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dèle à tant d'autres; on nous saura gré d'en rappeler ici sommairement l'origine et les progrès.

Il ne s'agissoit d'abord que de prêter quelques livres aux habitans de la paroisse. Cela commença en 1812. M. Barault étendit peu à peu ses vues. Il présenta à M. d'Aviau, alors archevêque, un plan que le vénérable prélat approuva par son ordonnance du 15 novembre 1820. Un appel fut adressé aux fidèles pour les engager à concourir au bien par leurs dous et leurs souscriptions. On demanda des

grande intrépidité. Transféré à Nantes, avec 400 de ses confrères, il fut condamné à la déportation. La Corogne fut le lieu de son exil. L'intendant de cette ville le prit pour son aumônier. Cette carrière étoit trop étroite pour son zèle apostoli que. Ayant pris l'avis de ses supéil se destina aux missions de la Chine, et se rendit à Londres pour s'embarquer. Après deux jours de navigation, le navire qui le por toit fut pris par un vaisseau français, et c'est ainsi que M. Barault fut ramené dans sa patrie pour être ren-indulgences au Saint-Siége, et un fermé dans la prison dite les Orphelines, à Bordeaux. Mais alors la terreur avoit cessé, et, quelque temps après, il recouvra la liberté. Il en profita pour reprendre ses fonctions, et il établit un oratoire, où il fit un

bien immense.

rescrit du 22 mai 1822 autorisa l'érection de l'œuvre en association religieuse. M. d'Aviau établit définiti vement l'oeuvre le 11 novembre 1825. Bientôt, par les soins de M. l'abbé Barault qui s'étoit voué à cette utile institution, sans cesser pourtant ses fonctions de vicaire, de nombreux dépôts furent établis. M. de Cheverus suivit l'exemple de M. d'Aviau. Il donna des livres, présida aux fetes de l'œuvre et y prêcha même. Il ordonna qu'une quête fût faite tous les ans pour le soutien de l'œuvre, et lui abandonna une bibliothèque que lui avoit laissée M. le curé de

A la restauration du culte, il fut nommé vicaire de Saint-Louis, à Bordeaux; mais une compagnie de missionnaires s'étant formée, sous la direction de M. Lambert, il se joignit à eux jusqu'à sa dissolution ordonnée par Napoléon. On le plaça alors vicaire à Saint-Paul, où il se fit remarquer par son assiduité au confessionnal et par son zèle infati-Saint-Louis de Bordeaux. En 1827 gable. Il n'avoit point perdu son attrait pour les missions, mais, toujours soumis à ses supérieurs, il obéit à M. d'Aviau qui ne voulut point consentir à ce qu'il suivit M. Dubourg dans la Louisiane. Ce fut alors que son zèle industrieux imagina un nouveau genre de mission permanente, en répandant partout des livres dépositaires des saines doctrines pour les opposer au torrent des mauvais ouvrages. Il employa la plus grande partie de son patrimoine pour former une bibliothèque qu'il augmentoit tous les ans du fruit de En 1833 M. de Cheverus voulut ses épargnes. Des amis de la religion assurer au fondateur une existence voulurent s'associer à son zèle, et indépendante; il le nomma chac'est ainsi que se forma cette œuvre noine. L'abbé Barault ne changea des bons livres, qui a servi de mo-pas pour cela ses habitudes simples

le nombre des volumes s'élevoit à 14,000, et en 1832 à 35,000. M. l'abbé Barault s'adjoignit M. l'abbé Taillefer pour le seconder dans la direction de l'entreprise qui s'étendoit de plus en plus. It ́ y avoit presque tous les ans une réunion générale où M. Barault rendoit compte des progrès de l'année. Ces rapports ont été imprimés et nous avons parlé de quelques-uns. En 1832 on publia un catalogue des livres adoptés pour les bibliothèques; ce catalogue est un in-8o de 54

pages.

server encore un prêtre si précieux pour son diocèse; mais il étoit mûr pour le ciel.

