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rant de la journée; des prières avant et après la lecture, le travail et le repas; des exercices pour les sacremens de pénitence et d'eucharistie, quelques détails sur les indulgences, un exercice pour la messe, de petits offices pour chaque jour de la semaine, différentes espèces de litanies, les vêpres du dimanche, les prières du salut, des hymnes et des proses, des prières pour le chemin de la croix, pour le rosaire et le scapulaire, une préparation à la mort, enfin un abrégé de la doctrine chrétienne.

L'anteur, qui n'aspire qu'à être utile, a puisé partout où il a trouvé du bou. Il a soumis son livre à l'examen de M. l'abbe Frère, chanoine de Paris, qui l'a encouragé à le faire paroître. De plus, l'ouvrage porte une approbation de M. l'abbé Falize, grand-vicaire de Bayeux, chargé par M. l'évêque de porter un ju

On lit dans le Sun que la convention nationale continue à tenir de fréquentes séances, et que M. Feargus O'Connor a dit récemment que si le titre de club jaco bin pouvoit être avantageux, il faudroit prendre sans hésiter cette dénomination. Il paroît que les anarchistes n'adopteront de nouvelles mesures qu'après la présen-gement sur ce recueil. M. l'abbé Falize tation au parlement d'une pétition en faveur de la charte du peuple.

Le duc régnant de Brunswick doit se rendre prochainement en Italie. Le palais d'hiver de Saint-Pétersbourg est depuis un mois entièrement reconstruit.

M. de Meyendorff, ministre russe à Stuttgard, va remplacer à Berlin M. de Ribeaupierre, qui sera, dit-on, nommé maréchal de la future cour du grand duc héritier.

Une lettre du Caire, du 20 mars, publiée par la Gazette d'Augsbourg, dit qu'on y a reçu la nouvelle de la mort du général Allard à Lahore. Le général Allard étoit, dit-on, au moment de revenir en France.

MANUEL DU CHRÉTIEN FERVENT, et Recueil d'exercices, de prières pour les jours de la semaine et les principales circonstances de la vie. In-12.

L'auteur a voulu faire un recueil aussi complet que possible de prières pour toutes les situations et les besoins. Il donne d'abord les prières du matin et du soir, des prières et réflexions pour le cou

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déclare que ce Manuel lui a paru propre à édifier les fidèles..

Puisse l'estimable et pieux auteur, qui n'a pas voulu être connu, et dont nous respectons le secret, goûter la consolation qu'il mérite, de voir son livre contribuer à la sanctification des chrétiens, et exciter les ames ferventes à travailler à leur perfection.

Le Gérant, Adrien Le Clère,

BOURSE DE PARIS DU 26 AVRIL.

CINQ p. 0/0. 110 tr. 85 c

TROIS p. 0/0. 81 fr. 50 c.
QUATRE p. 0/0, j. de sept. 101 fr. 70 c.
Quatre 1/2 p. 0/0, j. de sept. 000 fr. 00 c.
Act. de la Banque. 2700 fr. 00 c.

Rente de la Ville de Paris. 0 0 fr. Co c.
Oblig. de la Ville de Paris, 1192 fr. 50 e.
Caisse hypothécaire. 797 fr. 50 c.
Quatre canaux 1252 fr, 50 c.
Rentes de Naples. 101 fr. 65 c
Emprunt romain. 103 fr. 1,2
Emprunt Belge 040 fr. 0,0
Emprunt d'Haïti. 420 fr. 00 c.
Rente d'Espagne 5 p. 0/0. 20 fr. 3/4
PARIS.

IMPRIMERIE D'AD. LE CLERE ET C'
rue Cassette, 29.

