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racontée dans les journaux de Naples, il étoit fait aussi auprès de moi des démar. ches aux mêmes fins.

» Vous avez très-sagement pensé. monsieur le curé, que vous ne deviez pas prendre sur vous la responsabilité de ce service, avant d'avoir consulté l'autorité diocésaine, qui a jugé elle-même la cause assez délicate pour ne pas procéder sans un examen sérieux. J'ai cru devoir renvoyer cet examen à M. le promoteur du diocèse, chargé par office de veiller à l'observation des règles ecclésiastiques. Il a été fourni une pièce authentique dont la copie est déposée à mon secrétariat, et du rapport de M. le promoteur, il résulte que les restes mortels de M. Nourrit ayant reçu à Naples les honneurs de la sépulture chrétienne, il est non-seulement à présumer, mais encore on doit croire que les supérieurs ecclé siastiques du diocèse de Naples n'ont pas regardé le dernier acte qui a terminé la vie de M. Nourrit comme étant de nature à nécessiter l'application des règles de l'Eglise contre les suicides.

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messes les plus rassurantes et les plus po Sitives.

Recevez, elc.

» Signé † HYACINTHE, archevêque de Paris..

Le jour de la fête de l'Invention de la Sainte-Croix, on a établi dans l'église Saint-Sulpice le chemin de la croix. M. l'abbé Jammes, archidiacre et grand-vicaire, a béni les tableaux et prêché les stations. Une nombreuse réunion de nie qui a été fort édifiante et qui fidèles s'étoit portée à cette cérémos'est prolongée assez avant dans la soirée.

Une maison d'école appartenant à une fabrique, et affectée par elle, en vertu d'un ordonnance royale, à la tenue d'une école primaire et au logement des Frères des Ecoles chrétiennes qui la dirigent, doit être exemptée de la contribution foncière, comme båtiment non-productif affecté à un service d'utilité publique. Cette maison doit être également exempte de l'impôt des portes et fenétres, comme affectée à un service' public d'instruction, pour la partie qui sert à l'école.

C'est ce qui a été décidé par arrêt du conseil d'état du 19 juin 1830 en faveur de la fabrique de la paroisse Saint-Epvre de Nancy, contre le conseil de préfecture de la Meurthe, qui, par arrêté du 24 mars 1837, avoit rejeté la demande de la fabrique, prétendant que l'école n'étoit point communale. Les ministres de l'instruction publique et des finances consultés sur la question, avoient été favorables à la fabrique.

vous aurez deux précautions à prendre en cette circonstance. Premièrement, afin de prévenir les commentaires et l'espèce de scandale que l'erreur pourroit provoquer, vous aurez soin de faire connoître autour de vous les motifs de la décision que j'ai prise et que je vous transmets. Secondement, vous prescrirez les mesures nécessaires pour que le service qui aura lieu en cette occasion, soit célébré avec toute la décence possible, sans permettre aucune exécution de musique qui ne conviendroit point à la majesté du M. l'évêque de La Rochelle vient lieu saint, et ne seroit point conforme à de donner la confirmation dans les ce que prescrivent les règles ecclésiasti- cantons d'Aulnay et de Matha, près ques et les statuts du diocèse. Au reste, Saint-Jean-d'Angely, , que l'on regarj'ai reçu à ce sujet, de la part de MM. les doit comme les moins religieusement artistes de l'Académie Royale, les pro- ' disposés du diocèse. Son passage

dans

ces contrées a été comme un triom-vitude de l'Egypte, la loi donnée phe pour la foi. A Fontaine, près de sur le mont Sinai, toutes ces vérités mille personnes, dont 400 hommes, et ces faits s'enchaînent. Le Messie ont été confirmées. L'empressement vient remplir les anciens oracles, étoit si grand que le prélat et les prê- tout est miraculeux dans sa vie et sa tres qui l'accompagnoient ont été mort. Il vient satisfaire à la justice obligés de confesser. A Beauvais, les divine pour le péché, et dissiper les autorités, qui depuis long-temps n'a- ténèbres qui couvroient la face de la voient pas mis le pied à l'église, ont terre. Le christianisme s'établit dans entendu avec recueillement la messe le monde sans aucun moyen humain, célébrée par M. de Villecourt. Envi- ou plutôt contre tous les moyens huron 300 personnes y ont reçu la con-mains. Les apôtres et les martyrs firmation. A Neuvic, le conseil muni-triomphent des passions et des cipal, la garde nationale, tambour en puissances. L'Eglise s'étend et chez tête, sont allés à la rencontre du pré-les peuples civilisés et chez les nalat; plusieurs salves d'artillerie ont tions barbares. Elle traverse les siètémoigné de la vive allégresse des ha- cles au milieu des persécutions et bitans, et un nombreux clergé re- des orages. Elle proscrit les erreurs, haussoit, par sa présence, l'éclat de la et se maintient constaminent avec la cérémonie. Partout M. l'évêque a protection de son fondateur. montré sa douceur et sa charité. Malgré la fatigue de chaque cérémonie, il se plaisoit à consacrer plusieurs heures à bénir les petits enfans, puis les pères et les mères, et adressoit à tous des paroles pleines d'onction.

