Histoire de la Bastille et de la Rue Saint-Antoine avant 1789: reconstitution historique

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Impr. Mercadier, 1888 - 124 pages
 

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Fréquemment cités

Page 68 - Providence; et c'est pour lui rendre les actions de grâces qui lui en sont dues que je vous fais cette lettre, pour vous...
Page 90 - était couvert d'hommes, de femmes et « d'enfants travaillant avec une ardeur inouïe « et jusque sur les parties les plus élevées « du bâtiment et de ses tours. Ce nombre « étonnant d'ouvriers volontaires, leur acti...
Page 31 - Sartine , alors lieutenant de police , pour le logement des officiers de l'état-major. Il a été élevé sur un modèle fort différent du reste , et avait plus l'air de la maison d'un riche particulier , que d'un supplément à d'horribles prisons. Le bas de cet édifice était occupé par la salle du conseil, par des offices , cuisines (i), laverie , etc. , qui avaient une sortie dans l'arrière-cour , et par des logemens d'officiers subalternes et de porte-clefs.
Page 35 - ... servait de lit aux prisonniers. Excepté les cachots, toutes les prisons avaient ou des poêles , ou des cheminées. Celles-ci étaient très-étroites., fermées dans le bas, au haut, et quelquefois de distance en distance, par des barres de fer. Leurs meubles ordinaires étaient un lit de serge verte avec rideaux, paillasse et matelas, une ou deux tables, deux cruches, un chandelier, fourchette , cuiller et gobelet d'étain , deux ou trois chaises , l'assortiment d'un briquet, rarement et par...
Page 32 - ... ils étaient réduits à celle de la cour; encore n'accordait-on pas cette faveur à tous , et .ceux qui en jouissaient ne pouvaient y passer chacun qu'une heure au plus , pour laisser la place libre à un autre ; car dans ces derniers temps jamais deux prisonniers ne s,y trouvaient ensemble. Ils y voyaient le cadran de l'horloge du château , où une sorte de cruauté ingénieuse avait mis sous leurs yeux des emblèmes de leur triste situation.
Page 88 - Gomme rapporteur impartial, il nous paraît bon de donner ici l'opinion d'un témoin oculaire de ces événements d'une importance capitale. Madame de Genlis, dans ses mémoires, page 260, tome 3, les apprécie de la façon suivante : < J'ai vu avec joie la démolition de la Bas« tille, l'abolition des lettres de cachet. En « même temps personne plus que moi n'a vu « avec douleur et horreur les excès qui ont « été commis, dès les premiers moments de « la prise de la Bastille, dont, comme...
Page 31 - Cette cour était terminée au fond par un bâtiment moderne, qu'une inscription en lettres d'or, sur un marbre noir placé au-dessus de la porte, annonçait avoir été construit en 1761 , sous le règne de Louis XV , et sous le ministère de M.
Page 29 - ... un corps de garde où l'on plaçait chaque nuit deux sentinelles, pour répondre et ouvrir aux personnes qui se présentaient. Cette porte conduisait à une première cour extérieure, dans laquelle étaient les casernes des invalides, les écuries et remises du gouverneur. L'on pouvait également arriver à cette cour par l'arsenal. Elle était...
Page 69 - Désirant plutôt favoriser un œuvre si saint, que d'y apporter le moindre obstacle, je vous fais cette lettre pour vous dire que mon intention est qu'aussitôt que vous l'aurez reçue , vous ayez à faire...
Page 70 - Le étant en liberté , je promets, conformément aux ordres du roi , de ne parler à qui que ce soit , d'aucune manière que ce puisse être , des prisonniers , ni autres choses concernant le château de la Bastille, qui auraient pu parvenir à ma connaissance. Je reconnais, de plus, que l'on m'a rendu l'or, l'argent, papiers, effets et bijoux que j'ai apportés ou fait apporter audit château pendant le temps de ma détention : en foi de quoi j'ai signé le...

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