- Les sieurs Grosnon, crêmier, rue Depuis 1802 jusqu'au 2 mars 1839. il a été exposé au Louvre 24.510 tableaux, dessins et aquarelles; 2,409 groupes, statues, bustes, statuettes en marbre, hommes, 1,013 femmes, et 1,049 enfans. de Ponthieu. 19; Pelletier, crêmier, rue A Bone, on comptoit en mars de Charenton, 21, ont été condamnés le 1,120 Français, 1,209 Anglais, 121 Es-premier à quinze jours, et le second à pagnols, 524 Italiens, 122 Allemands, cinq jours de prison pour vente avec de 5 Grecs; en tout 3, 101, dont 2,058 hom- fausses mesures. ines, 547 femmes et 516 enfans. A Bougie, 126 Français, 52 Anglais, 106 Es. pagnols, 11 Italiens, 7 Allemands; en tout 302, dont 140 hommes, 8o femmes et 82 enfans. A Mostaganem, 75 Fran-pierre, plâtre on bronze; 318 plans, çais, 5 Anglais, 85 Espagnols, 50 Italiens, 2 Allemands; en tout 217, dont 115 hommes, 68 femmes, et 34 en-thographiées : ce qui forme un ensemble fans. total de 29,364 objets d'arts. - M. Borel de Brétizel, conseiller ho noraire à la cour de cassation, chef du conseil du domaine privé du roi, el administrateur général des biens du duc d'Aumale, vient de mourir. coupes ou dessins d'architecture; 1,660 planches gravées, et enfin 467 pierres li -L'exposition des tableaux la plus nombreuse, depuis 1802, est celle de 1851. - Les bibliothèques Mazarine et de l'Arsenal seront ouvertes au public de· Il a été racheté par la caisse d'amor puis neuf heures du matin jusqu'à quatre tissement, pendant le premier trimestre heures du soir, du 1er mai au 1er septemde 1839, 194.502 fr. de rente 3 p. 100,bre de chaque année.› qui ont coûté, au taux moyen de 78 fr. 96 c., 5 millions 119,354 fr. 77 C. - sace. -Les domestiques et autres personnes à gages, dont le nombre s'élève à Paris à 68,000, ont 22,000 livrets de la caisse d'épargne; les maçons, menuisiers, serruriers, peintres en bâtimens, au nombre de 30,000, ont 7,800 livrets; 28,000 tapissiers, ébénistes, bijoutiers, orfèvres, en ont 8,000; 20,000 boulangers, bouchers, charcutiers, traiteurs, 4,800, et 20,000 commis ou employés, 4,500. La rue du Monceau Saint-Gervais s'appellera désormais rue François Mi M. Humann est parti hier pour l'Al- ron, ancien prévôt des marchands, sous Henri IV, en 1605. Ce fut pendant son administration que se termina, cette même année, la construction de l'Hôtelde-Ville dont la première pierre avoit été posée cinquante-deux ans auparavant, On assure que le chemin de fer de Paris à Versailles, rive droite, sera entièrement livré au public dans les premiers jours de juin. Une pétition adressée à la chambre des députés sollicite l'appui du gouverne ment pour le chemin de fer de la rive gauche, dont les travaux sont depuis long-temps abandonnés.. - La grande galerie minéralogique du Jardin-des-Plantes, récemment achevée, vient d'être livrée aux études. Elle a environ 300 pieds de longueur sur une largeur de plus de 40 pieds. Elle est éclairée par de grandes lanternes prenant jour sur le toit, et soutenues par des colonnades de style corinthien. Quatre rangées d'armoires sont disposées dans toute la longueur au moyen de galeries surélevées. La tortue monstre du Jardin-desPlantes vient de mourir. Un ouvrier carrier, du village de Gentilly, étant rentré vers dix heures du soir dans un état complet d'ivresse, approcha, à ce qu'il paroît, sa lumière du petit baril de poudre que sa profession l'autorisoit à conserver chez lui. Une explosion terrible eut lieu. Comme ce malheureux ouvrier occupoit une chambre au troisième, dernier étage de la maison, la toiture et le plafond du second furent détruits. On le retrouva sous les décombres, mais dans un état désespéré. D'au tres locataires ont aussi été blessés, mais heureusement d'une manière peu grave. membres du comité d'instruction primaire dans l'exercice de leurs fonctions. A l'audience il a déclaré que sa classe ne lui donnant pas de quoi vivre, il faisoit danser le dimanche avec son violon. Il á été condamné en 15 jours de prison et 50 francs d'amende. C'est le même instituteur dont le Loiret avoit fait l'éloge, et qu'il prétendoit avoir été molesté par le curé. Nous avons, le mois dernier, rétabli la vérité des faits, d'après un journal mieux informé. Le nommé Maurin, à peine âgé de vingt-cinq ans, d'un caractère violent, de mœurs dépravées, et déjà soupçonné plusieurs fois de vols, a comparu devant les assises de la Lozère comme accusé d'avoir voulu empoisonner son aïeul, son oncle et six de ses cousins ou cousines, avec de l'arsenic qu'il avoit jelé dans une bouillie de gruau destinée au repas du soir. De prompts