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→Dés correspondances de Monte-Vi-nérale de tous les pays où les animaux. jouissent d'une liberté absolue.

deo du 25 février portent que sept provinces de la république Argentine (Buenos-Ayres) se sont séparées du gouverneneur Rosas et ont formé une ligue contre lui.

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Le conseil municipal de Londres ayant à délibérer sur l'opportunité de présenter une adresse à la reine pour la féliciter de la rentrée du ministère, a rejeté la proposition à la majorité de 121 voix contre 75.

La chambre passe à l'ordre du jour sur établir sur les chiens. l'impôt que le sieur Suard voudroit voir

Le sieur Foment, homme de lettres à Paris, demande la translation des cendres de Napoléon sous la colonne de la place Vendôme.

Comme aux précédentes sessions, la chambre ordonne le renvoi au président du conseil et au ministre des affaires étrangères.

MM. de Nogaret et Struch obtiennent des congés. Le ministre des finances présente deux projets de loi, l'un portant demande d'un supplément au budget de 1840, et l'autre tendant à obtenir un cré

On a encore ressenti à Saint-Jean-dit de 920,914 fr. 16 c., à l'effet de pourvoir au paiement d'un semestre de l'emde-Maurienne (Savoie) deux nouvelles prunt grec. (Murmures.) Le ministre de secousses de tremblement de terre, l'une l'intérieur dépose sur le bureau un prole 10, l'autre le 14 mai. jet pour l'isolement et l'agrandissement du Palais-de-Justice de Paris.

On mande de Varsovie, 21 mai, que le gouverneur-général prince Paskewitsch étoit revenu de Pétersbourg en cette ville.

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de la Russie.

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Le ministre de la marine apporte un projet pour un nouveau crédit extraordinaire de 4 millions 912,800 fr. Ce crédit est tout-à-fait distinct. dit l'amiral DuL'Abeille du Nord, du 17 mai, anperré, de celui de 10 millions, spécialenonce que l'empereur Nicolas vient d'ac-ment demandé pour les armemens extracorder à MM. Berryer fils, comte de Pra-ordinaires qui devront renforcer les escadel, Barbier, de Frène, Fon Gobelscroi dres du Levant. Le budget de 1859 préet Fon Acken, l'autorisation de fonder voyoit l'entretien de 130 bâtimens, avec une société pour exploiter le commerce un effectif de 20,319 hommes. Les forces sur la mer Noire et en Orient par la voie destinées en 1838 à l'expédition du Mexique et au blocus de Buenos-Ayres, avoient porté au 1 janvier 1839 le nombre des bâtimens armés à 177, et le personnel à 23,490 hommes. Depuis cette époque, 18 bâtimens. ont encore été armés (du 1** janvier au 1er mars), ce qui en a élevé le nombre à 195, dont 8 vaisseaux, 13 fréM. Glais-Bizoin dépose des pétitions gates et 174 autres navires, avec un perdes habitans des Côtes-du-Nord à l'effet sonnel de 26,341 hommes, qui excède de d'obtenir que le gouvernement s'occupe 6,022 hommes les prévisions dudit bud-de la question des fils et toiles de lin. get. La somme aujourd'hui demandée est M. de Golbéry fait un rapport au nom pour maintenir jusqu'au 1er octobre l'éde la commission des pétitions. La cham- tat actuel de la marine, qui aura à angbre passe à l'ordre du jour sur une péti-menter l'escadre du blocus de Buenossion du sieur Suard, géomètre à Corbi gny, qui se plaint de la rigueur avec la quelle les petits commerçans sont assujé tis à la patente.

CHAMBRE DES DÉPUTÉS.
(Présidence de M. Sanzet.)

Séance du 1er juin.

Ayres, à conserver dans le golfe du Mexique une forte station, à rétablir sur un pied respectable les stations de la mer du Sud, pour assurer protection aux néM. DE GOLBÉRY. Le même pétition-gocians français, au milieu de la lutte naire se plaint de la multitude des chiens engagée entre les divers états de l'Améri(on rit), qui sont, dit-il, la désolation gé- que méridionale, ct à fournir enfin un

renfort pour les côtes d'Espagne, dans le [ électeurs de la Seine. M. d'Houdetot, en

but d'empêcher, dans l'intérêt de la révolution espagnole, tout débarquement d'hommes et de munitions.

Le ministre de la marine dépose un autre projet portant demande d'un crédit spécial pour l'acquittement d'une créance qui remonte à l'an x11.

Le ministre du commerce et de l'agriculture présente un projet de loi pour dégrever les sucres coloniaux de 16 fr. 50 c. par 100 kilogrammes, ce qui réduiroit le droit de 49 fr. 50 c. à 33 fr.

