Théâtre ...A.-A. Renouard, 1819 |
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Expressions et termes fréquents
affreux Agamemnon AGLAÉ aime Allez âme amour ANITUS ASSÉLI AURÉLIE barbare BARONNE BLAISE CATILINA Caton cendre Cérès César CÉTHÉGUS cher Chrysothémis Cicéron ciel CLYTEMNESTRE cœur COMTE consul courage courroux crainte crime cruel d'Agamemnon d'Égisthe d'Électre d'Oreste daignez desseins destin dieux dois douleur DRIXA Égisthe ÉLECTRE enfans ennemis époux ÉRISE ÉTAN êtes Euripide femme fesait fille fils funeste fureur GENGIS GERMON gloire Grecs GRIPON Hélas homme hymen IDAMÉ indigne IPHISE j'ai j'en jour l'amour LICTEURS lieux long-temps madame mains maître malheureux MARQUISE MARTHE MÉLITUS mère Mme DURU monsieur mort mortels NANINE Nonnius OCTAR ORESTE Pammène pardonne parle père peuple Philippe Hombert pièce pitié pleurs Préneste punir PYLADE respect rien rois Romains Rome sais sang sauver SCÈNE PREMIÈRE secret seigneur sénat sentimens seul Socrate sœur Sophocle SOPHRONIME sort Sylla TERPANDRE théâtre tombeau tragédie traître tremble trépas tyran vainqueur vais vengeance venger veux voilà vois XANTIPPE yeux ZAMTI
Fréquemment cités
Page 279 - Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 6 - Il est des nœuds secrets, il est des sympathies, Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre, et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer.
Page 150 - On ne put imaginer qu'une femme, un enfant et un prêtre, pussent former une tragédie intéressante: l'ouvrage le plus approchant de la perfection qui soit jamais sorti de la main des hommes...
Page 180 - Ah ! si j'ai quelques droits , s'il est vrai qu'il les craigne , Dans ce sang malheureux que sa main les éteigne; Qu'il achève, à vos yeux, de déchirer mon sein : Et, si ce n'est assez, prêtez-lui votre main.
Page 359 - Tu n'as point démenti mes vœux et mon estime. Va, conserve à jamais cet esprit magnanime: Que Rome admire en toi son éternel soutien. Grands dieux! que ce héros soit toujours citoyen ! Dieux, ne corrompez pas cette âme généreuse , Et que tant de vertu ne soit pas dangereuse...
Page 403 - Ces rois ensevelis, disparus dans la poudre, Sont-ils pour toi des dieux dont tu craignes la foudre? A ces dieux impuissants, dans la tombe endormis, As-tu fait le serment d'assassiner ton fils? Hélas! grands et petits, et sujets, et monarques, Distingués un moment par de frivoles marques , Égaux par la nature , égaux par le malheur , Tout mortel est chargé de sa propre douleur ; Sa peine lui suffit, et, dans ce grand naufrage, Rassembler nos débris , voilà notre partage.
Page 148 - L'absence aux vrais amants est encor plus funeste, et moi qui, soixante ans après lui, viens faire parler une vieille Jocaste d'un vieil amour; et tout cela pour complaire au goût le plus fade et le plus faux qui ait jamais corrompu la littérature? Qu'une Phèdre , dont le...
Page 453 - D'arracher un hommage à mille autres offert, Et d'entrer dans un cœur de toutes parts ouvert. Mais de faire fléchir un courage inflexible, De porter la douleur dans une âme insensible, D'enchaîner un captif de ses fers étonné, *~v™ Contre un joug qui lui plaît vainement mutiné, C'est là ce que je veux, c'est là ce qui m'irrite.
Page 186 - Cette femme, en tremblant, s'est soustraite à ma vue, Sans s'adresser aux dieux, et sans les honorer; Elle semblait les craindre, et non les adorer.
Page 288 - L'ennemi tortueux dont il est entouré. Le sang tombe des airs. Il déchire, il dévore Le reptile acharné qui le combat encore; Il le perce, il le tient sous ses ongles vainqueurs; Par cent coups redoublés il venge ses douleurs.