Mais si la religion est vraie l'homme doit y conformer sa conduite; ce n'est point une simple théorie; il faut se conformer à ses préceptes comme à ses dogmes.

Telle est la conclusion de l'auteur. C'est une très-bonne idée que d'avoir M. l'abbé Hervieu, ancien princi-ramassé tant de choses en quelques pal du collège de Falaise, chanoine pages. Puisse ce précis remplir les honoraire de Bayeux et de Séez, a vues du pieux auteur! Sa brochure publié un Précis des preuves qui éta-se trouve à Falaise chez Brée, blissent la divinité de la religion catholique, in-8° de xiv et 26 pages. M. l'évêque de Montpellier avoit C'est une espèce de sommaire des in- donné dès le 23 mars un mandement structions qu'il faisoit à ses élèves à pour ordonner une quête en faveur Falaise. Il a voulu montrer l'unité des victimes du tremblement de terre de la religion sous l'ancienne loi et de la Martinique. La quête fut ansous la nouvelle; il expose rapide-noncée le jour de Pâque, et cut lieu ment les grands faits qui en mon- le dimanche de Quasimodo, trent l'unité. Il a cru que ce résumé seroit utile à la jeunesse, que les Le 23 avril, à six heures du soir, longs ouvrages effraient, et rappel-M. l'évêque de Nîmes est arrivé à leroit à plusieurs des vérités qu'on est trop porté à oublier dans le tumulte du monde et des affaires.

Castillon. Une nombreuse procession avoit été un quart de lieue à sa rencontre, avide de voir, pour la preL'existence de Dieu, la création mière fois, le premier pasteur du diode l'homme, la promesse d'un Sau- cèse et de recueillir ses bénédictions. veur faite aux patriarches, l'alliance Le prélat s'est rendu immédiatement avec Abraham, les prophéties et les à l'église où il a adressé aux fidèles figures de l'ancien Testament, la dé des paroles d'édification; il est enlivrance du peuple hébreu de la ser-suite allé visiter le champ du repos

et s'agenouiller devant la croix de ce lieu funèbre. De retour à l'église, il a donné la bénédiction du trèssaint Sacrement. Le lendemain, le prélat a célébré la messe, donné la communion aux fidèles, fait le catéchisme aux enfans et administré le sacrement de la confirmation. A l'issue de cette cérémonie, M. l'évêque a présidé à l'érection d'une grande croix en fer, qui a été plantée devant la porte de l'église. Le pieux et vénérable prélat s'est arrêté à Bessège pour en bénir les ateliers.

par l'un des plus dignes pasteurs de ce diocèse, il se retira à Cusset, dans le sein de sa famille. C'est là qu'il a vécu encore six années, édifiant par sa patience, sa simplicité, sa vie toujours active et ses autres vertus, tous ceux qui venoient visiter le pauvre hermite, pour redire son expression familière. Sa mort a été aussi douce que ses jours avoient été (Gaz. du Bourbonnais.) pleins.

A Termonde, ville de 7 à 8,000 amnes en Belgique, une société de' jeunes gens a érigé, il y a à peine six mois, une bibliothèque catholique, et depuis ce temps ils ont donné en lecture près de 2,000 volumes. On a aussi dernièrement établi une bibliothèque du même genre à Ypres et il est question d'en former une à Saint-Nicolas. Bientôt, si ce zèle se propage, chaque ville de Belgique aura sa bibliothèque.

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M. l'abbé Ogerdias a été récemment enlevé au clergé du diocèse de Moulins. Ordonné prêtre avant 93, M. Ogerdias n'hésita pas à sacrifier le séjour de la patrie au devoir de sa conscience. Il s'exila volontairement dans le Piémont, où une famille honorable l'accueillit avec empresseinent, et lui confia l'éducation d'un jeune enfant. Là, il auroit trouvé le On réimprime en Belgique la tra repos et le bonheur, si un prêtre pou- duction française des Heures de dé voit voir avec indifférence la foi s'é-votion (Stunden der Andacht) qui cirteindre dans sa patrie. Sans cesse il prioit pour elle; il soupiroit après le moment heureux où il pourroit lui consacrer les ardeurs de son zèle. Enfin ses vœux furent exaucés, il put rentrer en France, et on lui confia l'administration de la paroisse de Saint-Pierre-Laval. Pendant près de trente ans, son ambition se borna à y faire fleurir cette foi qu'il avoit confessée dans l'exil. Il eut le bonheur de voir le succès répondre à son dévoûment. Homme d'un commerce agréable, d'une foi vive et de bon conseil, il maintenoit l'union dans les familles qu'il visitoit régulièrement.