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Exposition du droit et du fait avec des principe d'où tout découle, et audocumens authentiques, en réponse à quel on peut rapporter toutes les la déclaration et au mémoire du gouvernement prussien, publiée dans prétentions et assertions du gouverla Gazette d'Etat de Berlin du 31 dé-nement prussien, savoir que l'Eglise

cembre 1838.

dépend du pouvoir de l'état sur les objets relatifs à la religion. On veut Tel est le titre d'un recueil offi- en conséquence que l'autorité royale ciel qui vient de paroître à Rome, à puisse donner des ordres sur des l'imprimerie de la secrétairerie d'état, points de religion, même en opposiet qui forme un in-4° de 120 pages, tion avec les lois de l'Eglise, qui doi35 pour l'Exposition, et 85 pour les vent céder à celles de l'état. On veut documens. C'est une réponse à la dé- que dans le conflit des unes avec claration prussienne que nous avons les autres, les évêques, le clergé et donnée dans ce Journal, numéro du le peuple catholique soient tenus de 8 janvier. Cette déclaration étoit sui- suivre, non les lois de l'Eglise, vie d'un mémoire sur la discipline en mais celles du royaume. On prétend vigueur dans les provinces orientales que non-seulement aucun évêque en de Prusse, touchant les mariages Prusse ne peut faire des réglemens mixtes. Nous comptions insérer ce sur les affaires de la religion et de méinoire, nous en avons été succes-l'Eglise sans la permission du gousivement empêché par l'abondance des matières. Au surplus, il n'eût pas appris grand'chose à nos lecteurs; car il ne coutient guère sur les mariages mixtes, que ce qu'on a déjà vu dans les pièces du gouvernement relatives à l'affaire de Co-être publiée et obliger dans le royaulogne. D'ailleurs, on en retrouvera quelques citations dans le présent recueil.

L'Exposition romaine se compose de deux parties distinctes: 1° d'une réponse à la déclaration de la Gazette de Berlin; 2o de nombreuses pièces justificatives. La réponse, qui forme 35 pages, est datée de la secrétairerie d'état, le 11 avril 1839.

L'Exposition remarque d'abord que la déclaration prussienne présente comme incontestable une maxime erronée qui est comme le

Tome CI. L'Ami de la Religion.

vernement, ni déposer un ecclésiastique, mais que le Saint-Siége même ne peut exercer dans les autres états aucune autorité législative, puisque même dans les matières de doctrines. aucune décision pontificale ne peut

me, sans le consentement du gouvernement. Enfin on prétend que le souverain temporel peut empêcher les catholiques d'adresser au chef de l'Eglise les actes de leur soumission à ses décisions, à moins qu'ils n'aient la permission du roi, et on exige en conséquence que les évêques et le clergé ne recourent au Saint-Siége que par le canal du gouvernement, pour demander des instructions sur le dogme et la discipline, et n'aient aucune communication avec Rome que par l'intervention de l'état.

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Ce n'est pas tout; on déclare que le prince ne renoncera jamais à un' seul de ces droits, et qu'aucun pouvoir sur la terre ne peut l'empêcher de les soutenir. L'on veut que les catholiques se félicitent des formes bienfaisantes d'un ordre de choses où l'Eglise même trouve une garantie de son existence et de sa prospérité. On s'élève contre les inculpations et les exigences des deux allocutions du Saint-Père, et on dit qu'elles ne tendent qu'à étendre le pouvoir ecclésiastique d'une manière inconciliable avec les droits du sou verain et à accroître la scission entre l'état et l'Eglise.

exiger qu'ils observent non les lois de l'Eglise, mais celles du royaume, qu'ils obéissent non à leurs pasteurs, mais au gouvernement séculier, et rompre leurs liens avec leur chef naturel?

Il n'est point vrai que le SaintSiége veuille étendre son pouvoir d'une manière inconciliable avec les droits du souverain, ni qu'il veuille exercer dans les autres états l'autorité législative, hors du cercle de ses attributions ecclésiastiques. C'est le gouvernement prussien qui s'arroge des droits contraires à la constitution immuable de l'Eglise et à la foi même des traités. C'est lui qui conteste publiquement au Saint-Siége le droit de porter des lois sur des objets religieux. Le Saint-Père ne fait que défendre ses droits essentiels ; c'est pour lui un devoir. C'est pour cela

