Revue rétrospective, ou Bibliothèque historique [ed. by J.A. Taschereau].

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Jules Antoine Taschereau
1838

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Fréquemment cités

Page 93 - ... m'a point laissé ignorer, ma chère sœur, que c'était au fond de votre cœur qu'il avait trouvé le meilleur avocat de ma cause; plût au ciel que ce cœur n'eût jamais cédé aux impulsions de ceux qui avaient intérêt de le désunir du mien! Combien de maux nous nous serions épargnés! il vous reste à votre âge une longue carrière à parcourir : le déclin de la mienne peut encore y répandre des douceurs en faisant usage de mon expérience et de la position où je touche à l'instant...
Page 355 - ... le renom d'être sévère jusqu'à la cruauté; mais ce qu'il y eut encore de plus surprenant, c'est que, lorsqu'il apprit cet événement, bien loin de donner aucune marque de colère ou d'indignation contre Villebois, il commença par le plaindre en disant qu'il connoissoit assez parfaitement le naturel et le caractère de cet officier pour être persuadé que la réflexion, la raison et l'entendement n'avoient eu aucune part à son action ; et, ayant demandé à ceux qui luy en rendoient compte...
Page 283 - Les choses en étaient à ce point lorsque M. le Sénateur pendant son séjour en cette ville a voulu que nous lui rendissions compte de l'existence des cendres du cœur d'un souverain cher à celui sous lequel nous avons le bonheur d'exister. Nous nous sommes fait un devoir sacré de remplir ses ordres avec le respect dû à la vérité et au caractère dont Sa Majesté l'Empereur et Roi l'a revêtu pour le bien de notre pays. Fait à La Flèche, le 2 messidor an XIII (20 juin 1805).
Page 377 - Quant aux chefs de ces strélitz, ils furent pendus aux murailles de la ville, en face et à la hauteur de la fenêtre grillée par où la princesse Sophie recevait le jour dans sa prison, spectacle qu'elle ne cessa d'avoir sous les yeux pen dant les cinq ou six années qu'elle survécut à ces malheureux.
Page 77 - Raphaël. En voici la copie exacte : % . « « Au nom de Dieu clément et miséricordieux ; il n'ya de Dieu que Dieu , et Mahomet est son prophète. « Abdallah Jacques Menou, général en chef de l'armée de la (i) Les musulmans sont dans l'usage de laver le corps des morts avant de les enterrer.
Page 160 - ... leurs conducteurs. Les femmes du Caire inclinèrent bientôt pour celte manière de vivre, et imitèrent les Françaises. Dans le principe, elles s'étaient observées : mais, après la révolte du Caire, Boulak ayant été pris d'assaut, les Français s'étaient emparés des femmes et des filles qui leur avaient plu, les avaient fait habiller à la manière de leur pays , et leur avaient fait adopter leurs usages. Celles des femmes qui n'avaient pas été prises se joignirent bientôt aux premières,...
Page 325 - Monseigneur, il vient d'être fait un assassinat à la porte de mon logis, à ma vue, tout contre mon carrosse, par un fils de Vermont, qui a tiré un coup de pistolet à un de mes gentilshommes nommé Saint-Julien. Je supplie très humblement Votre Majesté vouloir commander qu'il en soit fait justice et n'en vouloir point donner de grâce. Si cette méchanceté n'est punie, il n'ya nul qui puisse vivre en sûreté. Je supplie très humblement encore Votre Majesté vouloir faire punir cet assassin.
Page 80 - O cheikhs, et vous ulémas, nous vous remercions des félicitations que vous nous avez adressées sur la naissance de notre fils Seïd-Suléiman-Murad-Jacques Menou. Demandons à Dieu très-haut que, par l'intercession de son envoyé, le prophète des prophètes, il nous conserve long-temps cet enfant : Puisse-t-il être toujours l'ami de la justice et de la vérité! qu'il tienne sa parole et ne soit pas ambitieux ; ces vertus sont la meilleure des richesses que je souhaite à mon fils. L'homme...
Page 370 - ... complot. La princesse Sophie, sœur de ce monarque, fut condamnée, comme complice, à recevoir cent coups de palogues ou baguettes, qui luy furent appliqués sur les épaules et les reins nuds, en présence de plusieurs seigneurs et dames de la cour. La Czarine Eudochia, ayant été convaincue par des lettres de sa main, par des témoins et par sa propre confession, du crime d'adultère avec le boyard (2) Gléboff, fut enfermée entre (1) II alla avec elle à Copenhague, à Berlin, à Dresde...
Page 377 - ... l'on décapitait toute la file.. Le czar ne se contenta pas de se servir pour cette exécution des seuls soldats de sa garde. Armé lui-même d'une hache, il commença par couper de sa propre main la tête d'une centaine de ces malheureux; après quoi, ayant fait distribuer des haches à tous les princes, seigneurs et officiers de sa suite, il leur ordonna de suivre son exemple. « Nul de ces seigneurs, parmi lesquels étaient le grand amiral Apraxin , le grand-chancelier , le prince Mentschikoff,...

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