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impulsion, ce qui ne laisse aucun doute que le précédent régime de l'ordre va bientôt s'éteindre de facto dans cette heureuse contrée régénérée.

- Le grand-duc de Toscane a nommé le célèbre artiste Bartolini à la chaire de sculpture de l'Académie de Florence.

Depuis quelque temps, le bruit court que le duc Guillaume de Brunswick est dangereusement malade.

Le feld-maréchal Paskéwitsch, gou. verneur de la Pologne, est parti le 29 mars de Varsovie pour se rendre à SaintPétersbourg.

- Le 14 mars, le roi de Suède a donné à Christiana une grande fête, à l'occasion de l'anniversaire de la naissance du prince royal.

CHAMBRE DES DÉPUTÉS.

Séance du 8 avril.

M. de Gras-Préville a cédé le fauteuil à M. de Nogaret, dont l'âge suit immédiatement le sien dans l'ordre de l'ancienneté. Tous les ministres sont à leur banc, à l'exception de M. Parant, ministre de l'instruction publique. M. Ballot, député de l'Orne, écrit à la chambre qu'une maladie l'empêche de pouvoir participer à ses travaux. Des députés admis dans les précédentes séances prêtent serment.

L'ordre du jour est la continuation des pouvoirs, Beaucoup d'élections non contestées sont rapidement approuvées.

mot enquête, M. Dubois paroît persuadé que la chambre prendra une résolution, nécessaire, dit-il, à sa dignité et à la pu reté du mandat électoral. M. de La Rocouvrir de blåmable dans la lettre du chefoucauld-Liancourt ne peut rien désous-préfet. Celle de M. Berry a peut-être été écrite avec un zèle inconsidéré. Si ce dernier a été nommé juge, ce qui n'est pas un avancement, comme paroît le croire M. Dubois (de la Loire-Inférieure), c'est qu'on a voulu le mettre à l'abri des chefoucauld s'étonne ensuite des sushaines de ses adversaires. M. de La Roceptibilités de l'opposition, et demande si elle n'a rien à se reprocher. Des journaux et des brochures n'épargnant ni le candidat ministériel de Sancerre, ni les candidats des autres arrondissemens, tous incapables, corrupteurs, serviles, insensés, ont été répandus avec profusion dans le département du Cher. M. Duvergier de Hauranne, après s'être élevé fortement contre les deux lettres, attaque l'ancien cabinet qui auroit forcé le Journal du Cher à parler tous les matins de guerre, d'anarchie, d'attaques à la royauté, pour dégoûter des candidats de la gauche. Il avoue que pendant les huit années qu'il a été député, il a sollicité et obtenu des faveurs pour l'arrondissement de Sancerre.

Un membre: Pourquoi donc avoir reproché à d'autres députés ce qu'ils avoient obtenu pour leurs arrondissemens?

M. Lacave-Laplagne n'accorde pas à M. Dubois (de la Loire-Inférieure), qui M. Duprat, rapporteur du 2* bureau, vient de l'avancer à la tribune, que dans les entretient la chambre de l'élection de luttes électorales les opinions peuvent M. Duvergier de Hauranne, par le collége s'organiser en comités, pendant que le de Sancerre (Cher). Immédiatement gouvernement doit rester impassible. après son élection, M. Duvergier de Hau- M. Jaubert, à l'une des précédentes séanranne remit au président du bureau, deux ces, a dit qu'il étoit à désirer que les lettres écrites, l'une par le sous-préfet de membres du cabinet du 15 avril, ne reSancerre, le 6 février, au maire, dans vinssent point au pouvoir; ils n'ont point l'intérêt de la candidature du baron de envie d'y revenir, dit M. Laplagne ; malTascher; l'autre par le procureur du roi, gré cela, il lui sera bien permis de déM. Berry, au juge de paix, aussi dans fendre le pouvoir et une administration l'intérêt du candidat ministériel. M. Du- dont il a fait partie. Des hommes conprat en donne lecture. Un long débat, vaincus que leurs doctrines devoient asun débat qui va même occuper presque surer le bien du pays, ont dû chercher par toute la séance, s'engage. M. Dupont (de tous les moyens que la loyauté et l'honl'Eure) trouve les deux lettres fort blâma- neur approuvent, à assurer le triomphe de bles. M. Dubois (de la Loire-Inférieure) leurs principes. (L'orateur est souvent indit qu'elles sont de l'influence par la vio- terrompu par des membres de la gaulence et la menace. Sans prononcer leche.) Puisque ces paroles excitent des ré