Il est écrit que la mémoire du juste sera éternelle. Comment ne le seroitelle pas celle de cet homme vénérable qui, avec l'exemple de ses vertus, a laissé pour héritage une œuvre éminemment sociale et religieuse? Aussi tous les gens de bien le regrettent. Celui-là surtout sent la grandeur d'une telle perte, qui avoit été associé à la direction de l'œuvre, qui avoit vu de près les vertus du pieux fondateur, et qui, appelé à le remplacer, demande à Dieu d'hériter de son activité et de son zèle. C'est à l'obligeance de M. l'abbé Taillefer que nous sommes redevables des élémens de cette notice.

et modestes, il ne voulut pas quitter
son logement de vicaire. Il fit impri-
mer deux petits manuels, l'un à l'u-
sage des associés, l'autre pour les di-
recteurs et les bibliothécaires. Ces
manuels offrent de bons avis sur les
prières et les lectures à faire, et citent
d'heureux effets de cette bonne œu-
vre. Aussi des gens de bien l'encou-
ragent de leurs dons. Un chanoine
légua sa bibliothèque, et une personne
pieuse, mademoiselle de Terrefort,
laissa 2,000 fr. en mourant. L'année
dernière, M. Lemoyne, vicaire de
Saint-André de Cubzac, a légué éga-
lement sa bibliothèque. En dernier
lieu encore on a eu la moitié de la
bibliothèque de feu M. l'abbé Barrès,
grand-vicaire de Bordeaux. L'œuvre
s'est étendue en dehors du diocèse. Il
y avoit en 1838, 108 dépôts princi-
paux, 35 partiels, environ 11,000
lecteurs et 55,000 volumes en circu-à
lation Les recettes générales depuis
l'origine de l'œuvre se sont montées
à 51,344 fr. et les dépenses à
69,887 fr., et malgré cela il n'y avoit
point de dettes. Voyez ce que nous
avons dit sur l'œuvre, numéros du
29 juin 1833, tome LXXVI; du 5 juin
1834, tome LXXX; et du 9 juin 1838,

tome XCVII.

Une cérémonie religieuse a eu lieu la fin d'avril dans la paroisse de Lose le-en-Coglais, arrondissement de Fougères. Les missionnaires de Rennes y ont prêché pendant quinze jours; de toutes les paroisses environnantes, à une distance même de quatre lieues, l'on venoit pour entendre la parole de Dieu. L'église étoit trop peu vaste pour contenir la foule, et les missionnaires ont été C'est aux dépens de son sommeil, obligés plusieurs fois de prêcher au de sa santé, et en sc refusant toute dehors. Tout le monde assistoit aux espèce de délassement, que M. Ba- exercices, dans le plus grand ordre rault pouvoit suffire à tant de tra- et le plus grand recueillement; le vaux. C'est à sa vie appliquée et sé-maire lui-même donnoit l'exemple. dentaire qu'on attribua la cruelle Souvent le soir, après les offices, les inaladie de la pierre dont il fut tra- habitans des paroisses voisines, se vaillé il y a quatre ans on lui fit divisant en deux chœurs, l'un d'homl'opération de la taille. Sa santé s'é- mes, l'autre de femmes, s'en retourtoit rétablie, et tout faisoit espérer noient dans leurs demeures en faiune longue vieillesse, lorsqu'il a suc- sant retentir les airs du chant des combé le 2 mai à une attaque d'apo- cantiques. Enfin, le 4 mai, M. l'éplexie pulmonaire. Il a reçu les sa- vêque de Rennes voulut bien coucremens avec la plus touchante piété, ronner cette belle œuvre. Plus de après avoir fait plusieurs fois le sa-trois mille personnes se sont approcrifice de sa vie. M. l'archevêque, chées de la sainte table. Après la qui l'honoroit d'une estime pleine de messe, le prélat a donné la confirbienveillance, l'a visité dans sa ma-mation La procession du calvaire a ladie, et avoit conçu l'espoir de con- été favorisée par un temps magni

:

fique. A cette procession, l'on n'entendoit que le chant des cantiques; pas un mot, un geste même pour troubler l'ordre. Le zèle des missionnaires a été bien récompensé par les heureux résultats qu'ils ont obtenus. Pendant quinze jours, seize prêtres ne sont pour ainsi dire pas sortis des tribunaux de la pénitence. Tous les jours, depuis cinq heures du matin jusqu'au soir, ils étoient en quelque sorte assiégés.

le pardon de mes fautes. Je veux que
celle déclaration soit rendue publique
partout où cela sera jugé utile.
» Fall et Mheer, 15 janvier 1839.