M. Lacave-Laplagne, réélu à Mirande (Gers), est admis et prête serment. M. Daguenet est chargé par le 7 bureau de faire le rapport sur l'élection, à Bayeux, du général d'Houdetot. Le cens de M. d'Houdetot se compose de deux articles, d'une délégation maternelle de 267 fr., et de l'impôt d'une maison rùe de Londres, s'élevant à 367 fr., ensemble 634 fr. La délégation n'est point contestée. Mais on dit que les impôts de la rue de Londres ne peuvent être comptés à M. d'Houdetot, qui n'est pas propriétaire. Ce dernier présente un bail sous seing-privé de septembre 1836. Ce bail n'est point enregistré, mais M. d'Houdetot a été porté au rôle des contributions pour la maison rue de Londres, le 1 janvier 1837, ce qui a motivé en 1837 et 1838 son inscription sur les listes des

outre, a été admis à la chambre en 1837 et en 1838 sur la présentation des pièces aujourd'hui seulement contestées. La majorité du 7° bureau demande l'admission de M. d'Houdetot. Après une vive discussion, la chambre, à la suite de deux épreuves douteuses, procède au scrutin. Il y a 356 votans; 181 bulletins sont pour l'annulation, et 175 pour la validité. L'élection de M. d'Houdetot est annulée.

Le Gérant, Adrien Le Clere.

BOURSE DE PARIS DU 3 JUIN.

CINQ p. 0/0. 111 fr. 10 c.
TROIS p. 0/0. 81 fr. 20 c
QUATRE p. 0/0, j. de sept. 101 fr. 70 e.
Quatre 1/2 p. 0/0, j. de sept. 000 fr. 00 e.
Act. de la Banque. 2720 fr. 00 c.
Bons du Tresor. 0 0/0.

Rente de la Ville de Paris. 000 fr. C0 c
Oblig. de la Ville de Paris. 1200 fr. O^c.
Caisse hypothécaire. 797 fr 50 c.
Quatre canaux 1252 fr. 50 c.
Rentes de Naples. 101 fr. 30 c
Emprunt remain 101 fr. 3,8]
Emprunt Beige 101 fr. 3,4
Emprunt d'Haïti. 000 fr. 00 c.
Rente d'Espagne 5 p. 0/0. 19 fr. 3 4

PARIS. — IMPRIMERIE D'AD. LE CLERE ET C' rue Cassette, 29.

LIBRAIRIE ECCLÉSIASTIQUE ANCIENNE ET MODerne de méquIGNON-JUNIOR,

THÉOLOGIE DE BILLUART,

20 VOLUMES IN-8°.

D'après un prospectus qui vient de paroître, il seroit question d'une réimpression de la THÉOLOGIE de billuart, en dix volumes, aussi complète que celle publiée par nous, de 1827 à 1831.

Nous rappelons à cette occasion que les appendices, 1o du tome XI, De Justitia, par M. l'abbé Receveur; 2° du tome XIII, De Contractibus, par le même; 3° du tome XIX, De Matrimonio, par M. l'abbé Icard, ainsi que le XX volume, Index locorum sacræ Scripturæ, Index generalis alphabeticus, par M. l'abbé Vidal, sont notre propriété. Ce dernier volume, en petit-texte, composé de plus de cinq mille articles, n'existoit pas dans les éditions précédentes.

Il nous reste un mot à dire du mérite de notre édition; on sait avec quels soins la copie a été préparée, et que, pour y mettre plus de méthode et de clarté, et surtout pour nous rapprocher de l'ordre aujourd'hui généralement adopté dans les séminaires, nous avons séparé le dogme et la morale qui s'y trouvoient confondus dans l'édition de Maëstrich, 1769. MM. les membres du clergé qui ont accueilli notre Billuart avec tant de faveur ne l'oublieront pas dans cette circonstance.

Nous attendrons au surplus la publication du premier volume pour prendre le parti que nous dictera la résolution cù nous sommes de soutenir cette concurrence.

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quera cette idée à toutes les conférences pastorales pour avoir leur avis; du reste, on n'a pas eu le temps de s'occuper des mesures d'applica tion. Tel a été le seul résultat des conférences, on ne voit pas que cela doive exciter beaucoup à y venir.

