Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase

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M. Lévy, 1854 - 341 pages
 

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Page 276 - II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos. Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts, Le créancier, et la corvée Lui font d'un malheureux la peinture achevée. Il appelle la mort, elle vient sans tarder, Lui demande ce qu'il faut faire C'est, dit-il, afin de m'aider A recharger ce bois ; tu ne tarderas guère.
Page 275 - Un pauvre bûcheron, tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans, Gémissant et courbé, marchoit à pas pesants, Et tâchoit de gagner sa chaumine enfumée. Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur, II met bas son fagot, il songe à son malheur.
Page 300 - Confuso più non sono Quando mi vieni appresso : Col mio rivale istesso Posso di te parlar. Volgimi il guardo altero, Parlami in volto umano...
Page 330 - En musique, comme pour beaucoup d'autres choses, hélas ! je suis un homme d'un autre siècle. Madame de Sévigné, fidèle à ses anciennes admirations, n'aimait que Corneille, et disait que Racine et le café passeraient. Je suis peut-être aussi injuste envers MM. Mayer, Paër, Farinelli, Mosca, Rossini, qui sont très-estimés en Italie.
Page 236 - Remarquons donc ici que la sensibilité se comporte à la manière d'un fluide dont la quantité totale est déterminée, et qui, toutes les fois qu'il se jette en plus grande abondance dans un de ses canaux, diminue proportionnellement dans les autres.
Page 329 - Je compare l'état de ces patriotes qui songent sans cesse aux lois et à la balance des pouvoirs, à celui d'un homme qui prendrait un souci continuel de l'état de solidité de la maison qu'il habite. Je veux bien, une fois pour toutes, choisir mon appartement dans une maison solide et bien bâtie ; mais enfin on a bâti cette maison pour y jouir tranquillement de tous les plaisirs de la vie, et il faut être, ce me semble, bien malheureux, quand on est dans un salon, avec de jolies femmes, pour...
Page 291 - Rien n'est donc plus absurde que toute discussion sur la musique. On la sent, ou on ne la sent pas ; puis c'est tout. Malheureusement pour les intérêts de la vérité, il est devenu de mode d'être passionné pour cet art. Le vieux Duclos, cet homme qui avait tant d'esprit, et un esprit si sec, partant pour...
Page 58 - Les voisins font des visites ou en rendent ; voisiner et causer sont, pour des Français, un besoin d'habitude si impérieux , que sur toute la frontière de la Louisiane et du Canada l'on ne saurait citer un colon de cette nation , établi hors de la portée et de la vue d'un autre : en plusieurs endroits , ayant demandé à quelle distance était le colon le plus écarté : « II « est dans le désert, me répondait-on , avec les « ours, à une lieue de toute habitation, sans « avoir personne...
Page 298 - E son tranquillo a segno Che in me non trova sdegno Per mascherarsi Amor. Non cangio più colore, Quando il tuo nome ascolto, Quando ti miro in volto Più non mi batte il cor. Sogno, ma te non miro Sempre ne' sogni miei: Mi desto, e tu non sei II primo mio pensier.
Page 285 - L'amico infelice' Rispondi, 'morì.' Ah! no, si gran duolo Non darle per me: Rispondi, ma solo : 'Piangendo partì.

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