La peau de chagrinLévy, 1888 - 308 pages |
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Page 1
... voix sèche et grondeuse un petit vieillard blême , accroupi dans l'ombre , protégé par une barricado , et qui se leva soudain en montrant une figure moulée sur un type ignoble . = W Quand vous entrez dans une maison de jeu , STERNE ...
... voix sèche et grondeuse un petit vieillard blême , accroupi dans l'ombre , protégé par une barricado , et qui se leva soudain en montrant une figure moulée sur un type ignoble . = W Quand vous entrez dans une maison de jeu , STERNE ...
Page 6
... voix grêle : « Faites le jeu ! » quand le jeune homme ouvrit la porte . Le silence devint en quelque sorte plus profond , et les têtes se tour- nèrent vers le nouveau venu par curiosité . Chose inouïe ! les vieillards émoussés , les ...
... voix grêle : « Faites le jeu ! » quand le jeune homme ouvrit la porte . Le silence devint en quelque sorte plus profond , et les têtes se tour- nèrent vers le nouveau venu par curiosité . Chose inouïe ! les vieillards émoussés , les ...
Page 9
... ses billets de banque . J'ai entendu , dit - il , une voix qui me crìait dans l'oreille Le Jeu aura raison contre le désespoir de ce jeune homme . : واسية Ce n'est pas un joueur , reprit le Banquier , LA PEAU DE CHAGRIN 9 1 ...
... ses billets de banque . J'ai entendu , dit - il , une voix qui me crìait dans l'oreille Le Jeu aura raison contre le désespoir de ce jeune homme . : واسية Ce n'est pas un joueur , reprit le Banquier , LA PEAU DE CHAGRIN 9 1 ...
Page 10
... voix , celle de la mort ; enfin , perdu dans une engourdissante méditation , semblable à celle dont jadis étaient saisis les criminels qu'une char- rette conduisait du Palais à la Grève , vers cet échafaud rouge de tout le sang versé ...
... voix , celle de la mort ; enfin , perdu dans une engourdissante méditation , semblable à celle dont jadis étaient saisis les criminels qu'une char- rette conduisait du Palais à la Grève , vers cet échafaud rouge de tout le sang versé ...
Page 13
... voix sourde : Monsieur , donnez - moi ce que vous voudrez , je prierai Dieu pour vous ... Mais quand l'homme jeune eut regardé le vieillard , celui - ci se tut et ne demanda plus rien , re- connaissant peut - être sur ce visage funèbre ...
... voix sourde : Monsieur , donnez - moi ce que vous voudrez , je prierai Dieu pour vous ... Mais quand l'homme jeune eut regardé le vieillard , celui - ci se tut et ne demanda plus rien , re- connaissant peut - être sur ce visage funèbre ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 101 - Je me souviens d'avoir quelquefois trempé gaiement mon pain dans mon lait, assis auprès de ma fenêtre en y respirant l'air, en laissant planer mes yeux sur un paysage de toits bruns, grisâtres, rouges, en ardoises, en tuiles, couverts de mousses jaunes ou vertes. Si d'abord cette vue me parut monotone, j'y découvris bientôt de singulières beautés. Tantôt le soir des raies lumineuses, parties de volets mal fermés, nuançaient et animaient les noires profondeurs de ce pays original.
Page 296 - Prenez mon bras, monsieur. — Non. Le sentiment que l'homme supporte le plus difficilement est la pitié, surtout quand il la mérite. La haine est un tonique, elle fait vivre, elle inspire la vengeance; mais la pitié tue, elle affaiblit encore notre faiblesse.
Page 120 - Elle parut s'amuser beaucoup en apprenant que la volonté humaine était une force matérielle semblable à la vapeur; que, dans le monde moral, rien ne résistait à cette puissance quand un homme s'habituait à la concentrer, à en manier la somme, à diriger constamment sur les âmes la projection de cette masse fluide; que cet homme pouvait à son gré tout modifier relativement à l'humanité, même les lois absolues de la nature.
Page 24 - Byron a bien reproduit par des mots quelques agitations morales; mais notre immortel naturaliste a reconstruit des mondes avec des os blanchis, a rebâti comme Cadmus des cités avec des dents, a repeuplé mille forêts de tous les mystères de la zoologie avec quelques fragments de houille, a retrouvé des populations de géants dans le pied d'un mammouth. Ces figures se dressent, grandissent et meublent des régions en harmonie avec leurs statures colossales.
Page 105 - J'avais entrepris deux grandes œuvres; une comédie devait, en peu de jours, me donner une renommée, une fortune et l'entrée de ce monde où je voulais reparaître en exerçant les droits régaliens de l'homme de génie.
Page 38 - Je me suis promené dans l'univers comme dans le jardin d'une habitation qui m'appartenait. Ce que les hommes appellent chagrins, amours, ambitions, revers, tristesse, sont pour moi des idées que je change en rêveries; au lieu de les sentir, je les exprime, je les traduis; au lieu de leur laisser dévorer ma vie, je les dramatise, je les développe, je m'en amuse comme de romans que je lirais par une vision intérieure.
Page 80 - Notre cher Rabelais a résolu cette philosophie par un mot plus bref que Carymary, Carymara; c'est Peut-être, d'où Montaigne a pris son Que sais-je...
Page 102 - J'étudiais les mousses, leurs couleurs ravivées par la pluie, et qui sous le soleil se changeaient en un velours sec et brun à reflets capricieux. Enfin les poétiques et fugitifs effets du jour, les tristesses du brouillard , les soudains pétillements du soleil, le silence et les magies de la nuit, les mystères de l'aurore, les fumées de chaque cheminée , tous les accidents de cette singulière nature m'étaient devenus familiers et me divertissaient.