Les protestans ont tenu à la fin du înois dernier leurs réunions annuelles. Le nombre des pasteurs et ministres des conférences pastorales a été moins considérable que les années précédentes. Il ne s'en est trouvé Il y eu en outre dans la même seque trente-huit, dont plus de la moitié maine des réunions annuelles des diétoient de Paris; quatre seulement verses sociétés protestantes. La soétoient étrangers. C'étoient deux mi- ciété de la Morale chrétienne s'est nistres de Neuchâtel, un de Guerne- réunie le 22 avril, et a entendu disey et un de Boston. Les diverses vers rapports; un du comité des orbranches du protestantisme étoient phelins qui assiste quatre-vingt-quareprésentées dans l'assemblée; il y tre enfans; un de madame Niboyet, avoit là les trois ministres luthériens qui s'est félicitée des heureux chande Paris, les cinq ministres calvinis- gemens introduits depuis peu dans la tes de l'Oratoire, et environ dix mi- prison de femmes à Saint-Lazare, nistres méthodistes ou d'autres sec- changemens qu'elle a eu l'air d'attrites. Une union admirable a régné, buer en grande partie à madame dit-on, entre tout ce monde. On a Fry. On ne voit pas trop comment tenu cinq séances du 24 au 29 avril. madame Fry qui est allée deux ou Le président des conférences étoit trois fois à Saint-Lazare, et qui parle M. Réville, pasteur à Dieppe ; le vice- difficilement le français, auroit eu asprésident, M. Vors, de Versailles, sez d'influence pour y opérer un et le secrétaire, M. Cruvellié, de grand bien. Il est permis de croire Royan. On a arrêté de demander au que le zèle des respectables dames gouvernement l'organisation d'une catholiques qui vont depuis longéglise consistoriale à Alger, d'inviter temps faire des instructions dans les consistoires à envoyer des dépu- cette maison y a été plus utile que les tés à Paris, et de tâcher de rendre apparitions de madame Fry, et que les conférences plus fertiles en résul- ses exhortations à la manière des tats positifs. On s'est occupé ensuite Quakers et en assez inauvais frandu mode de prédication à suivre et çais. Madame Niboyet dans son rapdu mode de nomination des profes- port prête à madame Fry cette feurs dans les facultés de théologie. maxime, qu'une douce morale peut Tous les membres ont blâmé le con- seule avoir la puissance de réformer cours et la nomination directe par le les détenues. Cette maxime n'est pas gouvernement, et ont été d'avis d'at- très-chrétienne, ce semble; c'est la retribuer aux pasteurs seuls la présen-ligion seule qui peut réformer les tation des candidats. On communi- détenues. M. Charles Lucas a fait un Tome Cl. L'Ami de la Religion.

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discours sur la réforme pénitentiaire, Įsieurs orateurs ont parlé sur le résulet M. Henri Lutteroth, un rapport tat des sociétés bibliques et sur l'opsur le concours prorogé depuis 1833 position du clergé catholique à la pro et qui avoit pour objet la manifesta-pagation des bibles, comme s'il n'étion de la conviction religieuse. En-toit pas naturel que le clergé redoufin on a eu cette année un mémoire | tât la propagation des bibles protesqui a paru digne d'être couronné. Il tantes, où les traductions sont faites est d'un protestant, M. Alexandre de manière à altérer certaines vérités Vinet, professeur à Lausanne, déjà et à favoriser l'erreur. auteur d'un mémoire couronné par la société, en 1826, sur la liberté des cultes.

La société évangélique de France, qui est à son sixième anniversaire, a eu sa séance le mercredi soir 24 avril, Elle étoit présidée par M. Dobrée, et le rapport a été lu par M. de Pressensé. Pendant la sixième année de son existence, la société a mis à l'œuvre seize ministres, douze évangélistes, dix-sept instituteurs ou institu

La société des traités religieux a tenu sa séance le 23 avril pour son dix-septième anniversaire. Elle a publié cette année treize nouveaux traités. Elle a publié en outre un traitéen allemand, deux en bas-breton, deux en italien. Ceux-ci sont destinés ap-trices, onze colporteurs, en tout cinparemment à séduire des catholiques. Le chiffre des publications de la société en diverses langues dépasse aujourd'hui 200. Les exemplaires mis en circulation cette année s'élèvent à plus de 550,000. Les recettes ont été de 23,000 fr., mais il y a un déficit de 8,000 fr.

quante-six agens; mais depuis, dix agens se sont retirés. Vingt-sept villes ont des agens à poste fixe, et vingtsix départemens ont été parcourus cette année par les évangélistes. On prétend que le nombre de ceux qui suivent assidûment les prédications des ministres évangéliques est de huit à neuf mille. On se félicite surtout de l'œuvre du colportage. Le comité trace soigneusement l'itinéraire des colporteurs, qui voyagent en général