secours heureusement rappélèrent tous les malades à la vie. A l'audience, on a entendu un enfant de quatre ans et demi, Henriette Maurin, cousine de l'accusé; elle étoit seule dans la cuisine lorsque son cousin y arriva; elle le vit s'approcher du foyer, ôter le couvercle de la marmitte et y jeter quelque chose. Maurin a été condamné à la peine de mort. A Hallencourt, arrondissement de Montdidier, 13 maisons et leurs dépendances ont été la proie des flammes. —La ville de Strasbourg sera très-prochainement éclairée au gaz. M. de Penhouet, maréchal-decamp, vient de mourir à Rennes. Sur 21 accusés, 16 ont été acquittés; des| six autres, cinq ont été condamnés pour délit d'attroupement à six mois de prison, et le sixième, pour excitation à la désobéissance aux lois, à trois mois de prison. -Un arrêté du préfet de la Haute-Garonne crée une place d'inspecteur des enfans trouvés et abandonnés, avec un traitement annuel de 2,000 fr. et une indemnité de 12 fr. par jour durant ses tournées. -M. Fabre, adjoint au maire du petit village d'Eyguières, près d'Avignon, a été atteint d'une balle à l'épaule au moment où il fermoit, à dix heures du soir, la fenêtre de sa chambre. On s'étoit attendu d'avance à quelque exploit de la part d'Espartero pour ce jour-là, à cause que c'étoit l'anniversaire de la naissance de la reine régente, et que d'après l'opinion commune, on ne pouvoit se dispenser de lui offrir un bouquet pour sa fête. Si cette galanterie ne va pas plus loin, il n'y a pas grand mal jusqu'à présent, puisqu'il ne s'agit que d'une position avancée, enlevée par un fait d'ar mes ordinaire. Mais Ramalès est le but, et c'est-là le point important de l'entreprise d'Espartero. Ramalès est une place dont la perte seroit très-préjudiciable aux carlistes, qui ont là leur principale fonderie de canons, et un matériel très-considérable. Aussi s'attend-on à voir cette position fortement attaquée et fortement défendue. peuvent pour agiter la multitude à cette occasion. Des placards ardens sont affichés partout, et de nombreuses patrouilles parcourent la ville pour maintenir l'ordre. A la date du 25, l'expédition royaliste dirigée par Cabrera parcouroit sans obstacles sérieux les contrées qui avoisinent la capitale, et y recueilloit des approvisionnemens. Elle continuoit ses excursions, et on ne voyoit point paroître de forces qui osassent ou qui fussent suffisantes pour l'arrêter dans sa marche. On s'entretient d'un démêlé violent qui s'est élevé entre le ministre de la guerre et le général Quiroga. Celui-ci étoit allé le trouver pour l'engager à meltre des forces à sa disposition, afin de marcher contre les carlistes de Guadalajara. Les explications ayant tourné én personnalités, Quiroga n'est rentré chez lui que pour envoyer un cartel au général Alaix. Ce dernier a renvoyé la lettre sans l'ouvrir, en disant à l'aide-de-camp qui l'avoit apportée, qu'il ne vouloit avoir que des contestations officielles avec son adversaire. L'affaire s'est ensuite envenimée par des propos insultans, et le duel a été remis en délibération. On ne sait si ce démêlé ira ou n'ira pas plus luin. une promenade sur l'eau, lorsque le bateau a chavire; madame Thomson a seule été sauvée. Les dernières séances de la chambre des lords et de la chambre des communes offrent peu d'intérêt. Le Courier de Montréal annonce la mise en liberté d'un grand nombre d'inIdividus qui se trouvoient détenus par suite des troubles du Canada. On écrit de Francfort que la dièle germanique s'est occupée, le 27 avril, de l'affaire de la constitution hanovrienne. La veuve du frère du prince de Metternich, la comtesse Julienne de Metternich, vient de mourir à Vienne. En 1791, l'Irlande comptoit 4 millions 200,000 habitans; en ce moment sa population approche de 9 millions. L'Ir M. de Damrémont, fils du général, lande, comme on le sait, est un parallé- est actuellement à Vienne, où il est deslogramme oblique d'une forme assez ré-cendu chez le maréchal Marmont. A gulière, de 85 lieues de base sur 70 de l'instant de la capitulation de Paris, en hauteur. Les villes principales sont toutes 1814, le père de M. de Damrémont, distribuées sur le littoral. Ce sont Dublin | plus tard fait général par la restauration, (204,000 ames), Cork (107,000), Lime-étoit colonel et aide-de-camp du marérick (67,000), Belfast (53,000), puis Wa-chal Marmont. terford, Drogheda, Sligo. Dans l'intérieur On écrit d'Alexandrie que le viceles villes sont moins populeuses; on y re- roi étoit encore au Caire, le 6 avril. marque cependant Kilkenny qui a 24,000 habitans. La dernière mesure d'intérêt matériel dont les chambres anglaises aient été saisies en faveur de l'Irlande - - Le baron de Troil, ministre de Suède à Constantinople, est mort dans cette capitale le 9 avril. avoir repris, depuis la conclusion du Le gouvernement de Mexico paroît traité de paix avec la France, quelque avantage sur le parti fédéraliste qui s'étoit insurgé dans l'état de Tampico. Le Gérant, Adrien Le Elere. BOURSE DE PARIS DU 3 MAI. CINQ p. 0/0. 