La peau de chagrinLévy, 1888 - 308 pages |
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Page 1
... vieillard blême , accroupi dans l'ombre , protégé par une barricado , et qui se leva soudain en montrant une figure moulée sur un type ignoble . = W Quand vous entrez dans une maison de jeu , STERNE (Tristram Shandy, ch. CCXL ...
... vieillard blême , accroupi dans l'ombre , protégé par une barricado , et qui se leva soudain en montrant une figure moulée sur un type ignoble . = W Quand vous entrez dans une maison de jeu , STERNE (Tristram Shandy, ch. CCXL ...
Page 39
... montrant la Peau de chagrin , est le pouvoir et le vouloir réunis . Lă sont vos idées sociales , vos désirs excessifs , vos intem- pérances , vos joies qui tuent , vos douleurs qui font trop vivre ; car le mal n'est peut - être qu'un ...
... montrant la Peau de chagrin , est le pouvoir et le vouloir réunis . Lă sont vos idées sociales , vos désirs excessifs , vos intem- pérances , vos joies qui tuent , vos douleurs qui font trop vivre ; car le mal n'est peut - être qu'un ...
Page 48
... montrant les caisses de fleurs qui embau- maient et verdissaient les escaliers . — J'aime les porches bien chauffés et garnis de riches tapis , répondit Raphaël . Le luxe dès le péristyle est rare en France . Ici je me sens renaître ...
... montrant les caisses de fleurs qui embau- maient et verdissaient les escaliers . — J'aime les porches bien chauffés et garnis de riches tapis , répondit Raphaël . Le luxe dès le péristyle est rare en France . Ici je me sens renaître ...
Page 51
... montrant par un geste héroïque le majestueux , le trois fois saint et rassurant aspect que présentait la salle à manger du benoît capitaliste . Cet homme - là , reprit - il , ne s'est vraiment donné la peine d'amasser son argent que ...
... montrant par un geste héroïque le majestueux , le trois fois saint et rassurant aspect que présentait la salle à manger du benoît capitaliste . Cet homme - là , reprit - il , ne s'est vraiment donné la peine d'amasser son argent que ...
Page 54
... montrant Raphaël . J'ai cru l'en- tendre nommer Valentin . Que chantez - vous avec votre Valentin tout court ? s'écria Émile en riant . Raphaël de Valentin , s'il vous plaît ! Nous portons un aigle d'or en champ de sable cou- ronné d ...
... montrant Raphaël . J'ai cru l'en- tendre nommer Valentin . Que chantez - vous avec votre Valentin tout court ? s'écria Émile en riant . Raphaël de Valentin , s'il vous plaît ! Nous portons un aigle d'or en champ de sable cou- ronné d ...
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Expressions et termes fréquents
amant âme amou amour assez blanche bonheur cachemire canard canard siffleur cent cher cheveux choses cœur comtesse contempler coup délicieux devant Dieu dit-elle douce doute Émile enfant êtes femme figure fleurs Fodora Fœdora fortune froid gens geste heures humaine intelli j'ai j'avais j'étais Japhet jeta jeune fille jeune homme joie jolie Jonathas joueurs jour l'âme l'amour L'Auberge rouge l'homme l'inconnu laissant lord Byron luxe madame main maîtresse malade ment mille misère monde monsieur le marquis mont Dore mort mourir mouvement onagre paroles passer passion Pauline pauvre Peau de chagrin pendant pensée peut-être phaël plaisir plaisirs Planchette poëte pont des Arts Porriquet Rastignac regard rente répondit Raphaël reprit reprit-il resta réveiller riant riche rien rire rouge s'écria Raphaël s'écria-t-il sais salon savant science semblait sentiment seul silence soir sorte sourire talisman tête trouva Valentin veux vieillard vieux vin de Champagne visage voix voulait yeux
Fréquemment cités
Page 101 - Je me souviens d'avoir quelquefois trempé gaiement mon pain dans mon lait, assis auprès de ma fenêtre en y respirant l'air, en laissant planer mes yeux sur un paysage de toits bruns, grisâtres, rouges, en ardoises, en tuiles, couverts de mousses jaunes ou vertes. Si d'abord cette vue me parut monotone, j'y découvris bientôt de singulières beautés. Tantôt le soir des raies lumineuses, parties de volets mal fermés, nuançaient et animaient les noires profondeurs de ce pays original.
Page 296 - Prenez mon bras, monsieur. — Non. Le sentiment que l'homme supporte le plus difficilement est la pitié, surtout quand il la mérite. La haine est un tonique, elle fait vivre, elle inspire la vengeance; mais la pitié tue, elle affaiblit encore notre faiblesse.
Page 120 - Elle parut s'amuser beaucoup en apprenant que la volonté humaine était une force matérielle semblable à la vapeur; que, dans le monde moral, rien ne résistait à cette puissance quand un homme s'habituait à la concentrer, à en manier la somme, à diriger constamment sur les âmes la projection de cette masse fluide; que cet homme pouvait à son gré tout modifier relativement à l'humanité, même les lois absolues de la nature.
Page 24 - Byron a bien reproduit par des mots quelques agitations morales; mais notre immortel naturaliste a reconstruit des mondes avec des os blanchis, a rebâti comme Cadmus des cités avec des dents, a repeuplé mille forêts de tous les mystères de la zoologie avec quelques fragments de houille, a retrouvé des populations de géants dans le pied d'un mammouth. Ces figures se dressent, grandissent et meublent des régions en harmonie avec leurs statures colossales.
Page 105 - J'avais entrepris deux grandes œuvres; une comédie devait, en peu de jours, me donner une renommée, une fortune et l'entrée de ce monde où je voulais reparaître en exerçant les droits régaliens de l'homme de génie.
Page 38 - Je me suis promené dans l'univers comme dans le jardin d'une habitation qui m'appartenait. Ce que les hommes appellent chagrins, amours, ambitions, revers, tristesse, sont pour moi des idées que je change en rêveries; au lieu de les sentir, je les exprime, je les traduis; au lieu de leur laisser dévorer ma vie, je les dramatise, je les développe, je m'en amuse comme de romans que je lirais par une vision intérieure.
Page 80 - Notre cher Rabelais a résolu cette philosophie par un mot plus bref que Carymary, Carymara; c'est Peut-être, d'où Montaigne a pris son Que sais-je...
Page 102 - J'étudiais les mousses, leurs couleurs ravivées par la pluie, et qui sous le soleil se changeaient en un velours sec et brun à reflets capricieux. Enfin les poétiques et fugitifs effets du jour, les tristesses du brouillard , les soudains pétillements du soleil, le silence et les magies de la nuit, les mystères de l'aurore, les fumées de chaque cheminée , tous les accidents de cette singulière nature m'étaient devenus familiers et me divertissaient.