La peau de chagrinLévy, 1888 - 308 pages |
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... idées ? Beaucoup d'hommes ne périssent - ils pas sous le foudroiement de quelque acide moral soudainement épandu dans leur être intérieur ? Que contient cette boîte ? demanda - t - il en arrivant à un grand cabinet , dernier monceau de ...
... idées ? Beaucoup d'hommes ne périssent - ils pas sous le foudroiement de quelque acide moral soudainement épandu dans leur être intérieur ? Que contient cette boîte ? demanda - t - il en arrivant à un grand cabinet , dernier monceau de ...
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... nomment le cachet de Salomon . Vous le connaissez donc ? demanda le marchand , dont les narines laissèrent passer deux ou trois bouf- fées d'air qui peignirent plus d'idées que n'en auraient exprimé LA PEAU DE CHAGRIN 33.
... nomment le cachet de Salomon . Vous le connaissez donc ? demanda le marchand , dont les narines laissèrent passer deux ou trois bouf- fées d'air qui peignirent plus d'idées que n'en auraient exprimé LA PEAU DE CHAGRIN 33.
Page 34
Honoré de Balzac. fées d'air qui peignirent plus d'idées que n'en auraient exprimé les plus énergiques paroles . Existe - t - il au monde un homme assez simple pour croire à cette chimère ? s'écria le jeune homme , piqué d'entendre ce ...
Honoré de Balzac. fées d'air qui peignirent plus d'idées que n'en auraient exprimé les plus énergiques paroles . Existe - t - il au monde un homme assez simple pour croire à cette chimère ? s'écria le jeune homme , piqué d'entendre ce ...
Page 38
... idée . Jugez alors combien doit être belle la vie d'un homme qui , pouvant empreindre toutes les réa- lités dans sa pensée ... idées que je change en rêve- ries ; au lieu de les sentir , je les exprime , je les traduis ; au lieu de leur ...
... idée . Jugez alors combien doit être belle la vie d'un homme qui , pouvant empreindre toutes les réa- lités dans sa pensée ... idées que je change en rêve- ries ; au lieu de les sentir , je les exprime , je les traduis ; au lieu de leur ...
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... idées sociales , vos désirs excessifs , vos intem- pérances , vos joies qui tuent , vos douleurs qui font trop vivre ; car le mal n'est peut - être qu'un violent plaisir . Qui pourrait déterminer le point où la volupté devient un mal et ...
... idées sociales , vos désirs excessifs , vos intem- pérances , vos joies qui tuent , vos douleurs qui font trop vivre ; car le mal n'est peut - être qu'un violent plaisir . Qui pourrait déterminer le point où la volupté devient un mal et ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 101 - Je me souviens d'avoir quelquefois trempé gaiement mon pain dans mon lait, assis auprès de ma fenêtre en y respirant l'air, en laissant planer mes yeux sur un paysage de toits bruns, grisâtres, rouges, en ardoises, en tuiles, couverts de mousses jaunes ou vertes. Si d'abord cette vue me parut monotone, j'y découvris bientôt de singulières beautés. Tantôt le soir des raies lumineuses, parties de volets mal fermés, nuançaient et animaient les noires profondeurs de ce pays original.
Page 296 - Prenez mon bras, monsieur. — Non. Le sentiment que l'homme supporte le plus difficilement est la pitié, surtout quand il la mérite. La haine est un tonique, elle fait vivre, elle inspire la vengeance; mais la pitié tue, elle affaiblit encore notre faiblesse.
Page 120 - Elle parut s'amuser beaucoup en apprenant que la volonté humaine était une force matérielle semblable à la vapeur; que, dans le monde moral, rien ne résistait à cette puissance quand un homme s'habituait à la concentrer, à en manier la somme, à diriger constamment sur les âmes la projection de cette masse fluide; que cet homme pouvait à son gré tout modifier relativement à l'humanité, même les lois absolues de la nature.
Page 24 - Byron a bien reproduit par des mots quelques agitations morales; mais notre immortel naturaliste a reconstruit des mondes avec des os blanchis, a rebâti comme Cadmus des cités avec des dents, a repeuplé mille forêts de tous les mystères de la zoologie avec quelques fragments de houille, a retrouvé des populations de géants dans le pied d'un mammouth. Ces figures se dressent, grandissent et meublent des régions en harmonie avec leurs statures colossales.
Page 105 - J'avais entrepris deux grandes œuvres; une comédie devait, en peu de jours, me donner une renommée, une fortune et l'entrée de ce monde où je voulais reparaître en exerçant les droits régaliens de l'homme de génie.
Page 38 - Je me suis promené dans l'univers comme dans le jardin d'une habitation qui m'appartenait. Ce que les hommes appellent chagrins, amours, ambitions, revers, tristesse, sont pour moi des idées que je change en rêveries; au lieu de les sentir, je les exprime, je les traduis; au lieu de leur laisser dévorer ma vie, je les dramatise, je les développe, je m'en amuse comme de romans que je lirais par une vision intérieure.
Page 80 - Notre cher Rabelais a résolu cette philosophie par un mot plus bref que Carymary, Carymara; c'est Peut-être, d'où Montaigne a pris son Que sais-je...
Page 102 - J'étudiais les mousses, leurs couleurs ravivées par la pluie, et qui sous le soleil se changeaient en un velours sec et brun à reflets capricieux. Enfin les poétiques et fugitifs effets du jour, les tristesses du brouillard , les soudains pétillements du soleil, le silence et les magies de la nuit, les mystères de l'aurore, les fumées de chaque cheminée , tous les accidents de cette singulière nature m'étaient devenus familiers et me divertissaient.