Le Saint-Siége comprend qu'il est inutile de réfuter la maxime de la dépendance de l'Eglise envers l'état. Mais la déclaration prussienne prouve que le Saint-Père étoit bien fondé à réclamer dans l'allocution du 13 sep-qu'il a réclamé dans les allocutions du tembre contre un système qui tend à détacher les catholiques des états prussiens du centre de l'unité. C'est le gouvernement qui seroit alors le centre de l'unité pour tout le royaume. Il établiroit une église nouvelle qui seroit tout autre que catholique. Ce seroit une constitution tout opposée à celle du divin fondateur de l'Eglise. L'Eglise par son institution est une. Le Fils de Dieu n'a établi qu'un troupeau; il n'en a pas confié la direction aux princes de la terre. Il a donné à son Eglise un chef dont le pouvoir s'étend sur tout le monde catholique.

Le roi de Prusse a trouvé l'Eglise catholique établie dans ses états, et doit lui laisser la forme, la constitution et les principes qu'elle avoit. Il a garanti aux catholiques de ses états leurs droits et leurs priviléges; peutil actuellement les en dépouiller,

10 décembre 1837 et du 13 septembre 1838. C'est pour cela qu'il est obligé de réclamer de nouveau contre tout ce qui se trouve d'erroné et d'injurieux à la liberté et à l'autorité de l'Eglise dans le manifeste prussien, et de protester que si ce gouvernenient ne veut point renoncer à aucun de ses prétendus droits, bien moins eucore Sa Sainteté ne veut manquer à ancun des devoirs de son autorité supreme et de son apostolat universel.

Cependant Sa Sainteté ne doit que rejeter avec horreur le plus léger soupçon de sentimens et d'intentions qui ne seroient pas conformes à la maxime de soumission entière à laquelle les sujets sont obligés, dans l'ordre civil, envers la puissance temporelle. De quoi s'agissoit-il dans la question agitée entre le Saint-Siége et le gouvernement prussien? Tout

se réduisoit à savoir si le clergé ca- derniers, ne manquent point à la fidé lité due au souverain dans l'ordre temporel, mais ils satisfont à la grande obligation d'obéir d'abord à Dieu. Le chef de l'Eglise, chargé de la gouverner et de la défendre, n'excite point à la révolte en réclamant les droits qui lui ont été transmis; il remplit un devoir sacré. Que si sa voix est mal comprise et qu'il survienne des troubles dans l'ordre politique, il en seroit très-affligé et les désavoueroit et les blâmeroit hautement; mais le bon sens et la raison publique décideroient s'il faut les lui attribuer, ou au gouvernement qui l'a réduit à la nécessité d'élever la voix.

tholique devoit assister et coopérer aux mariages mixtes. Mais c'est-là un point tout spirituel et ecclésiastique. A qui en appartenoit la décision? à l'Eglise ou à un gouvernement protestant? Quelle doit être la conduite du clergé? doit-il se conformer à ce qui a été prescrit par l'Eglise, ou à ce qui a été ordonné par l'état? Qui violente ici les consciences et blesse la liberté? est-ce le Saint-Siége et les évêques, qui, suivant leurs devoirs, inculquent et imposent au clergé l'uniformité de la doctrine et de la discipline de l'Eglise, ou le cabinet prussien, qui, par des menaces ou des mesures de rigueur, impose au clergé l'assujétissement aux lois du royaume?

Du reste, on va voir par des documens authentiques, quelle a été la conduite du Saint-Siége, ainsi que de l'archevêque et du clergé de Gnesné et de Posen, dans les dernières conjonctures.

Tel est l'extrait du préambule de l'Exposition pontificale. Le reste est divisé en deux parties. La première est l'exposé historique de tout ce qui s'est passé sur les mariages mixtes entre l'archevêque de Gnesne et le gouvernement prussien. La deuxième partie est relative au fait de l'abbé

