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APPENDICE AU SICILIEN.

Le cadre du Sicilien parut, dès 1666, dans le livre ou livret du Ballet des Muses, sous la forme que voici :

XIV. ENTRÉE.

Après tant de nations différentes que les Muses ont fait paroître dans les assemblages divers dont elles avoient composé le divertissement qu'elles donnent au Roi, il manquoit à faire voir des Turcs et des Maures, et c'est ce qu'elles s'avisent de faire dans cette dernière entrée, où elles mêlent une petite comédie pour donner lieu aux beautés de la musique et de la danse, par où elles veulent finir.

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Haly amène trois musiciens turcs, par l'ordre de son maître, pour donner une sé

rénade.

Les trois musiciens sont : MM. Blondel, Gaye et Noblet.

SCÈNE II.

Adraste demande les trois musiciens, et pour obliger Isidore à mettre la tête à la fenêtre, leur fait chanter entre eux une scène de comédie.

SCÈNE DE COMÉDIE CHANTÉE :

BLONDEL, représentant le berger Filène.

Si du triste récit, etc.

GAYE, le berger Tircis.

Les oiseaux, etc.

NOBLET, berger, les interrompt en chantant :

Pauvres amants, etc.

BLONDEL et GAYE répondent ensemble:

Heureux, hélas! etc.

SCÈNE III.

Dom Pedre sort en robe de chambre, dans l'obscurité, pour tâcher de connoître qui donne la sérénade.

SCÈNE IV.

Haly promet à son maître de trouver quelque invention pour faire savoir à Isidore l'amour qu'on a pour elle.

SCÈNE V.

Isidore se plaint à Dom Pèdre du soin qu'il prend de la mener par tout avec lui.

SCÈNE VI.

Haly, tâchant de découvrir à Isidore la passion de son maître, se sert adroitement de cinq esclaves turcs, dont un chante et les quatre autres dansent, les proposant à Dom Pèdre comme esclaves agréables, et capables de lui donner du divertissement. L'esclave turc qui chante, c'est le sieur Gaye.

Les quatre esclaves turcs qui dansent sont : M. le Prestre, les sieurs Chicaneau, Mayeu et Pesan.

L'esclave turc musicien chante d'abord ces paroles, par lesquelles il prétend exprimer la passion d'Adraste, et la faire connoître à Isidore, en présence même de Dom Pèdre :

D'un cœur ardent, etc.

L'esclave turc, après avoir chanté, craignant que Dom Pèdre ne vienne à comprendre le sens de ce qu'il vient de dire, et à s'apercevoir de sa fourberie, se tourne entièrement vers Dom Pedre, et pour l'amuser, lui chante, en langage franc, ces paroles :

Chiribirida houcha la, etc.

Ensuite de quoi, les quatre autres esclaves turcs dansent, puis le musicien esclave re

commence :

Chiribirida houcha la, etc.

Lequel, persuadé que Dom Pèdre ne soupçonne rien, chante encore ces paroles, qui s'adressent à Isidore:

C'est un supplice, etc.

Aussi-tôt qu'il a chanté, craignant tousjours que Dom Pèdre ne s'aperçoive de quelque chose, il recommence :

Chiribirida houcha la, etc.

Puis les quatre esclaves redansant, enfin Dom Pèdre venant à s'apercevoir de la fourberie, chante à son tour ces paroles :

Savez-vous, mes drôles, etc.

SCÈNE VII.

Haly rend compte à son maître de ce qu'il a fait, et son maître lui fait confidence de l'invention qu'il a trouvée.

SCÈNE VIII.

Adraste va chez Dom Pèdre pour peindre Isidore.

SCÈNE IX.

Haly, déguisé en cavalier sicilien, vient demander conseil à Dom Pèdre sur une affaire d'honneur.

SCÈNE X.

Isidore loue à Dom Pèdre les manières civiles d'Adraste.

SCÈNE XI.

Zaïde vient se jeter entre les bras de Dom Pèdre, pour se servir (1) du feint courroux d'Adraste.

SCÈNE XII.

Adraste feint de vouloir tuer Zaïde; mais Dom Pèdre obtient de lui de modérer son

courroux.

(1) Tel est le texte de l'édition originale: faut-il lire : « se sauver"?

SCÈNE XIII.

Dom Pèdre remet Isidore entre les mains d'Adraste sous le voile de Zaïde.

SCENE XIV.

Zaïde reproche à Dom Pèdre sa jalousie, et lui dit qu'lsidore n'est plus en son

pouvoir.

SCÈNE XV ET DERNIÈRE.

Dom Pèdre va faire ses plaintes à un magistrat sicilien, qui ne l'entretient que d'une mascarade de Maures, qui finit la comédie et tout le ballet.

Cette mascarade est composée de plusieurs sortes de Maures.

Maures et Mauresques de qualité:

Le Roi, M. le Grand, les marquis de Villeroy et de Rassan.

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MADAME, M de la Vallière, M de Rochefort, et Me de Brancas.

Maures nus:

M. Coquet, M. de Souville. MM. Beauchamp, Noblet, Chicaneau, la Pierre. Favier.

et des Airs Galand.

Maures à capot:

MM. la Marre, du Feu. Arnald, Vagnart, et Bonard.

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