Augustin et par mon élévation à la prétrise, Eglise à laquelle j'ai causé beaucoup de déshonneur et de dommage, surtout du temps de la première révolution française, en abandonnant mon ordre et l'état ecclésiastique, de même que par mes persécutions contre le clergé et contre elle-même, voulant réparer les scandales que j'ai pu donner, je rétracte par la présente tout ce que j'ai fait ou dit, déclarant en même temps que je crois tout ce que la sainte Eglise catholique propose aux fidèles de croire, et j'ose espérer, vu A Acheux, arrondissement d'Abbe-la miséricorde infinie de Dieu, d'obtenir ville, dit un journal, on vitavec effroi, le 24 avril dernier, un gros chien dévorer le corps d'un enfant qu'il avoit déterré dans un jardin. Comme on soupçonna un infanticide, le procureur du roi d'Abbeville et le juge d'instruction vinrent, accompagnés d'un médecin. Ces messieurs firent une enquête, et décidèrent de faire l'autopsie du corps. Mais où? Qui le croiroit? Ce fut l'église qu'ils choisirent pour le théâtre de leur dissec-l'année dernière à 111,000 liv. st., tion. En vain le curé réclama contre cette profanation. Nous ne concevons réellement pas que des magistrats, qui apparemment sont chrétiens, aient pu méconnoître à ce point les règles de la bienséance et tout ce qui est dû de respects au lieu

saint.

Un religieux de Belgique, nommé Nélissen, qui avoit eu le malheur d'affliger les fidèles par le scandale

d'une vie où tous ses devoirs étoient méconnus, a écouté enfin, dans ses derniers momens, la voix de sa conscience, et s'est réconcilié avec l'Eglise. Voici la déclaration qu'il a signée le 15 janvier dernier, trois ou quatre jours avant de mourir.

P. NELISSEN. .

Les méthodistes de Wesley prennent chaque jour en Angleterre de nouveaux accroissemens. Les fonds formés depuis cent ans pour tien de le secte s'élevoient à la fin de

le sou

et les souscriptions arrivent encore en abondance. On estime que bientôt le total des fonds et souscrip tions s'elevera à 200,000 liv. st., ou 5 millions de francs. Les méthodistes viennent d'acheter la Taverne de la

Cité à Londres, Bishops-GateStreet. Une partie des bâtimens qui sont fort vastes est destinée à des réunions (meeting) pour les affaires des missions ou pour d'autres objets; une portion servira pour le culte public..

POLITIQUE, MÉLANGES, ETC. L'administration de la police doit être bien embarrassée pour répondre à toutes

les exigences. Quand les crimes civils échappent à sa vigilance et à son action, « Je soussigné, désirant mourir dans le on dit que cela vient de ce qu'elle s'ocsein de la sainte Eglise catholique ro- cupe trop de la politique. Quand elle se maine dans laquelle je suis né et ai été trouve surprise par des machinations poélevé, et dont j'ai eu le bonheur de deve- litiques, on dit qu'elle dort, et on de nir un membre distingué par ma profes. mande ce qu'elle fait de l'argent qui lui sion dans l'ordre des Ermites de Saint-est alloué pour veiller à la sûreté de l'é

tat. Enfin, quand elle découvre des intrigues politiques ou des complots à temps pour les faire échouer, on dit que ces intrigues et ces complots ont été montés, conduits et dirigés par ses agens provocateurs, el que si elle n'y avoit pas mis la main, rien ne seroit arrivé.