111 Ir. 05. consiste dans l'établissement aux frais de l'état d'un système de chemins de fer, d'après un plan préparé à l'avance par une commission administrative, composée du sous-secrétaire d'état d'Irlande, M. Th. Drummond, sorti des rangs du génie militaire; du colonel Burgoyne, président du bureau des travaux publics d'Irlande; de M. Barlow, mathématicien, profes. seur à l'Ecole militaire de Wolwich, et d'un ingénieur connu par de tongs travaux en Irlande, M. Griffith. Les che-Quatre 1/2 p. 0/0, j. de sept. 106 fr. 00 c. mins de fer proposés par les commissaires se partageroient en deux groupes : l'un au nord, l'autre au midi de Dublin; et se réunissant à cette capitale, le premier lieroit directement Dublin à Cork sur la côte orientale et par des embranchemens à Waterford (même littoral), à Kilkenny au centre de plusieurs bassins houillers, et à Limerick sur la côte occidentale; le second rattacheroit à Dublin Belfast du côté de l'orient et Enniskillen sur l'Atlantique à l'occident. L'un auroit Act. de la Banque. 2750 fr. 00 c. Rente de la Ville de Paris. 0 0 fr 00 c Oblig. de la Ville de Paris. 1195 fr. 0°c. PARIS. · IMPRIMERIE D'ad. Le clere ET €* rue Cassette, 29. Sur l'affaire de M. de Broglie à Gand, en 1817. fr. e. 36 19 10 350 qu'il en seroit délibéré après le débat sur les exceptions. M. Wannaar a présenté deux moyens, l'un que la créance réclamée devoit être à la charge de la Hollande, l'autre, que cette créance étoit frappée de la prescription de cinq ans. au tribunal civil de Gand. Une foule nombreuse remplissoit l'enceinte. MM. Jouhaud, avocat de Paris, et La condamnation portée en 1817 Lantheere plaidoient pour la famille, contre M. de Broglie, évêque de et M. Wannaar pour l'état. M. Jouhaud demandoit que la cause fût Gand, fut un des actes les plus iniques du gouvernement qui pesoit alors sur plaidée au fond, et l'avocat de l'état la Belgique. Elle blessa profondé-prétendoit au contraire que les exment une population religieuse, ct ceptions préjudicielles devoient être contribua beaucoup avec tant d'au-jugées d'abord. Le tribunal a décidé tres actes de vexation et de persécution, à exaspérer les esprits contre le régime de Guillaume. On vit en 1830 à quel point l'opposition étoit générale et quels profonds ressentimens animoient toute la Belgique. La famille de M. de Broglie vouloit après cette révolution que l'on réhabilitât la mémoire du prélat, et qu'on reconnût du moins qu'arraché de son siége par la violence, il avoit toujours conservé ses droits. MM. de Broglie adressèrent à ce sujet au gouvernement belge de nombreuses réclamations; mais les gens de loi prétendoient qu'il n'y avoit rien à faire, puisque M. l'évêque de Gand étoit mort il y a long-temps. Alors la famille qui vouloit une réparation quelconque, s'est adressée aux tribunaux et a réclamé d'eux la restitution du traitement dont on avoit privé le prélat. Ce traitement, de-trissure doit rester empreinte sur d'aupuis la condamnation du prélat, le 8 novembre 1817, jusqu'à sa mort arrivée à Paris le 20 juillet 1821, montoit à une somme assez considérable. La famille a donc assigné l'état en restitution de 100,000 fr. pour ces quatre années. L'affaire a été plaidée le 27 février M. Jouhaud, qui a pris ensuite la parole, a rappelé ses précédens efforts dans plusieurs affaires suscitées par la politique fausse et ombrageuse du gouvernement hollandais. Cette mauvaise politique éclata surtout dans l'affaire de l'évêque de Gand. Cette atteinte portée à la liberté des consciences surpassa toutes les autres: а « C'est de cette grave atteinte que ré.. paration vous est demandée, dans la limile que vos attributions déterminent. Vous aurez à décider si le prince de Broglie, condamné par un arrêt dont la flé tres fronts que le sien, a conservé, malgré celte condamnation, et son caractère d'évêque, et les prérogatives et les droits attachés à cette éminente dignité. En d'autres termes, quelle est l'infranchissable limite qui sépare la puissance spirituelle de la puissance temporelle; comment la première est indépendante, dans ses attributions essentielles, de l'action 16 |