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BOURSE DE PARIS DU 15 AVRIL.

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jeunes personnes, aux et vierges consacrées au Seigneur.
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Cette Maison, placée sous l'honorable patronage de La Mode, se charge d'expédier dans les départemens et à l'étranger les objets de toute nature que l'on désire tirer directement de Paris. Le succès qu'elle obtient tous les jours s'explique par son zèle, son exactitude et le bon goût qui pré

side à ses envois.

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MM. les Ecclésiastiques qui auroient besoin d'ornemens d'église, de quel. que genre qu'ils soient, peuvent accorder toute leur confiance à cette

maison.

Les lettres doivent être affranchies et adressées à M. LASSALLE et COMP., rue du Helder, 25, à Paris.

A partir du 1er mai, les bureaux seront transférés rue Taitbout, 28.

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Les destinées du christianisme, par
M. labbé Polge ; Aix, in-8°.

L'auteur, qui est professeur de dogme à la Faculté de théologie d'Aix, s'excuse de traiter un si grand sujet;

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nous procure tous les avantages que notre siècle estime et recherche. Notre siècle en effet aime les sciences, a besoin de principes qui règlent les devoirs de la vie, est passionné pour la liberté, est avide de gloire, sou

nisine favorise les sciences et en dirige les progrès; il trace à l'homme

tient. Il est ami de toutes les gloires pures, de celle des sciences et des arts, de celle de la bienfaisance, de celle de la sainteté ; tout cela disparoitroit avec le christianisme. Enfin, il donne et maintient la tranquillité dans la famille et dans l'état.

mais il étoit las, dit-il, d'entendre ré-haite la tranquillité. Or, le christia-péter que le christianisme s'en alloit mourant, et il a voulu montrer que la religion étoit pleine de vie et d'es- ses devoirs, et rien ne sauroit rempérance. Dans son introduction, il es- placer son influence. Il a donné au quisse un tableau rapide du chris-monde la liberté véritable, et la maintianisme toujours souffrant, toujours combattant et toujours triomphant. Les empereurs, l'arianisme, d'autres sectes, Mahomet, le protestantisme, la philosophie moderne, lui livrent successivement des assauts, auxquels il a survécu. Aujourd'hui, c'est par l'indifférence et le dédain qu'on veut le combattre. Le vrai chrétien se fie sur les promesses faites à l'Eglise. Il voit dans le passé une garantie de l'avenir. Le christianisme poursuivra sa carrière, il fera encore le bonheur de la société et des individus. D'ailleurs que mettroit-on à sa place? Les hommes ont assez montré à cet égard leur impuissance. Tous doivent desirer que la religion vive pour leur tranquillité, leur soutien, leur consolation et leur bonheur. L'ouvrage est divisé en deux par-sent devant lui. ties. Dans la première l'auteur montre que le christianisme est parfaitement en rapport avec les besoins de notre siècle, et dans la seconde qu'il est dans un état prospère et au sein de belles espérances. La première partie a sept chapitres qui ont pour but de faire voir que le christianisme Tome CI. L'Ami de la Religion.

La seconde partie a également sept chapitres où l'auteur établit qu'il y a encore beaucoup de foi, notamment en France, que d'éclatantes conversions ont eu lieu en divers pays, que le christianisme compte beaucoup de défenseurs, et qu'il y a du zèle pour sa cause dans le clergé, et même dans le monde et parmi la jeunesse; que les hommes de génie sont pour le christianismè, que le monde intelligent se range sous sa bannière et que les erreurs s'abais

M. l'abbé Polge remplit ce cadre par des développemens intéressans. Les faits qu'il cite, les témoignages qu'il a recueillis, les réflexions dont il les accompagne, sont d'un esprit aussi sage qu'éclairé. Il réfute, chemin faisant, les assertions de quelques modernes égarés par les opi

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nions de leur siècle. Nous citerons exagération que l'on nous parle de 200,000 ou 250,000 abjurations qui ont eu lieu à Londres. Je suis étonné aussi que M. Polge répète le conte fabuleux de 30 chapelles catholiques il y a quarante ans, et de 510 au

entr'autres cette note sur M. Thierry: • Nous croyons devoir rappeler ici que M. Augustin Thierry a travesti complète ment l'histoire de la conversion des Anglais, malgré Bède et Lingard, dont il vante d'ailleurs le mérite et les connois-jourd'hui. Je crois avoir détruit cette sances historiques. Il calomnie le pape estimation évidemment exagérée. saint Grégoire, et saint Augustin, l'apôtre J'en dis autant des 52 séminaires en de l'Angleterre. D'après lui, saint GréAngleterre. goire n'envoya des missionnaires que par ambition, que pour étendre la domination romaine, et il accuse saint Augustin de s'être vengé d'un manque de respect par la mort de 200 moines. Malheureusement pour M. Thierry, la réputation de saint Grégoire est appuyée sur des monumens inattaquables, et il vient trop tard avec ses autorités infidèles et tronquées. Quant à saint Augustin, il étoit mort lorsque M. T. le représente se vengeant si cruellement de ces pauvres moines. Mais il est tant d'écrivains qui font des romans, et qui les intitulent: Histoire

ou lettres sur l'histoire ! »

Ailleurs l'auteur réfute M. Lerminier et un écrivain qui a déçu si cruellement les espérances des amis de la religion.

