Oeuvres complètes de Voltaire: Poésies

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Carez, Thomine et Fortic, 1821
 

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Fréquemment cités

Page 53 - J'ai vu des deux côtés la fourbe et la fureur ; Et si la perfidie est fille de l'erreur, Si, dans les différends où l'Europe se plonge, La trahison, le meurtre est le sceau du mensonge, L'un et l'autre parti, cruel également, Ainsi que dans le crime est dans l'aveuglement. Pour moi, qui, de l'état embrassant la défense, Laissai toujours aux cieux le soin de leur vengeance, On ne m'a jamais vu, surpassant mon pouvoir, D'une indiscrète main profaner l'encensoir : Et périsse...
Page 490 - C'est, me dit-il, pour votre sûreté. » Midi sonnant, un chaudeau l'on m'apporte ; La chère n'est délicate ni forte : De ce beau mets je n'étais point tenté ; Mais on me dit : « C'est pour votre santé ; Mangez en paix, ici rien ne vous presse.
Page 273 - J'ai reçu un ordre sous le sceau de Votre « Majesté , de faire mourir tous les protestants « qui sont dans ma province. Je respecte trop « Votre Majesté pour ne pas croire que ces « lettres sont supposées ; et si , ce qu'à Dieu ne « plaise , l'ordre est véritablement émané d'elle , « je la respecte aussi trop pour lui obéir.
Page 167 - Au milieu des clartés d'un feu pur et durable, Dieu mit, avant les temps, son trône inébranlable. Le ciel est sous ses pieds ; de mille astres divers Le cours, toujours réglé, l'annonce à l'univers. La puissance, l'amour, avec l'intelligence, Unis et divisés composent son essence.
Page 133 - Tel qu'échappé du sein d'un riant pâturage , Au bruit de la trompette animant son courage , Dans les champs de la Thrace un coursier orgueilleux, Indocile , inquiet , plein d'un feu belliqueux...
Page 247 - Pends-toi, brave Grillon ; nous avons combattu à Arques et tu n'y étais pas... Adieu, brave Grillon ; je vous aime à tort et à. travers.
Page 305 - Trigaud l, lui dis-je, à moi point ne s'adresse Ce beau début; c'est me jouer d'un tour. Je ne suis point...
Page 69 - N'offrait de tous côtés que farouches soldats, Endurcis aux travaux, vieillis dans les combats, Accoutumés au sang, et couverts de blessures; Leur fer et leurs mousquets composaient leurs parures.
Page 315 - Pô , libre à l'instant d'un tribut qui l'offense . Voit le triple serment que la vengeance écrit Sur les drapeaux de l'alliance ; Et l'aigle sur sa proie où le vainqueur s'élance Jette un dernier regard dont l'Europe sourit. Déjà sur ses rives sanglantes Ont voit ses sujets dépouillés, Échapper en tremblant aux débris foudroyés De vingt citadelles brûlantes.
Page 90 - Tardif, honorables victimes, Vous n'êtes point flétris par ce honteux trépas : Mânes trop généreux, vous n'en rougissez pas ; Vos noms toujours fameux vivront dans la mémoire; Et qui meurt pour son roi meurt toujours avec gloire.

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