En 1833, des infirmités toujours croissantes vinrent rompre les liens d'une affection mutuelle. Il fit agréer sa démission; et après avoir donné à sa paroisse, comme dernier gage de sa tendresse, un prêtre formé

culent en Allemagne depuis long-
temps. Le premier volume de l'ou-
vrage, qui doit en avoir huit in-8°,
a même déjà paru. Comme c'est aux
catholiques que s'adresse spéciale-
ment cette publication et que l'on
compte sans doute pour le succès de
l'entreprise sur leur empressement à
y souscrire, nous regardons comme
un devoir de les avertir les Stun-
que
den der Andacht appartiennent à la
même catégorie que le petit livre si
connu d'Eekartshausen et qu'elles
ont été censurées coinme celui-ci,
Au lieu d'entrer dans beaucoup de
détails pour montrer quelle dévotion
singulière et peu catholique veut in-
spirer aux fidèles le parti mystico-
rationaliste qui a son siége et ses
adeptes en Allemagne, même dans
le clergé, nous offrirons à nos lec-
teurs la traduction du jugement
porté sur les Stunden der Andacht par

le protestant Menzel, écrivain bien connu par ses travaux historiques et littéraires, auteur d'une Histoire des Allemands généralement estimée pour la grâce du style et l'étendue des idées. La légèreté de style qui règne dans cet extrait convenoit au genre de polémique que les penseurs allemands de toutes les confessions semblent avoir adoptée contre les productions de l'école de Zschokke. Il est d'ailleurs plus propre que tout autre à faire comprendre aux gens du monde combien ils se tromperoient en adoptant comme absolument bons des livres condamnables et condamnés. Voici donc comment s'exprime Menzel sur les Stunden der Andacht, dans son ouvrage sur la Littérature allemande (T. 1, p. 253 et s.)

L'ouvrage capital, la vraie Bible de notre littérature d'édification et d'entretiens religieux est malheureusement trop connue par le monde. Ce sont les Heures de dévotion (Stunden der Andacht). A leur apparition elles furent condamnées par toutes les ames réellement pieuses de toutes les confessions, comme une bible de Satan, tandis que de son côté la troupe nombreuse des indifférens et des demi-croyans les accueillit avec joie, parce qu'elles lui sembloient le pont aux ânes le plus large et le plus commode qui eût encore été jeté sur le ciel. Elles sont redevables de leur célébrité à leurs amis aussi bien qu'à leurs ennemis. Elles sont en effet un livre important, et, si la platitude est le lot de l'esprit mauvais, elles ont droit à être proclamées digne et légitime progéniture de cet esprit. L'auteur est Zschokke bien connu à la ronde comme faiseur de livres. On dit qu'elles ont été écrites par le prêtre catholique Kelier et que Zschokke s'est contenté de les revoir. Il importe peu; Keller n'étoit qu'un disciple et un champion de Zschokke; il est le premier qui s'imposa la triste tâche de faire passer le rationalisme du Nord dans le sud de l'Allema

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gne; c'est pourquoi il devint le centre autour duquel coururent se grouper tout à la fois les débris des rejetons de l'illuminisme de Bavière et les jeunes rationalistes sortant de Heidelberg et de Leipzig.. (Courrier de la Meuse.)

L'Observateur du Jura répondant à un article de la Gazette universelle sur les bienfaits que la réunion de ce pays avec Berne lui a procurés, dit entr'autres :

« Les argumens qu'on oppose au Jura, dans l'article que nous venons de lire, ne sont rien moins que concluans. D'abord, pendant tout le temps de ce qu'on rappelle notre misérable agréga