Il est à regretter qu'on ait estropié à l'impression tant de noms étrangers. On parle de l'établissement des Jésuites à Stomphont ; tout le monde sait que c'est Stonyhurst. De même Somers pour Somerstown, Abordem pour Aberdeen, Haity pour Laity, Schwintz et Zergovie pour Schwitz et Turgovie, etc. Ailleurs, l'univers s'étonne de se trouver à rien. Ici l'erreur est visible, c'est une faute d'impression. Mais ces fautes sont désagréables à la lecture, et quelques-unes même auroient mérité des

cartons.

La foi, l'espérance et la charité, opposées à l'indifférence, au désespoir et à l'égoïsme du siècle; par M. l'abbé Le Guillou. In-18.

L'auteur commence par des consi

Nous prévenons M. l'abbé Polge qu'il a accordé beaucoup trop de confiance à un auteur peu exact et peu sûr, M. Rubichon, dans son livre, De l'action du clergé dans les sociétés modernes. Il cite d'autres auto-dérations préliminaires où il jette un rités non moins suspectes. Ainsi la Revue Britannique prétend que le nombre des catholiques à Londres et dans les environs étoit de 83,000 en 1820, et de 133,000 en 1826; ce qui feroit une augmentation de 50,000 en six ans. On ne donne point de preuves de cet accroissement prodigieux, et quoique depuis deux ans il soit venu successivement un grand nombre d'Irlandais s'établir à Londres, il est difficile de croire qu'il en soit venu autant. C'est avec la même

coup d'œil sur l'état de la société et sur le mal profond qui la mine. Il est effrayé des crimes qui se commettent, des faits honteux dont retentissent les tribunaux, de ceux que signale la presse, et de tant d'autres qui échappent à la publicité et qu'on entrevoit dans les ténèbres où ils se cachent. Le duel, le suicide, les tristes conséquences du jeu, du luxe et du vice, des procès immondes des débats scandaleux, des crimes privés et publics, tous les excès des

passions et de la vengeance, voilà le triste tableau de nos progrès en civilisation.

M. l'abbé Le Guillou convient qu'il y a eu dans tous les temps des désordres et des scandales, mais il trouve à ceux de notre temps un caractère particulier. Il parcourt les différentes classes de la société et s'afflige de tout ce qu'il y découvre. Il se plaint entr'autres de la licence de la presse, et il faut bien avouer qu'il ne la juge pas trop sévèrement et qu'il n'en exagère pas les abus.

ter les dangers de la corruption du siècle.

Le volume est terminé par des pratiques et prières sur la dévotion à la croix, à la sainte Vierge et au sacré Coeur. Il est accompagné de gravures fort bien exécutées et porte une approbation de M. l'Archevêque.

Le même auteur vient de publier une seconde édition de sa Neuvaine à Marie et livre complet de prières ; un fort volume in-18. Ce volume est très-complet. Il contient les prières du matin et du soir, pour la confession et la communion, le petit office de la Conception immaculée de la sainte Vierge, un recueil de vingtune litanies en l'honneur du SaintEsprit, de Jésus enfant, du saint Sacrement, pour des pratiques pieuses et pour différens saints et saintes, des prières pour divers objets, entr'autres pour obtenir une bonne mort, une neuvaine pour la même

Le remède à tant de maux seroit la religion. Il faudroit la connoître, l'étudier, la pratiquer. Il faudroit prier Dieu de susciter des hommes puissans en œuvres et en paroles, supprimer cette peste des mauvais livres qui corrompent les générations. L'auteur trace une esquisse de physiologie morale d'après l'Ecriture sainte et les Pères de l'Eglise, et montre l'admirable économie de la religion chrétienne pour aider l'hom-fin, une autre neuvaine en l'honneur me à atteindre sa fin dernière.

Un discours sur la nécessité et la perpétuité de la foi sert d'introduction. L'auteur traite ensuite séparé-| ment de la foi, de l'espérance et de h charité. Là il a cru pouvoir s'éloigner du style ordinaire des livres de piété, et a adopté un genre et des images qu'il a pensé convenir au goût du siècle.