La société Biblique protestante s'est réunie le 24 avril; c'étoit son dix-neuvième anniversaire. L'amiral Verhuel présidoit. Il a fait l'éloge de deux zélées protestantes, madame | deux à deux. Quand ils sont dans un Gauthier Delessert et la duchesse de département, ils ne le quittent pas, Broglie, fondatrices de la société Bi- dit le rapport, avant d'en avoir visité blique protestante pour les femmes. toute les communes, et en détail, jusLe pasteur Verny a fait le rapport, où qu'aux plus petits hameaux. Ainsi il il est dit que l'œuvre que la société est clair qu'on s'adresse aux catholis'est proposée ayant atteint les limi- ques et qu'on cherche à leur faire tes qu'on s'étoit tracées, la société est quitter leur religion. Il est dit plus maintenant stationnaire, et se borne bas que les colporteurs et les évanà entretenir l'activité biblique par le gélistes ont découvert et réuni beaudon de bibles aux nouveaux époux, coup de protestans disséminés et abande nouveaux Testamens aux caté- donnés, que c'est-là une œuvre que chumènes. On imprime en ce mo- les pasteurs de l'église nationale ne ment une bible in-4o en gros carac- peuvent faire, que les consistoires tère; ce sera celle d'Ostervald. Plu-ne peuvent s'occuper de l'évangél

sous la présidence de l'amiral Verhuel. Il rappelle l'intérêt et les ser

sation parmi les catholiques, que la société évangélique seule le peut. Ainsi on avoue donc cet esprit de pro-vices de la duchesse de Broglie et de sélytisme. On veut séduire les catho- madame Rumpff pour cette œuvre. On liques, et c'est pour cela que la so- a lu un rapport sur les travaux des ciété évangélique est instituée. Com- missionnaires dans le midi de l'Afriment tolère-t-on ses opérations? Que que, entr'autres chez les Béchuanas. sert que les consistoires protestans Dans les sept stations appartenant à ne s'occupent pas de tenter les ca- la société, quarante-huit adultes ont tholiques, si à côté d'eux on laisse se été amenés à l'église protestante, et former des sociétés qu'ils protégent, quarante-six enfans ont été baptisés. et qui tendent des piéges aux ignorans On assure qu'en France le zèle des et aux simples? L'article 52 des arti-missionnaires va croissant. Un Jour cles organiques interdit aux prêtres nal des missions qui s'y publie cond'attaquer les autres cultes dans leurs tribue à augmenter l'intérêt. La soprédications. Eh bien ! ce qui est dé-ciété est en rapport avec un grand fendu aux prêtres catholiques, les nombre d'églises, et de plus avec les ininistres protestans le font impuné- sociétés particulières formées en ment; ils répandent de tous côtés des France, qui la secondent. Les recetémissaires; ils ont des évangélistes, tes se sont élevées à 69,000 fr. Un des instituteurs, des colporteurs, etc. ministre, M. Marc Wilks, qui je crois Tous ces agens sont soutenus par est méthodiste, a félicité les églises une société ad hoc. Elle leur trace protestantes de leur état actuel bien $leur itinéraire, et leur recommande différent de ce qu'elles étoient il y a d'aller partout et de ne pas omettre vingt-quatre ans, lorsqu'il fut chargé même les hameaux. Cette société a par une centaine de pasteurs réunis reçu l'année dernière en dons et à Londres de s'informer de leur sisouscriptions 89,645 fr., et comme tuation. Alors ces églises étoient paucela ne suffisoit pas pour ses dépen-vres et isolées, timides et n'osant rien ses, elle a emprunté 13,657 fr. Elle a entreprendre; aujourd'hui il y règne un déficit de 3,500 fr. Il est incroya- une grande activité. ple qu'on n'ouvre pas les yeux sur La société helvétique de bienfaiBoutes ces manœuvres. Il y a même sance est pour les Suisses qui sont à ci une autre circonstance remar-Paris. Ses recettes se sont élevées quable; c'est qu'il y a aussi à Ge- | pour 1838 à 13,000 fr., et les dépentève une société évangélique qui en- ses à 11,000 fr. La société a trenteoie des ouvriers en France, et un quatre enfans dont elle paie la penénevois, le colonel Tronchin, a été sion. Sa réunion annuelle a eu lieu éputé de cette société évangélique à le 25 avril au soir. elle de Paris, avec M. de Loriol, II La société biblique française et est félicité de cet envoi d'ouvriers étrangère a tenu sa réunion le venn France, et a exhorté à conti-dredi 26, sous la présidence de M. Stapfer. Il a parlé du mouvement La société des missions évangéli- qui s'est manifesté à Zurich, au suaes en est à son quinzième anniver-jet de la nomination de Strauss, et ai ire; elle a eu sa réunion le 25 avril loué le zèle du peuple. La société fait

uer.

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