologie et la téléologie des organes des mammifères, par Burt G. Wilder; sur les fossiles recueillis dans le terrain calcaire du Niagara, avec la description de plusieurs nouvelles espèces, par MM. Winchell et Marcy; sur l'anatomie et la physiologie du Trichodina pediculus, par H. James Clark; sur l'ostéologie et la myologie du Colymbus torquatus, par Elliott Coues; sur les plus anciens insectes névroptères fossiles de l'Amérique du Nord, par Samuel H. Scudder; sur les Mollusques, par A. Hiast; observations sur les phénomènes glaciaires du Labrador et du Maine, par A. S. Packard; sur les éponges ciliées, ou observations sur le Leucosolenia botryoides Bowerbank, par H. James Clark; sur les phénomènes volcaniques des îles Hawaï, avec la description des éruptions récentes, par William T. Brigham; sur les armes employées par la race des tumulus, par le colonel Charles Whitlesey; sur la distorsion des cailloux dans les conglomérats, par George L. Vose; sur les oiseaux observés dans l'Iowa, l'Illinois et l'Indiana, par J. A. Allen; sur l'Hesperomannia, nouveau genre de composées des îles Hawaï, par W. T. Brigham; sur plusieurs nouveaux genres de plantes d'Hawai, avec une analyse de la flore hawaïenne, par Horace Mann; sur la distribution géographique des oiseaux indigènes du département de Vera-Cruz, par F. Sumichrast; sur l'éruption des volcans d'Hawaï, par William T. Brigham; sur la géologie physique de l'Ohio oriental, par le colonel Charles Whitlesey. — La société, depuis 1841, publie aussi, sous le titre de Proceedings, des volumes in-octavo renfermant le compte rendu de ses séances et de ses travaux, ainsi que de courts mémoires ou des extraits des plus importants. Le volume dont nous avons cité le titre plus haut embrasse l'espace qui s'étend du 16 mai 1866 au 15 avril 1868 inclusivement. La société de Boston publie encore séparément et à ses frais une série de travaux intéressant les sciences naturelles. Le premier volume, et le seul qui ait encore paru de cette collection spéciale, renferme la correspondance entomologique et quelques autres travaux du D' Thaddeus William Harris. Toutes ces publications sont imprimées sur beau papier avec le plus grand soin, et ornées de nombreuses

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