La peau de chagrinLévy, 1888 - 308 pages |
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... fleurs dont les têtes étaient mollement balancées par la brise parmi les massifs de verdure , bientôt saisi par une convulsion de la vie qui regìmbait encore sous la pesante idée du suicide , il levait les yeux au ciel : là , des nuages ...
... fleurs dont les têtes étaient mollement balancées par la brise parmi les massifs de verdure , bientôt saisi par une convulsion de la vie qui regìmbait encore sous la pesante idée du suicide , il levait les yeux au ciel : là , des nuages ...
Page 24
... fleurs . Cuvier n'est - il pas le plus grand poëte de notre siècle ? Lord Byron a bien reproduit par des mots quelques agitations morales ; mais notre immortel naturaliste a reconstruit des mondes avec des os blanchis , a rebâti comme ...
... fleurs . Cuvier n'est - il pas le plus grand poëte de notre siècle ? Lord Byron a bien reproduit par des mots quelques agitations morales ; mais notre immortel naturaliste a reconstruit des mondes avec des os blanchis , a rebâti comme ...
Page 48
... fleurs qui embau- maient et verdissaient les escaliers . — J'aime les porches bien chauffés et garnis de riches tapis , répondit Raphaël . Le luxe dès le péristyle est rare en France . Ici je me sens renaître . - El là - haut nous ...
... fleurs qui embau- maient et verdissaient les escaliers . — J'aime les porches bien chauffés et garnis de riches tapis , répondit Raphaël . Le luxe dès le péristyle est rare en France . Ici je me sens renaître . - El là - haut nous ...
Page 50
... fleurs rares de quelques jardinières artistement construites avec des bambous répandaient de doux parfums . Tout jusqu'aux draperies respirait une élégance sans préten- tion ; enfin il y avait en tout je ne sais quelle grâce poé- tique ...
... fleurs rares de quelques jardinières artistement construites avec des bambous répandaient de doux parfums . Tout jusqu'aux draperies respirait une élégance sans préten- tion ; enfin il y avait en tout je ne sais quelle grâce poé- tique ...
Page 68
... fleurs mêlées de rubis , de saphirs et de corail ; une ceinture de colliers noirs sur des cous de neige , des écharpes lé- gères flottant comme les flammes d'un phare , des turbans orgueilleux , des tuniques modestement provo- cantes ...
... fleurs mêlées de rubis , de saphirs et de corail ; une ceinture de colliers noirs sur des cous de neige , des écharpes lé- gères flottant comme les flammes d'un phare , des turbans orgueilleux , des tuniques modestement provo- cantes ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 101 - Je me souviens d'avoir quelquefois trempé gaiement mon pain dans mon lait, assis auprès de ma fenêtre en y respirant l'air, en laissant planer mes yeux sur un paysage de toits bruns, grisâtres, rouges, en ardoises, en tuiles, couverts de mousses jaunes ou vertes. Si d'abord cette vue me parut monotone, j'y découvris bientôt de singulières beautés. Tantôt le soir des raies lumineuses, parties de volets mal fermés, nuançaient et animaient les noires profondeurs de ce pays original.
Page 296 - Prenez mon bras, monsieur. — Non. Le sentiment que l'homme supporte le plus difficilement est la pitié, surtout quand il la mérite. La haine est un tonique, elle fait vivre, elle inspire la vengeance; mais la pitié tue, elle affaiblit encore notre faiblesse.
Page 120 - Elle parut s'amuser beaucoup en apprenant que la volonté humaine était une force matérielle semblable à la vapeur; que, dans le monde moral, rien ne résistait à cette puissance quand un homme s'habituait à la concentrer, à en manier la somme, à diriger constamment sur les âmes la projection de cette masse fluide; que cet homme pouvait à son gré tout modifier relativement à l'humanité, même les lois absolues de la nature.
Page 24 - Byron a bien reproduit par des mots quelques agitations morales; mais notre immortel naturaliste a reconstruit des mondes avec des os blanchis, a rebâti comme Cadmus des cités avec des dents, a repeuplé mille forêts de tous les mystères de la zoologie avec quelques fragments de houille, a retrouvé des populations de géants dans le pied d'un mammouth. Ces figures se dressent, grandissent et meublent des régions en harmonie avec leurs statures colossales.
Page 105 - J'avais entrepris deux grandes œuvres; une comédie devait, en peu de jours, me donner une renommée, une fortune et l'entrée de ce monde où je voulais reparaître en exerçant les droits régaliens de l'homme de génie.
Page 38 - Je me suis promené dans l'univers comme dans le jardin d'une habitation qui m'appartenait. Ce que les hommes appellent chagrins, amours, ambitions, revers, tristesse, sont pour moi des idées que je change en rêveries; au lieu de les sentir, je les exprime, je les traduis; au lieu de leur laisser dévorer ma vie, je les dramatise, je les développe, je m'en amuse comme de romans que je lirais par une vision intérieure.
Page 80 - Notre cher Rabelais a résolu cette philosophie par un mot plus bref que Carymary, Carymara; c'est Peut-être, d'où Montaigne a pris son Que sais-je...
Page 102 - J'étudiais les mousses, leurs couleurs ravivées par la pluie, et qui sous le soleil se changeaient en un velours sec et brun à reflets capricieux. Enfin les poétiques et fugitifs effets du jour, les tristesses du brouillard , les soudains pétillements du soleil, le silence et les magies de la nuit, les mystères de l'aurore, les fumées de chaque cheminée , tous les accidents de cette singulière nature m'étaient devenus familiers et me divertissaient.