Revue des traditions populaires, Volume 14

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Librairie orientale et américaine., 1899
Recueil mensuel de mythologie, littérature orale, ethnographie traditionnelle et art populaire.
 

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Fréquemment cités

Page 343 - ... Basse-Bretagne, les malades souffrent plus à la mer montante qu'à un autre moment, et c'est à ce moment qu'il meurt le plus de gens. Sur la côte française existe une croyance opposée : aux environs de Saint-Malo, on croit que lorsqu'un pêcheur est malade, il attend le reflux pour mourir.
Page 609 - Sibérie, etc.), la plupart de ces surnoms indiquent, une altitude, un travers particulier au mousse que l'on baptise. Au retour, ce sont des chants faisant toujours allusion à l'acte qui vient de se commettre. Le père s'empresse de demander à l'enfant, son nouveau nom et le déclare sacré marin. La mère, au contraire, l'attire à elle. Car elle sait que, parfois, l'enfant a besoin de soins. Le moindre inconvénient du baptême du mousse, est un paraphimosis qu'elle aura à réduire.
Page 609 - La chanson terminée, on procède au baptême. Le néophyte est entouré. Les grands, de force, s'il ne se déshabille- pas lui-même, le mettent nu. Puis la cérémonie commence. Les uns, avec du gravier, lui frictionnent tout le corps, le briquent, selon le terme consacré. Les autres le salent. Avec de grosses poignées de vers de vase, ils lui pétrissent les parties génitales, souvent jusqu'à ce qu'il s'évanouisse,... ou se pâme. Cela fait, on lui donne un surnom qu'il gardera toute son...
Page 594 - Saint-EfHam et y déposent sur l'eau trois morceaux de pain, dont un pour la personne jalouse, le second pour l'objet de la jalousie et le troisième pour le saint. Si celui-ci, entraîné par les remous de la source, tend à se rapprocher des deux autres, c'est que les soupçons n'ont pas de raison d'être ; s'il s'en éloigne, au contraire, c'est qu'on a réellement raison de craindre et de se méfier7.
Page 119 - J'ouïs, ce me semblait, une aboyante chasse De chiens qui me suivait pas à pas à la trace. Je vis auprès de moi sur un grand cheval noir Un homme qui n'avait que les os à le voir, Me tendant une main pour me monter en croupe...
Page 165 - Lorsque Moïse appela Pharaon (Fira'oun) à la vraie foi, son frère Aron (Haroun) était debout près de lui. Le roi le vit et demanda : Moïse, quel est cet homme? — C'est mon frère. Aron était doué de beauté et de grâce. Pharaon ordonna de le dépouiller de ses vêtements, de prendre le bâton de Moïse et de les en frapper tous deux. Quand on le fit, Gabriel descendit sur le champ, apporta une tunique du Paradis et en revêtit Aron. Sur ce vêtement étaient douze morceaux d'étoffe de...
Page 118 - Un soir vers la Minuict, guidé de la jeunesse Qui commande aux Amans, j'allois voir ma Maistresse Tout seul outre le Loir, et passant un destour Joignant...
Page 526 - Saintonge: lorsqu'une brebis était atteinte du fourchet ou piétin, la bergère amenait son troupeau, avant le soleil levé, à l'embranchement de plusieurs chemins ; là elle plaçait la brebis atteinte, toute seule, sur le lopin de gazon qui devait croître isolément entre les routes, se mettait à genoux, tirait son couteau de sa poche, l'ouvrait, soufflait dessus trois fois en faisant : Au nom du Père, à chaque fois, puis, avec la pointe, traçait bien exactement le contour du pied malade...
Page 452 - ... l'arracher, ni pousser la fente jusqu'aux racines, puis, écartant les deux parties de l'arbre, faire passer entre elles à trois ou sept reprises différentes, le petit hernieux. Les deux portions de la tige sont ensuite rapprochées très exactement, et maintenues en contact à l'aide d'un lien très fortement serré. Si elles se recollent bien, et que l'année d'après l'arbre ait repris la solidité de sa tige, l'enfant est guéri ; si au contraire, la fente ne s'est pas soudée, on peut...
Page 78 - Lectoure, s'endormit sur son cheval qui allait au pas. Quand il se réveilla, il était prisonnier, serré de tous côtés par de grands chênes, par des arbres couchés et des branches mortes, par des ronces et des épines si pressées qu'un serpent n'eût pu y trouver passage. Les feuilles sèches tremblaient, les branches se rompaient ou claquaient. Le meunier comprit alors qu'il était tombé dans une assemblée de Mauvais Esprits, qui prennent toutes sortes de formes.

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