Les pensées, maximes, et réflexions moralesChez Desaint, 1777 - 247 pages |
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Les Pensées, Maximes Et Réflexions Morales François de La Rochefoucauld Affichage du livre entier - 1779 |
Les pensées, maximes, et réflexions morales de m. le duc ***. François duc de La Rochefoucauld,Jean Baptiste Louis de La Roche Affichage du livre entier - 1754 |
Les pensées, maximes, et réflexions morales François de La Rochefoucauld Affichage du livre entier - 1777 |
Expressions et termes fréquents
actions affez affuré aifément aime ainfi amis Amitié Amour auffi avoit befoin c'eft c'eſt caufe ceffe chofes choſes Cicéron cœur confeil confidération conftance connoiffance connoître de-là défauts deffeins defir Dieu dire efprit eft vrai Envie Epift eſt étoit fage falut fans fanté favoir fe trouve fecond felon femble femmes fens fent fentimens feroit fert fervir feul fincérité Fineffe fions foi-même foibleffe foient foit fommes font fortune fouffrir fouvent fujet gens gloire goût grace habile haîne hommes ibid Ipfa jaloufie jamais jeuneffe jufte juftice l'ame l'amour l'amour-propre l'efprit l'homme l'orgueil laiffer lâtres lorfqu'il lorfque louanges maniere maux ment méprifer mérite monde n'eft n'eſt naiffance non-feulement nous-mêmes occafions paffe paffions pareffe paroît Penfées penſe perfonne Philofophes plaifir plaifirs poft préfent prefque qu'un quelquefois raifon reconnoiffance Réflexion Rien n'eft Séjan Senec Sénèque Suétone tion trompé vanité véritable vertu vices
Fréquemment cités
Page 321 - II semble que la nature, qui a si sagement disposé les organes de notre corps pour nous rendre heureux, nous ait aussi donné l'orgueil pour nous épargner la douleur...
Page 100 - Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne ; mais entre tous ceux que le monde a inventés, il n'y en a point qui soit plus à craindre que la comédie. C'est une représentation si naturelle et si délicate des passions, qu'elle les émeut et les fait naître dans notre cœur, et surtout celle de l'amour, principalement lorsqu'on le représente fort chaste et fort honnête.
Page 350 - La pitié est souvent un sentiment de nos propres maux dans les maux d'autrui; c'est une habile prévoyance des malheurs où nous pouvons tomber; nous donnons du secours aux autres pour les engager à nous en donner en de semblables occasions ; et ces services que nous leur rendons sont, à proprement parler, des biens que nous nous faisons à nousmêmes par avance.
Page 74 - Ce qui fait voir que les hommes connaissent mieux leurs fautes qu'on ne pense, c'est qu'ils n'ont jamais tort quand on les entend parler de leur conduite : le même amour-propre qui les aveugle d'ordinaire les éclaire alors, et leur donne des vues si justes, qu'il leur fait supprimer ou déguiser les moindres choses qui peuvent être condamnées.
Page 55 - Mais cette obscurité épaisse qui le cache à lui-même, n'empêche pas qu'il ne voie parfaitement ce qui est hors de lui : en quoi il est semblable à nos yeux*, qui découvrent tout et sont aveugles seulement pour eux-mêmes.
Page 376 - Notre repentir n'est pas tant un regret du mal que nous avons fait, qu'une crainte de celui qui nous en peut arriver.
Page 12 - Il ya encore une autre espèce de larmes qui n'ont que de petites sources, qui coulent et se tarissent facilement: on pleure pour avoir la réputation d'être tendre; on pleure pour être plaint; on pleure pour être pleuré ; enfin, on pleure pour éviter la honte de ne pleurer pas.
Page 58 - Il est dans tous les états de la vie et dans toutes les conditions ; il vit partout et il vit de tout, il vit de rien ; il s'accommode des choses et de leur privation ; il passe même dans le parti des gens qui lui font la guerre, il entre dans leurs desseins, et, ce qui est admirable, il se hait lui-même avec eux, il conjure sa perte, il travaille même à sa ruine; enfin il ne se soucie que d'être, et, pourvu qu'il soit, il veut bien être son ennemi.
Page 101 - ... l'âme et l'esprit si persuadés de son innocence, qu'on est tout préparé à recevoir ses premières impressions, ou plutôt à chercher l'occasion de les faire naître dans le cœur de quelqu'un, pour recevoir les mêmes plaisirs et les mêmes sacrifices que l'on a vus si bien dépeints dans la comédie. LXI. ... Les opinions relâchées plaisent tant aux hommes, qu'il est étrange que les leurs déplaisent.
Page 349 - Le mépris des richesses était dans les philosophes un désir caché de venger leur mérite de l'injustice de la fortune, par le mépris des mêmes biens dont elle les privait; c'était un secret pour se garantir de l'avilissement de la pauvreté; c'était un chemin détourné pour aller à la considération qu'ils ne pouvaient avoir par les richesses.