D

clamations, dit l'ex-ministre des finances, on peut interroger deux membres de cette chambre, préfets à l'époque des élections. (MM. de l'Espée et Rivet.) L'un d'eux est arrivé à la chambre malgré le cabinet du 15 avril (M. Rivet, préfet de Lyon). qui pensoit devoir son appui à son concurrent, membre de l'ancienne chambre et des 221. M. Lacave-Laplagne met en opposition le langage de M. Jau bert à l'occasion des élections de 1837, et ce que le même député a dit samedi dernier : « Si la chambre avoit fait justice convenable lors des élections de 1837. les abus énormes de 1839 n'auroient point eu lieu. Dans la séance du 9 janvier 1838, M. Jaubert avoit dit que l'administration avoit levé les bras au ciel pendant les élections... qu'on ne pouvoit reprocher au cabinet du 15 avril ni aux précédens cabinets de s'être livrés aux actes de la restauration. (La gauche continue ses interruptions.) M. Laplagne trouve qu'aucune administration n'a été a l'abri des reproches qu'on adresse à l'ancien ministère. En 1834, les élections ont eu lieu sous des ministres qui ont fait de l'opposition sous la dernière administration. M. Mauguin parla alors contre l'influence ministérielle, les manoeuvres du gouvernement. Les paroles que M. Mauguin a prononcées dans la séance de samedi sont presque textuellement les mêmes.

M. DUPONT (de l'Eure.) C'est-là une pauvre argumentation.

Voix du centre: Très-bonne au contraire.

Bulletin français entre les mains d'un fonctionnaire qui avoit reçu l'ordre de les distribuer. M. Martin (du Nord) dit qu'il est autorisé à répéter que l'adminis tration est restée étrangère...... (Voix à gauche : L'enquête !) à la distribution du Bulletin français. (A gauche : L'enquête!) Le Bulletin français, qu'on dit avoir été fondé pour les élections, a paru avant l'ordonnance de dissolution. M. Rivet, ancien préfet de Lyon, prononce quelques paroles qui n'apprennent presque rien. Seulement les rapports des anciens ministres avec lui ont toujours été honora bles. MM. Laplagne et Dubois (de la Loire. Inférieure) sont de nouveau entendus. M. Isambert dit que du 14 au 15 février 20,800 exemplaires du Bulletin français ont été mis a la poste; que 136,382 exemplaires du numéro du dimanche 17, ont été expédiés par la même voie les 17; 18, 19, 20, 21, 22 et 23; que 93,255 exemplaires du numéro du 24, et 27,203 du numéro du 3 mars, sont aussi partis par la poste. Une circulaire du directeurgénéral des postes, dit M. Isambert, fort honorable pour lui, a enjoint aux employés d'expédier avec exactitude les imprimés de toutes les opinions. M. Laplagne lui répond qu'elle est l'œuvre de l'ancienne administration. M. de Gasparin donne quelques explications sur le Bulletin français. On a enjoint au gérant de compléter le cautionnement de celle feuille.

