Bibliothéque portative des écrivains françois, ou choix des meilleurs morceaux extraits de leurs ouvrages, en vers. Par m. Moysant, Volume 3,Livres 3 à 4François Moysant 1803 |
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... qu'on nomme Alexandrins doiyent ce nom , selon une tradition assez incertaine , à un poëme intitulé Alexandre , où ce vers est employé pour la première fois . On les nomme aussi Héroïques , parce que le rhythme en étant noble , ferme et ...
... qu'on nomme Alexandrins doiyent ce nom , selon une tradition assez incertaine , à un poëme intitulé Alexandre , où ce vers est employé pour la première fois . On les nomme aussi Héroïques , parce que le rhythme en étant noble , ferme et ...
Page iv
... Qu'arro - se la - Seine , 1 2 3 4 5 de deux pieds et demi . Cherchez - qui ... en juger par la charmante allégorie d'où sont tirés les vers qui servent de ... en sont composées soient courtes , " comme la difficulté de se resserrer dans ...
... Qu'arro - se la - Seine , 1 2 3 4 5 de deux pieds et demi . Cherchez - qui ... en juger par la charmante allégorie d'où sont tirés les vers qui servent de ... en sont composées soient courtes , " comme la difficulté de se resserrer dans ...
Page ix
... qu'il n'est pas permis à un poëte de passer . Il n'est personne qui ne sente que l'oreille n'est point satisfaite quand on fait rimer deux mots dont la quantité est différente , et qu'en consé- quence Despréaux et Racine ont manqué à ...
... qu'il n'est pas permis à un poëte de passer . Il n'est personne qui ne sente que l'oreille n'est point satisfaite quand on fait rimer deux mots dont la quantité est différente , et qu'en consé- quence Despréaux et Racine ont manqué à ...
Page xiii
... en trois choses . stance ait un sens complet et fini au dernier vers . stance peut emjamber sur l'autre ; mais en ... qu'en parlant des stances de la poésie Italienne . Il y a aussi des stances de cinq , de sept et de neuf vers . Un ...
... en trois choses . stance ait un sens complet et fini au dernier vers . stance peut emjamber sur l'autre ; mais en ... qu'en parlant des stances de la poésie Italienne . Il y a aussi des stances de cinq , de sept et de neuf vers . Un ...
Page xiv
... en faire naître de nouvelles et d'aussi heureuses . Si l'Ode est libre dans sa forme , il n'en est pas ainsi du Sonnet ; il est assujetti à des règles si sévères , qu'il n'est pas étonnant qu'entre mille , on en trouve à peine un ou ...
... en faire naître de nouvelles et d'aussi heureuses . Si l'Ode est libre dans sa forme , il n'en est pas ainsi du Sonnet ; il est assujetti à des règles si sévères , qu'il n'est pas étonnant qu'entre mille , on en trouve à peine un ou ...
Expressions et termes fréquents
ACOMAT AGAMEMNON aimable aime ALCESTE âme amour Apollon ARNOLPHE ATRÉE avoit BALIVEAU beau beauté belle bonheur BURRHUS C'étoit CENONE chanter charmes cher CHICANEAU ciel cieux Cinna cœur COMTESSE connois connoître courroux CRISPIN cruel Cythère dieu dieux discours donne douceur doux encens enfans enfin esprit êtes étoient étoit Fable fleurs FLORIMOND foible fortune fureur gens GERONTE gloire goût Hélas héros heureux homme Ismène j'ai j'en jamais jour Jupiter l'académie Françoise l'amour l'esprit l'univers laisse LISETTE LISIMON lois long-temps Macare madame MAHOMET main maître malheureux maux MERCURE Molière monde monsieur mort mortels neuf sœurs ORGON ORONTE OSMIN ouvrages paix parle paroître passe père PHEDRE PHILINTE philosophie plaire plaisir plaisirs pleurs poésie poëte qu'un raison RHADAMISTE rien rime rois Rome sage sais sang seigneur SERTORIUS seul soins sort SOSIE Sylla talens temple tendre THYESTE TRISSOTIN triste VADIUS VALERE vertu veux Voilà vois voit voix Voltaire yeux
Fréquemment cités
Page xvi - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois.
Page 205 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 43 - En courroux, comme vous, on ne me voit point être; Je prends tout doucement les hommes comme ils sont, J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font; Et je crois qu'à la Cour, de même qu'à la ville, Mon flegme est philosophe, autant que votre bile.
Page 42 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; Je ne trouve partout, que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 112 - Vous ne démentez point une race funeste; Oui, vous êtes le sang d'Atrée et de Thyeste : Bourreau de votre fille, il ne vous reste enfin Que d'en faire à sa mère un horrible festin.
Page 112 - N'a pas, en le traçant, arrêté votre main ? Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs prouver votre tendresse ? Où sont-ils ces combats que vous avez rendus ? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? Voilà par quels témoins il fallait me prouver, Cruel, que votre amour a voulu la sauver.
Page 205 - Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 52 - Ces gens qui, par une âme à l'intérêt soumise, Font de dévotion métier et marchandise, Et veulent acheter crédit et dignités A prix de faux clins d'yeux et...
Page 43 - Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages ; Elle veut aux mortels trop de perfection : Il faut fléchir au temps sans obstination ; Et c'est une folie, à nulle autre seconde, De vouloir se mêler de corriger le monde...
Page 169 - Un clerc, pour quinze sous, sans craindre le holà, Peut aller au parterre attaquer Attila ; Et, si le roi des Huns ne lui charme l'oreille, Traiter de visigoths tous les vers de Corneille.