DE PLINE TRADUITE EN FRANÇOIS, AVEC LE TEXTE LATIN ހ DU CHATEAU rétabli d'après les meilleures leçons manuscrites; ACCOMPAGNÉ E De Notes critiques pour l'éclairciffement du texte, TOME PREMIER. A PARIS, Chez la veuve DE SAINT, Libraire, rue du Foin, près de la rue S. Jacques. M. D CC. LXXI. AVEC APPROBATION, ET PRIVILEGE DU ROI. ON Concernant l'interprétation de quelques nombres. que cette N trouvera fouvent, dans le cours des cinq ou fix premiers livres, cette maniere de parler, douze fois cent mille pas, treize fois cent mille pas, quinze fois cent mille pas, &c. Il n'y a naturellement rien à réformer à ce style, toutes les fois que le nombre cent mille n'eft fuivi d'aucun autre nombre: mais je me fuis apperçu trop tard maniere exacte de traduire les nombres Latins, apportoit du louche & de l'amphibologie lorfque la centaine de mille étoit fuivie de quelque autre nombre inférieur & fubféquent, parcequ'on pourroit croire que ce fecond nombre doit être auffi répété le même nombre de fois indiqué pour la centaine de mille; ce qui induiroit en erreur. Le Lecteur eft donc prévenu que cette maniere de parler, douze fois, treize fois, cent fois tel nombre, n'a rapport, dans ma traduction, qu'à la centaine de mille, & nullement au nombre qui vient enfuite. Exemple, livre 2, p. 329, on compte de là à Méroé douze fois cent mille cinq cents pas; lifez: on compte de là à Méroé douze fois cent milles, plus cinq cents pas. Obfervation que le Lecteur voudra bien rapporter à tous les autres cas auxquels elle pourra convenir. |