Cette fois, elle n'y a pas mis la main, El ce ne sont point ses agens provocateurs qui ont ourdi la trame de dimanche dernier. An contraire, ils ne s'en sont que trop peu mêlés; et il seroit à désirer qu'ils eussent mieux mérité dans cette circonstance, le reproche qu'on leur fait ordinairement.

tre que la science du désordre est arri vée à un tel degré de perfection. Quand on songe à tout ce qu'il faudroit de moyens pour rétablir la sécurité publique en présence d'un mal si étendu et si profond, on ne se sent pas la force de ramasser une pierre pour la jeter à ceux qui ne peuvent plus rien contre le ravage des idées et des mœurs que les révolutions nous ont faites.

Toul n'est peut-être pas malheur dans la nouvelle commotion révolutionnaire dont Paris vient d'être témoin. Il est possible qu'elle serve à éclairer cette nombreuse classe d'optimistes qui se plaisent à rêver des révolutions d'eau douce, où l'on verroit les anciens tigres changés en agneaux, et la douce philosophie arranger toute chose comme bon lui sembleroit. S'il est au monde une idée perfide et funeste, c'est celle où l'on s'endort

Ce qu'on ne dit pas à ce sujet est précisément ce qu'il faudroit dire. C'est que tout se perfectionne aujourd'hui dans les théories comme dans la pratique du mal, et que l'esprit révolutionnaire, à force de forger, apprend en quelque sorte à devenir forgeron. Toutes les tactiques qui ont le désordre pour objet, de-sur ce point, en s'imaginant que les réviennent de jour en jour plus savantes et volutions sont comme les livres qui peuplus difficiles à combattre. Autrefois, il vent être revus et corrigés pour en retin'étoit donné qu'à un petit nombre de rer ce qu'on veut; et que le régime de gens de combiner des complots et des at- 93, par exemple, ne peut pas se revoir, tentats en matière de politique. Mainte-parce que la raison publique en feroit nant ce n'est plus qu'un jen pour le com- bonne et prompte justice. mun des esprits; c'est pour ainsi dire la science de la rue.

Cette illusion fait du ravage, non seu lement parmi la jeunesse, mais dans De quelle manière la police peut-elle beaucoup d'esprits plus mûrs, qui se flatordinairement recevoir l'éveil. et la so- tent qu'une expérience nouvelle seroit ciété se trouver avertie des dangers plus heureuse que la première, et que qu'elle court? C'est par les rumeurs, c'est les mêmes causes ne produiroient pas les par certaines alarmes qui se font jour on mêmes effets. C'est pour ceux-là que les ne sait comment à travers l'opinion pu- exemples peuvent être bons et profitables blique. Rien de pareil n'avoit annoncé s'ils savent les étudier. En voyant à l'œud'aucun côté l'espèce de coup de foudre vre la génération d'agneaux qu'on leur de dimanche dernier. C'étoit comme un promet à la place des anciens loups, ils mystère auquel personne ne comprenoit jugeront si elle répond à l'idée qu'ils s'en rien, et qui sortoit tout à coup des ensont faite, et s'ils la trouvent disposée trailles de la terre. Jamais peut-être un comme ils l'entendent à leur faire des pareil démenti n'avoit été donné au pro- révolutions bénignes. Nous ne le pensons verbe qui dit qu'il n'y a point de feu sans pas; et pour peu qu'on observe en détail fumée. Ici, bien certainement, il y avoit la nature de ses actes, ses meurtres froids, du feu, mais aucune fumée pour en aver- son insouciante inhumanité, sa manière tir. Et voilà justement aussi le point alar- de jouer avec la vie de ses concitoyens, mant pour une société qui se trouve dans, il est impossible de se faire illusion sur l'état de la nôtre, et forcée de reconnoî- 'le sort qui attend la société, s'il lui ar

rive de tomber dans de pareilles mains. | soupçon qui ne pouvoit l'atteindre ; mais

comme les choses les plus absurdes obtiennent souvent le plus de crédit, M. de Dreux-Brézé a tenu à expliquer que son cocher et un valet de pied, conduits, comme taut d'autres, par la curiosité sur le théâtre de l'émeute, ont été arrêtés dans un cabaret, signalé, à ce qu'il paroît, à la police, comme un des lieux de réunion des perturbateurs. Ces deux hommes, gens paisibles et étrangers à des désordres qu'il déplore et déteste autant que personne, a ajouté M. de DreuxBrézé, seront remis en liberté à la suite des premières formalités de la justice.