tion à notre chère France, c'est-à-dire de

puis la création du gouvernement impé-
rial, jamais il n'a été question d'articles
de Bade, réprouvés par le chef de l'E-
glise catholique et qu'une majorité pro-
testante, hostile à nos croyances, vou-
loit nous imposer. Comment pourrions-
nous avoir de l'attachement pour ceux
qui vouloient nous - humilier
par un
schisme ou une hérésie? Jamais dans le
conseil d'état de l'empereur et roi, ja-
mais dans les assemblées législatives une
majorité protestante n'a écrasé une mi-
norité catholique. Jamais de nombreux
bataillons armés et prêts à faire la guerre,
ne sont venus fondre sur une population
inoffensive, calme et paisible, à raison
de ses sentimens religieux. Jamais nos
légitimes pasteurs n'ont été emprisonnés,
mis au secret, persécutés et exilés. Ja-
mais on ne retint leurs salaires légitime-
ment dûs. Jamais l'évêque de Strasbourg
(nous faisions alors partie de ce diocèse),
jamais l'autorité civile n'ont révoqué, ni
laissé mourir en exil nos dignes pasteurs,
surtout après avoir été déclarés innocens
par une cour suprême. Jamais ils n'ont
placé à la tête d'une grande paroisse un
nouvel administrateur qui n'a pas la con-
fiance de la grande majorité des fidèles.
Jamais ils n'ont repoussé le vœu haute-
ment prononcé d'une population qui de-
mandoit respectueusement un nouveau

pasteur qui devoit remplacer celui que | tholic Miscellany, annonce qu'une

les ennemis du nom catholique lui avoient enlevé. Voilà les avantages dont nous jouissons quant au spirituel.

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demande a été présentée au SaintSiége par M. l'évêque du Kentucky pour transporter son siége de Bardstown à Louisville. Cette dernière Le lundi 11 février, l'église de ville est beaucoup plus importante Saint-Joseph à Philadelphie a été par sa position et par son commerce. consacrée par M. Kenrick, coadju- Elle a deux églises en briques, l'une teur et administrateur du diocèse. desservie par trois prêtres, et l'autre La cérémonie commença à six heures pour les Allemands, et qui a aussi du matin. M. Conwell, évêque titu- un prêtre résident. Cette ville poslaire, y assistoit, ainsi que M. Hu-sède une maison d'asile et l'hôpital ghes, coadjuteur de New-York, le de Saint-Vincent: un prêtre est charPère Mulledy, provincial des Jésui-gé de les desservir. Si l'évêché étoit tes, quatorze ecclésiastiques des dif- transporté dans ce lieu, on y bâtiférentes églises de la ville, et dix étu-roit sans doute une cathédrale, qui dians du séminaire de Saint-Charles. seroit un monument du zèle des caAprès l'évangile, le docteur Hughes tholiques et un ornement de leur prononça un discours analogue à la ville. cérémonie. Le soir, les vêpres furent chantées. L'église étoit éclairée par le gaz; c'est la première fois qu'on a pris ce moyen en Amérique.

s'est montré dernièrement fort séLe gouvernement des Etats-Unis vère pour les Indiens Pottowatomies qu'il a forcés de s'exiler au loin. On avoit espéré qu'il feroit une exception pour cette tribu devenue chrétienne et chrétienne fervente, qui avoit pris les coutumes des blancs, et qui consentoit à être gouvernée par les mêmes lois que les autres tribus tolérées dans l'Union. Mais malgré leurs désirs et leurs demandes, ils ont été obligés de se retirer au loin dans l'ouest. M. Badin avoit com

L'église a 75 pieds de long sur 65 de large, avec un plafond plat orné avec goût et haut de 35 pieds. La nef et les bas côtés contiennent 104 bancs. Les galeries peuvent tenir 400 personnes, et sont soutenues par des colonnes d'ordre ionique. Des deux côtés du sanctuaire, sont deux chapelles dédiées à la sainte Vierge et à saint Louis de Gonzague. Le maître-autel est sous l'invocation de Saint-Joseph comme dans l'an-mencé cette mission en 1830, et cienne chapelle. Il est en marbre de Carrare et d'Egypte. Le tabernacle est aussi de marbre.

avoit baptisé 200 de ces Indiens. M. de Seilles qui lui succéda, en instruisit et baptisa environ 800 en quaLe terrain occupé par l'église tre ans. Après la mort de M. de SeilSaint-Joseph doit être cher aux ca-les à South-Bend, au cominencetholiques du pays. C'est là que leurs ment de 1837, M. Petit fut envoyé pères se réunissoient dans les pre-de Vincennes pour prendre soin de miers temps sous un toit humble et ces bons sauvages. En moins d'un solitaire, quand leur foi étoit encore an il apprit leur langue, et conquit méconnue. En comparant l'état ac-leur affection. Il leur promit de ne tuel avec les anciennes entraves, on pas les abandonner, à moins qu'ils ne peut que se féliciter de l'heu-n'eussent un autre prêtre. Ce ne sera reux changement qui s'est fait dans pas la même chose, lui disoit un l'opinion à l'égard des catholiques.

vieil Indien, vous êtes à moitié Pottowatomie. M. Petit les accompagna Un journal américain, The Ca-dans leur route vers la rivière Osage,

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