Histoire générale de la civilisation en Europe, depuis la chute de l'empire romain jusqu'a a la révolution française

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Didier, 1840 - 435 pages
 

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Page 25 - Mais elles ne contiennent pas l'homme tout entier. Après qu'il s'est engagé à la société , il lui reste la plus noble partie de lui-même, ces hautes facultés par lesquelles il s'élève à Dieu , à une vie future , à des biens inconnus dans un monde invisible.
Page 385 - Un homme s'est rencontré d'une profondeur d'esprit incroyable, hypocrite raffiné autant qu'habile politique, capable de tout entreprendre et de tout cacher, également actif et infatigable dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance ; mais au reste si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées ; enfin, un de ces esprits remuants et audacieux, qui semblent être...
Page 251 - plus justes et plus variées. Le monde sembla s'ouvrir « du côté de l'Orient ; la géographie fit un pas immense : « l'ardeur pour les découvertes devint la forme nouvelle « que revêtit l'esprit aventureux des Européens. L'idée « d'un autre hémisphère cessa, quand le nôtre fut mieux « connu, de se présenter à l'esprit comme un paradoxe « dépourvu de toute vraisemblance ; et ce fut en allant à « la recherche du Zipangri de Marc-Pol, que Christophe « Colomb découvrit le Nouveau-Monde....
Page 246 - ... avancée , plus polie , plus éclairée que la leur. La société musulmane leur fut un spectacle de même nature. Il est curieux de voir dans les chroniques l'impression que produisirent les croisés sur les Musulmans ; ceux-ci les regardèrent au premier abord comme des* barbares, comme les hommes les plus grossiers, les plus féroces, les plus stupides qu'ils eussent jamais vus. Les croisés, de leur côté, furent frappés de ce qu'il y avait de richesses, d'élégance de mœurs chez les...
Page 218 - Au xiie siècle, elle ne se composait, je le répète, que de petits marchands qui se retiraient dans les villes après avoir fait leurs achats et leurs ventes, et de propriétaires de maisons ou de petits domaines, qui y avaient fixé leur résidence. Voilà la classe bourgeoise européenne dans ses premiers éléments.
Page 49 - , nous croyons faire une chose non -seulement avantageuse au bien public , mais encore propre à multiplier les relations sociales. En effet , la ville est si avantageusement située , les étrangers y viennent en si grand nombre, elle jouit d'un commerce si étendu qu'on y voit arriver tout ce qui naît ou se fabrique ailleurs. Tout ce que le riche Orient, l'Arabie parfumée, la délicate Assyrie, la fertile Afrique, la belle Espagne et la Gaule courageuse produisent de renommé, abonde en...
Page 426 - ... siècle me paraît un des plus grands siècles de l'histoire, celui peut-être qui a rendu à l'humanité les plus grands services, qui lui a fait faire le plus de progrès et les progrès les plus généraux...
Page 369 - L'un prévalait dans la société religieuse, l'autre, dans la société civile. En même temps triomphaient en Europe l'émancipation de l'esprit humain et la monarchie pure. Il était difficile qu'une lutte ne s'engageât pas un jour entre ces deux faits, car il y avait entre eux quelque chose de contradictoire : l'un était la défaite du pouvoir absolu dans l'ordre spirituel, l'autre sa victoire dans l'ordre temporel; l'un préparait la décadence de l'ancienne monarchie ecclésiastique, l'autre...
Page 86 - L'image, le nom de la civilisation romaine leur imposait; ils éprouvaient le besoin de l'imiter, de la reproduire, d'en conserver quelque chose. Nouvelle cause qui les devait pousser hors de l'état de barbarie que je viens de décrire. Il y en avait une troisième, qui est présente à tous les esprits; je veux dire l'Église chrétienne. L'Église était une société régulièrement constituée, ayant ses principes, ses règles, sa discipline, et qui éprouvait un ardent besoin d'étendre son...
Page 48 - ... notables en la présence illustre du préfet, si toutefois des motifs d'ordre public ne l'ont pas appelé ailleurs, on pourra obtenir, sur chaque sujet en délibération , les meilleurs avis possibles. Rien de ce qui aura été traité et arrêté, après une mûre discussion, ne pourra échapper à la connaissance d'aucune des provinces, et ceux qui n'auront point assisté à l'assemblée seront tenus de suivre les mêmes règles de justice et d'équité. De plus , en ordonnant qu'il se tienne...

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