Nous dirons plus, le caractère de cette génération se laisse voir sous un jour plus effrayant que celui de la génération de 93. Cette dernière, du moins, n'ajoutoit pas à son rude aspect de Sauvages, cette race d'enfans que les journaux désignent sous le nom de gamins de Paris; race précoce, dont les débuts dans le crime et dans le sang font frémir d'épouvante pour l'avenir et la vie de ceux qui pourront se trouver exposés à tomber sous son joug. Que Dieu détourne d'eux et de nous la main cruelle de ces jeunes monstres qui, à l'âge de seize, de quatorze, de douze ans, viennent déjà s'exer- La chambre des pairs a voté aujour. cer sur la place publique à répandre d'huila loi sur les tribunaux de commerce. la consternation et la mort! Souhaitons La chambre des députés a eu hier à anssi que les hommes sages apprennent s'occuper du choix d'un président et deux enfin à se méfier de la qualité des régi-vice - présidens en remplacement de mes qui peuvent sortir d'une pareille

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source.

PARIS, 15 MAI.

M. Teste, garde des sceaux, a porté hier à la chambre des pairs, une ordonnance qui la constitue en cour de justice, à l'effet de juger les individus qui ont été ou qui pourront être arrêtés comme prévenus d'avoir pris part aux derniers désordres. M. Franck-Carrẻ, procureur-gé- | néral près la cour royale de Paris, remplira les fonctions de procureur général près la cour des pairs. et sera assisté de MM. Boucly et Nouguier, substituts du procureur-général à la cour royale. La chambre s'est constituée sur-le-champ en cour de justice.

Avant la communication du garde des sceaux, M. de Dreux-Brézé avoit pris la parole. La Gazette des Tribunaux a dit hier qu'après une lutte dans laquelle il y avoit eu de part et d'autre plusieurs blessés, la garde municipale culbutant une barricade, avoit fait plusieurs prisonniers, au milieu desquels on ne remarquoit pas sans surprise deux hommes appartenant par la livrée à la domesticité de M. de Dreux-Brézé. Le noble pair n'a pas cher ché, bien entendu, à se disculper d'un

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MM. Passy, Cunin Gridaine et Teste, nommés ministres. Au scrutin pour la présidence, le nombre des volans s'est trouvé de 422, et la majorité absolue de 212. M. Thiers a eu 201 suffrages; M. Sauzet, 199; M. Dupin, 10; M. de Lamartine, 5; M. Odilon-Barrot, 3; M. Laffitte, 2; M. Royer-Collard, 1. lly avoit un bulletin nul. Aucun des candidats n'ayant réuni la majorité, on a procédé à un nouveau scrutin. Le nombre des votans a été de 424, et la majorité voulue de 213. M. Sauzet a eu 213 suffrahes; M. Thiers, 200; M. Dupin, 2; M. Odilon-Barrot, 1. Il y avoit deux bul letins nuls, dont un blanc. M. Sauzet a été proclamé président.

Au scrutin pour la nomination des deux vice-présidens, le nombre des votans s'est trouvé réduit à 392. La majo rité absolue étoit 197. M. Ganneron a obtenu 201 suffrages; le général Jacqueminot aussi 201; M. de Sade 174; M. Benjamin Delessert, 167. Il y a eu 37 voix perdues. MM. Jacqueminot el Ganneron ont été proclamés vice-présidens.

La candidature de M. Thiers à la présidence de la chambre des députés étoil appuyée par la gauche et le centre. gauche.

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