La religion catholique non-seule ment professe la maxime de parfaite fidélité et soumission à la puissance temporelle dans l'ordre civil, mais elle inculque cette obligation même dans le cas de vexations en matière de religion. Le Saint-Siége a toujours mis cette maxime en pratique. Ses actes et son langage le prouvent. On pourroit citer ici l'encyclique du 15 août 1832, et d'autres documens et rescrits publics, Mais la maxime de fidélité et de soumission à la puis-Spinelli et à quelques autres circonsance temporelle dans l'ordre civil n'autorise point la désobéissance envers l'autorité de l'Eglise dans l'ordre religieux. Il faut obéir aux hommes, mais il faut d'abord obéir à Dieu, et c'est obéir à Dieu que d'observer les lois de l'Eglise, qui, dans les cho-prussien a poussé la rigueur, l'arbises de religion, ne tient son autorité traire et son système arrêté d'asservisque de Dieu. Si donc la puissance sement du clergé. séculière se permet de faire, sur les affaires religieuses, des réglemens en opposition avec ceux de l'Eglise, les catholiques, qui observent ces

stances liées avec ce fait. Nous tâcherons de donner successivement une idée de ces deux parties qui sont si importantes pour l'histoire ecclésiastique de notre époque, et qui montrent jusqu'à quel point le cabinet

A la suite de l'Exposition sont 72 pièces justificatives. La correspon dance entre l'archevêque de Gnesne et le gouvernement prussien en for

me une grande partie. On y trouve | administrera ensuite le sacrement de

aussi beaucoup de notes échangées entre le cardinal secrétaire d'état et le chargé d'affaires de Prusse à Rome.

NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES. PARIS. Le samedi 27 avril au soir, a eu lieu au séminaire des Missions-Etrangères la cérémonie d'usage au départ des missionnaires. Elle avoit attiré beaucoup de monde, et la chapelle s'est trouvée trop petite pour l'affluence des fidèles. M. l'évêque d'Hermopolis assistoit à la cérémonie. M. l'abbé Dubois a fait le discours. On a baisé les pieds des missionnaires partans, et tous les assistans ont fait des vœux pour le succès des travaux de ces jeunes et courageux apôtres. Les missionnaires sont partis le lendemain soir. Voici leurs noms et leurs destinations respectives.

Pour la mission des Malabares, MM. Jacques Roger, du diocèse de Bayeux; Pierre Richon, du diocèse de Tarentaise en Savoie, et Louis Mathian, du diocèse de Grenoble.

Pour la mission de Siam, MM. Aimé Dupont, du diocèse d'Arras, et Jean-Marie Beurel, du diocèse de

Saint-Brieuc.

Pour les missions de Chine, MM. Jean-Joseph Ferréol, du diocèse d'Avignon, et Louis Taillandier,

du diocèse du Mans.

Ces sept missionnaires vont s'embarquer à Bordeaux sur le navire l'Asie, chargé pour Canton, qui, sur son passage, doit les débarquer à leurs destinations respectives, Pondichéry, Singapore et Macao.

Jeudi, 2 mai 1839, aura lieu la première communion des petits rainoneurs savoyards et auvergnats, dans l'église de Saint-Germain-desPrés. Le matin à huit heures, la messe de communion sera célébrée par M. l'Archevêque de Paris, qui

confirmation. La cérémonie sera terminée par une messe d'actions de grâces. Le soir à trois heures, vêpres, exhortation, renouvellement des vœux du baptême, consécration à la sainte Vierge et salut. Il n'y aura point de quête.

On s'apercevoit, depuis quelque dans les produits des troncs ouverts, temps, d'une baisse considérable dans l'église Saint-Roch, à la charité des fidèles. On remarqua que plusieurs des pièces de monnoie qui s'y trouvoient étoient enduites d'une matière visqueuse. Une surveillance

attentive amena

nommé Jean Vidmer, qui, à l'aide l'arrestation du d'une baleine enduite de glu, soutil'ouverture des troncs. Vidmer fut roit ainsi les pièces de monnoie par fouillé, et on saisit dans ses poches une somme de 60 fr. en or et en ar

gent, et 3 fr. environ enveloppés dans un papier encore enduit de glu.

Le sacre du nouvel évêque de Meaux s'est fait dimanche dans la cathédrale de cette ville avec beaud'Anazarbe in partibus, coadjuteur de coup de pompe. M. l'archevêque de Versailles et de M. le coadjuteur Reims, étoit assisté de M. l'évêque d'Edimbourg, tous deux amis du prélat consacré et ses condisciples au

séminaire.

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