La peau de chagrinLévy, 1888 - 308 pages |
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Page 13
... enfant et au vieux pau- vre en quittant le trottoir pour aller vers les maisons , il ne pouvait plus supporter le poignant aspect de la Seine . Nous prierons Dieu pour la conservation de vos jours , lui dirent les deux mendiants . En ...
... enfant et au vieux pau- vre en quittant le trottoir pour aller vers les maisons , il ne pouvait plus supporter le poignant aspect de la Seine . Nous prierons Dieu pour la conservation de vos jours , lui dirent les deux mendiants . En ...
Page 20
... enfant en cire , sauvé du cabinet de Ruysch , et cette ravissante créature lui rappelait les joies de son jeune âge . Au prestigieux aspect du pagne virginal de quelque jeune fille de Taïti , sa brûlante imagination lui peignait la vie ...
... enfant en cire , sauvé du cabinet de Ruysch , et cette ravissante créature lui rappelait les joies de son jeune âge . Au prestigieux aspect du pagne virginal de quelque jeune fille de Taïti , sa brûlante imagination lui peignait la vie ...
Page 33
... enfant pressé de connaître les secrets de son jouet nouveau . Ah ! ah ! s'écria - t - il , voici l'empreinte du sceau que les Orientaux nomment le cachet de Salomon . Vous le connaissez donc ? demanda le marchand , dont les narines ...
... enfant pressé de connaître les secrets de son jouet nouveau . Ah ! ah ! s'écria - t - il , voici l'empreinte du sceau que les Orientaux nomment le cachet de Salomon . Vous le connaissez donc ? demanda le marchand , dont les narines ...
Page 37
... Enfant ! Chacun de vos jours ne vous offrira - t - il pas une énigme plus intéressante que ne l'est celle - ci ? Écoutez - moi . J'ai vu la cour licencieuse du régent . Comme vous , j'étais alors dans la misère , j'ai mendié mon pain ...
... Enfant ! Chacun de vos jours ne vous offrira - t - il pas une énigme plus intéressante que ne l'est celle - ci ? Écoutez - moi . J'ai vu la cour licencieuse du régent . Comme vous , j'étais alors dans la misère , j'ai mendié mon pain ...
Page 48
... enfant , il ne travaillait que par bou- tade ou par nécessité . -Nous allons faire , suivant l'expression de maître Alcofribas , un fameux tronçon de chiere lie , dit - il à Ra- phaël en lui montrant les caisses de fleurs qui embau ...
... enfant , il ne travaillait que par bou- tade ou par nécessité . -Nous allons faire , suivant l'expression de maître Alcofribas , un fameux tronçon de chiere lie , dit - il à Ra- phaël en lui montrant les caisses de fleurs qui embau ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 101 - Je me souviens d'avoir quelquefois trempé gaiement mon pain dans mon lait, assis auprès de ma fenêtre en y respirant l'air, en laissant planer mes yeux sur un paysage de toits bruns, grisâtres, rouges, en ardoises, en tuiles, couverts de mousses jaunes ou vertes. Si d'abord cette vue me parut monotone, j'y découvris bientôt de singulières beautés. Tantôt le soir des raies lumineuses, parties de volets mal fermés, nuançaient et animaient les noires profondeurs de ce pays original.
Page 296 - Prenez mon bras, monsieur. — Non. Le sentiment que l'homme supporte le plus difficilement est la pitié, surtout quand il la mérite. La haine est un tonique, elle fait vivre, elle inspire la vengeance; mais la pitié tue, elle affaiblit encore notre faiblesse.
Page 120 - Elle parut s'amuser beaucoup en apprenant que la volonté humaine était une force matérielle semblable à la vapeur; que, dans le monde moral, rien ne résistait à cette puissance quand un homme s'habituait à la concentrer, à en manier la somme, à diriger constamment sur les âmes la projection de cette masse fluide; que cet homme pouvait à son gré tout modifier relativement à l'humanité, même les lois absolues de la nature.
Page 24 - Byron a bien reproduit par des mots quelques agitations morales; mais notre immortel naturaliste a reconstruit des mondes avec des os blanchis, a rebâti comme Cadmus des cités avec des dents, a repeuplé mille forêts de tous les mystères de la zoologie avec quelques fragments de houille, a retrouvé des populations de géants dans le pied d'un mammouth. Ces figures se dressent, grandissent et meublent des régions en harmonie avec leurs statures colossales.
Page 105 - J'avais entrepris deux grandes œuvres; une comédie devait, en peu de jours, me donner une renommée, une fortune et l'entrée de ce monde où je voulais reparaître en exerçant les droits régaliens de l'homme de génie.
Page 38 - Je me suis promené dans l'univers comme dans le jardin d'une habitation qui m'appartenait. Ce que les hommes appellent chagrins, amours, ambitions, revers, tristesse, sont pour moi des idées que je change en rêveries; au lieu de les sentir, je les exprime, je les traduis; au lieu de leur laisser dévorer ma vie, je les dramatise, je les développe, je m'en amuse comme de romans que je lirais par une vision intérieure.
Page 80 - Notre cher Rabelais a résolu cette philosophie par un mot plus bref que Carymary, Carymara; c'est Peut-être, d'où Montaigne a pris son Que sais-je...
Page 102 - J'étudiais les mousses, leurs couleurs ravivées par la pluie, et qui sous le soleil se changeaient en un velours sec et brun à reflets capricieux. Enfin les poétiques et fugitifs effets du jour, les tristesses du brouillard , les soudains pétillements du soleil, le silence et les magies de la nuit, les mystères de l'aurore, les fumées de chaque cheminée , tous les accidents de cette singulière nature m'étaient devenus familiers et me divertissaient.