Bibliothéque portative des écrivains françois, ou choix des meilleurs morceaux extraits de leurs ouvrages, en vers. Par m. Moysant, Volume 3,Livres 3 à 4François Moysant 1803 |
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Page ii
... fables de la Fontaine et par les épigrammes de Rousseau . Ronsard qui succéda à Marot , en voulant donner à la poésie Françoise plus d'élévation et de noblesse , la replongea dans la barbarie . Il étoit réservé à Malherbe de lui donner ...
... fables de la Fontaine et par les épigrammes de Rousseau . Ronsard qui succéda à Marot , en voulant donner à la poésie Françoise plus d'élévation et de noblesse , la replongea dans la barbarie . Il étoit réservé à Malherbe de lui donner ...
Page iii
... l'usage qu'en ont fait nos deux célèbres lyriques , Malherbe et Rousseau ; ou qu'entremêlé avec d'autres de différente mesure , principalement dans le Lyrique , dans les Contes et dans les Fables . 1 2 3 4 5 Vers de 5 syllabes , ( iii )
... l'usage qu'en ont fait nos deux célèbres lyriques , Malherbe et Rousseau ; ou qu'entremêlé avec d'autres de différente mesure , principalement dans le Lyrique , dans les Contes et dans les Fables . 1 2 3 4 5 Vers de 5 syllabes , ( iii )
Page iv
... Fables où il peuvent être très - heureusement placés . En voici deux exem- ples pris dans la Fontaine . Mais qu'en sort - il souvent ? Du vent . L'homme au trésor arrive , et trouve son argent Absent . De nos jours on a été plus loin ...
... Fables où il peuvent être très - heureusement placés . En voici deux exem- ples pris dans la Fontaine . Mais qu'en sort - il souvent ? Du vent . L'homme au trésor arrive , et trouve son argent Absent . De nos jours on a été plus loin ...
Page vii
... fable : aussi le trouve - t - on souvent dans la Fontaine , et il y est une beauté , parce qu'il donne à son style un naturel , une aisance , une mollesse et cet abandon qui est une grâce de plus dans ce poëte de la nature . Après avoir ...
... fable : aussi le trouve - t - on souvent dans la Fontaine , et il y est une beauté , parce qu'il donne à son style un naturel , une aisance , une mollesse et cet abandon qui est une grâce de plus dans ce poëte de la nature . Après avoir ...
Page xiii
... fables , les contes , les chansons , les épigrammes , & c . 10 . Les vers à rimes croisées forment ordinairement les stances qui sont un cer tain nombre de vers après lequel le sens est fini . Une stance ne peut avoir ai moins de quatre ...
... fables , les contes , les chansons , les épigrammes , & c . 10 . Les vers à rimes croisées forment ordinairement les stances qui sont un cer tain nombre de vers après lequel le sens est fini . Une stance ne peut avoir ai moins de quatre ...
Expressions et termes fréquents
ACOMAT AGAMEMNON aimable aime ALCESTE âme amour Apollon ARNOLPHE ATRÉE avoit BALIVEAU beau beauté belle bonheur BURRHUS C'étoit CENONE chanter charmes cher CHICANEAU ciel cieux Cinna cœur COMTESSE connois connoître courroux CRISPIN cruel Cythère dieu dieux discours donne douceur doux encens enfans enfin esprit êtes étoient étoit Fable fleurs FLORIMOND foible fortune fureur gens GERONTE gloire goût Hélas héros heureux homme Ismène j'ai j'en jamais jour Jupiter l'académie Françoise l'amour l'esprit l'univers laisse LISETTE LISIMON lois long-temps Macare madame MAHOMET main maître malheureux maux MERCURE Molière monde monsieur mort mortels neuf sœurs ORGON ORONTE OSMIN ouvrages paix parle paroître passe père PHEDRE PHILINTE philosophie plaire plaisir plaisirs pleurs poésie poëte qu'un raison RHADAMISTE rien rime rois Rome sage sais sang seigneur SERTORIUS seul soins sort SOSIE Sylla talens temple tendre THYESTE TRISSOTIN triste VADIUS VALERE vertu veux Voilà vois voit voix Voltaire yeux
Fréquemment cités
Page xvi - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois.
Page 205 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 43 - En courroux, comme vous, on ne me voit point être; Je prends tout doucement les hommes comme ils sont, J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font; Et je crois qu'à la Cour, de même qu'à la ville, Mon flegme est philosophe, autant que votre bile.
Page 42 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; Je ne trouve partout, que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 112 - Vous ne démentez point une race funeste; Oui, vous êtes le sang d'Atrée et de Thyeste : Bourreau de votre fille, il ne vous reste enfin Que d'en faire à sa mère un horrible festin.
Page 112 - N'a pas, en le traçant, arrêté votre main ? Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs prouver votre tendresse ? Où sont-ils ces combats que vous avez rendus ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? Voilà par quels témoins il fallait me prouver, Cruel, que votre amour a voulu la sauver.
Page 205 - Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 52 - Ces gens qui, par une âme à l'intérêt soumise, Font de dévotion métier et marchandise, Et veulent acheter crédit et dignités A prix de faux clins d'yeux et...
Page 43 - Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages ; Elle veut aux mortels trop de perfection : Il faut fléchir au temps sans obstination ; Et c'est une folie, à nulle autre seconde, De vouloir se mêler de corriger le monde...
Page 169 - Un clerc, pour quinze sous, sans craindre le holà, Peut aller au parterre attaquer Attila ; Et, si le roi des Huns ne lui charme l'oreille, Traiter de visigoths tous les vers de Corneille.