La conclusion est un discours sur l'économie des dons de l'Esprit saint et des sacremens de l'Eglise. Il y a de fort bonnes choses dans ce discours, qui tend à vivifier la fói, à soutenir l'espérance et à enflammer

la charité.

Un épilogue montre la nécessité pour l'homme, de bien s'instruire de la religion et de veiller pour évi

de la sainte Vierge, et des neuvaines pour se préparer à quelquesunes de ses fetes; enfin, des prières détachées que nous ne pouvons cer→ tifier ici.

Ce volume est aussi orné de gravures et porte deux approbations de M. l'Archevêque de Paris et de M. l'archevêque de Tours. Elles recommandent l'ouvrage aux fidèles, comme propre à entretenir la dévotion à la sainte Vierge.

NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES. ROME. Le lundi de Pâque, le prince héréditaire de Bavière a visité le collége de la Propagande. Le prince a passé environ trois heures à examiner tout ce que la bibliothèque, et surtout le musée Borgia, renferment de rare et d'intéressant. Il s'est

montré là connoisseur en objets d'art | vernement recule devant des téet d'érudition. Il a parcouru en dé-moignages d'une hostilité que l'estail l'établissement et a voulu voir prit de parti entretient et fomente. jusqu'aux dortoirs des élèves, qui lui ont été présentés au nombre de 122. Le prince en a entretenu plusieurs dans leur propre langue. Un élève Chinois l'a complimenté dans sa langue maternelle, et a tracé ensuite en sa présence, sur une feuille de papier de Chine, le compliment qu'il venoit de prononcer. Le prince, toujours accompagné du Père Figari, recteur du collège, et des autres Jésuites, a donné les plus grands éloges à l'établissement sous tous les rapports, et a répété plusieurs fois : La Propagande doit nous intéresser surtout, nous autres princes catholiques.

cano

On a appris un trait de charité de M. l'évêque de Nancy, de la bouche même de celui qui en a été l'objet. Lors de son départ de Rome, en dernier lieu, le prélat rencontra sur la route de Civita-Vecchia une voiture de voyageurs qui étoit versée ; le postillon, couché sous le porteur, avoit le bras cassé en trois endroits. M. de Janson mit aussitôt pied à terre avec ses compagnons, aida luimême à relever la voiture, les chevaux et tout ce qui étoit à terre. Le charitable évêque donna surtout ses soins au pauvre postillon et voulut le porter dans son propre équipage. Il le ramena à Civita - Vecchia, ainsi les autres voyageurs. Là que

PARIS. La solennité de la nisation que l'on prépare à Rome il ne quitta le malheureux blessé pour le mois prochain y attire beau-qu'après l'avoir déposé en lieu sûr coup d'étrangers. Il en est déjà arrivé, et lui avoir laissé une forte aumône. et l'on sait que de divers pays on doit s'y rendre pour le même objet. Des évêques ont fait retenir leur logement. C'est à tort que quelques journaux ont dit que la cérémonie auroit lieu le 26 du présent mois. Elle est annoncée pour le 26 mai, qui sera le dimanche de la Trinité.

M. l'évêque de Blois a adressé, dès le 25 mars, une circulaire à ses curés pour leur recommander de faire une quête dans leurs églises en faveur des plus pauvres victimes du tremblement de terre de la Martinique.

Une lettre pastorale de M. l'évêque de Viviers est relative à la Propagation de la Foi. Le prélat se félicite de ce que la première idée de cette belle œuvre a été conçue par

Les craintes que nous avions exprimées sur la coadjutorerie de Nancy ne se sont que trop réalisées. La nomination de M. Menjaud a encore excité en dernier lieu des manifestations d'opposition. On ne peut s'ex-un prêtre du diocèse. Cette œuvre pliquer ces préventions opiniâtres à l'égard d'un ecclésiastique qui n'étoit connu à Nancy que par la douceur de son caractère. Etranger aux débats politiques, M. Menjaud n'avoit froissé personne, et il faut une grande susceptibilité pour prendre ombrage d'un choix qui pouvoit être plutôt un moyen de rapproche ment et un signal de paix. Quoi qu'il en soit, il paroît que le gou

s'est accrue, et le diocèse de Viviers y a pris une grande part. Mais ce zèle peut encore devenir plus vif. Ici M. l'évêque trace le tableau du triste état des pays infidèles. Des missionnaires vont y porter le flambeau de la foi. Il s'agit de leur frayer la route et de leur procurer le morceau de pain qui doit les soutenir pendant le voyage. N'est-ce pas un grand avantage de pouvoir s'associer à

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