Oeuvres du Comte de Tressan: précédées d'une notice sur sa vie et ses ouvrages, Volume 10Nepveu, 1823 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 474 - Vous avez fait vraiment une œuvre pie , de continuer les aventures de Jeanne, et je serais charmé de voir un si saint ouvrage de votre façon. Pour moi qui suis dans un état à ne plus toucher aux pucelles, je...
Page 485 - Vous vous imaginez donc que j'ai un château près de Lausanne? Vous me faites trop d'honneur: j'ai une maison commode, et bien bâtie, dans un faubourg. Elle sera château quand vous y serez. Je fais actuellement le métier de jardinier dans ma petite retraite des Délices qui seraient encore plus délices si on avait le bonheur de vous y posséder.
Page 468 - Quelle injustice criante de dire que Montaigne n'a fait que commenter les anciens ! Il les cite à propos , et c'est ce que les commentateurs ne font pas; il pense, et ces messieurs ne pensent point ; il appuie ses pensées de celles des grands hommes de l'antiquité; il les juge, il les combat, il converse avec eux, avec son lecteur, avec lui-même; toujours original dans la manière dont il présente les objets, toujours plein d'imagination, toujours peintre; et ce que j'aime, toujours...
Page 485 - Il ya de grands fous dans le monde : heureusement cette pauvre espèce-là n'est pas fort dangereuse. Celle qui inonde l'Allemagne de sang, et qui met tant de familles à la mendicité est un peu plus à craindre. Si vous vous mettez à voyager autour de votre province, mon cher gouverneur, tâchez de prendre le temps où nous jouons des comédies à Lausanne; nous vous en donnerons de nouvelles, recréât: presentia1.
Page 468 - ... il appuie ses pensées de celles des grands hommes de l'antiquité, il les juge, il les combat, il converse avec eux, avec son lecteur, avec luimême; toujours original dans la manière dont il présente les objets, toujours plein d'imagination, toujours peintre, et. ce que j'aime, toujours sachant douter.
Page 182 - Chacun tourne en réalités, Autant qu'il peut, ses propres songes : L'homme est de glace aux vérités, II est de feu pour les mensonges.
Page 475 - Mme de Boufflers, et à ceux qui daignent se souvenir de moi. Vous jugez bien que si je renonce à la Lorraine, je renonce aussi à Paris, où je pourrais aller comme à Genève, mais qui n'est pas fait pour un vieux malade planteur de choux. Comptez toujours sur les regrets et le très-tendre attachement de V.
Page 474 - Je n'ai point eu la force d'aller à Plombières. Cela n'est bon que pour les gens qui se portent bien, ou pour les demi-malades. J'ai actuellement chez moi m. d'Alembert*, votre ami et très digne de l'être. Je voudrais bien que vous fissiez quelque jour le même honneur à mes petites Délices. Vous êtes assez philosophe pour ne pas dédaigner mon ermitage.
Page 497 - Vous me paraissez d'ailleurs tenir pour ce feu élémentaire que Newton se garda bien toujours d'appeler corporel. Ce principe peut mener loin; et si Dieu, par hasard, avait accordé la pensée à quelques monades de ce feu élémentaire, les docteurs n'auraient rien à dire : on aurait seulement à leur dire que leur feu élémentaire n'est pas bien lumineux, et que leur monade est un peu impertinente.
Page 478 - Ces marauds-là ont peut-être raison de crier contre la vérité et de sonner l'allarme, quand leur ennemi est aux portes ; mais on n'a pas raison de souffrir leurs impertinentes et punissables clameurs. Voilà le temps où tous les philosophes devraient se réunir. Les fanatiques et les fripons forment de gros bataillons, et les philosophes dispersés se laissent battre en détail. On les égorge un à un; et, pendant qu'ils sont sous le couteau, ils se brouillent ensemble et prêtent des armes...