Pendant que la discussion s'anime de plus en plus, M. Bugeaud réclame la parole à diverses reprises. On entend enM. Laplagne continue de disculper son core M. de Vallon, qui parle aussi de maadministration. Les interruptions de gau- nœuvres électorales; M. Laplagne, qui che ne cessent point. Plusieurs voix de- s'étonne du vague de la dénonciation du mandent l'enquête. M. Laplagne établit | préopinant. Enfin M. Bugeaud est à la que la place de juge donnée à M. Berry, tribune. Si la presse du gouvernement ne n'est point un avancement. Il avoit été suit pas toujours une ligne exacte et qu'on présenté en 1834 par le président de la doive continuellement approuver, cour royale de Bourges, pour la prési- presse subversive offre bien plus de dandence du tribunal de Saint-Amand; pargers par les passions qu'elle soulève et le procureur général, en 1835, pour la place de conseiller à la cour royale de Bourges; enfin, en1837, pour la place de président de Clamecy.

M. Monnier de la Siseranne rappelle que M. Lacave-Laplagne a déclaré que l'administration étoit restée étrangère à la publication des pamphlets; cependant il a vu un grand nombre d'exemplaires du

la

excite sans cesse. C'est cette presse qui a fait, depuis un certain temps, remonter la calomnie jusqu'au sommet de l'édifice social; c'est cette presse encore qui après avoir fort louangé naguère le maréchal Soult, est venue presque tout de suite l'attaquer avec violence, parce qu'il sortoit de confondre la calomnie à la tribune de la chambre des pairs. Ce

qu'il a dit cependant, a été corroboré de- tion de l'amiral de Rosamel par le 7 colvant MM. Jacqueminot, Dessauret et le lége du Puy-de-Dôme, réuni à Ambert. général, par MM. Sauzet, Passy et Du- M. de Rosamel a tu 86 suffrages, et pin. M. Bugeaud demande que ces dépu. M. Molin. 82. L'élection est régulière; tés soient entendus à la tribune. (De tou- M. de Rosamel seroit admis s'il n'avoit tes parts: Il faut que la chambre se cons- point été nommé pair. Cependant M. Dutitue d'abord.) Après un long débat sou- pin va donner connoissance de deux prolevé par cet incident, la chambre pro- testations adressées à la chambre, l'une nonce l'admission de M. Duvergier de par des notaires de la localité, un avocat, Hauranne. M. Dupin monte à la tribune | un juge de paix et des membres du conpour faire approuver plusieurs élections. seil général; l'autre par M. Molin, anM. Bugeaud l'invite à répéter ce qu'il a dit cien député. M. Dupin lira également un devant lui. Une forte opposition se mani- fragment de protestation qui se trouve feste. dans une lettre adressée par M. Molin à M. Duvergier de Hauranne. Toutes ces pièces traitent de manoeuvres employées pour favoriser l'élection de M. de Rosamel. On auroit été jusqu'à promettre à un électeur que s'il votoit pour l'amiral, on exempteroit son fils, quel que fût son numéro, au prochain tirage. M. Dupin, qui a dit en commençant qu'il n'entroit dans la pensée de personne d'inculper en rien le caractère de M. de Rosamel, passe à la lecture d'une lettre que vient de lui adresser M. Bravard-Veyrières, professeur à la Faculté de droit de Paris. M. Bravard est aujourd'hui le candidat opposé de M. Molin, comme ce dernier étoit le candidat opposé de l'amiral. M. Bravard ayant annoncé qu'il a été plusieurs fois le candidat libéral d'Ambert, tandis que M. Molin éloit candidat ministériel, ajoute qu'il a trouvé tout récemment dans

M. DUPIN. Maintenant respectons le réglement et la liberté de chacun. Quand la chambre le voudra. (Hilarité. ) M. Martin (du Nord) donne des explications sur une amende encourue par le sieur Merlier, aubergiste à Beauvais. Ce dernier, d'après le marquis de Mornay, auroit été déchargé de cette amende à cause des élections; une lettre même auroit été écrite à ce sujet au sieur Merlier, par le ministre des travaux publics. M. Martin (du Nord) n'a rien écrit. La discussion continue.

Séance du 9 avril.

La séance s'ouvre à deux heures un quart. La chambre continue la vérification des pouvoirs. Tous les ministres sont présens. L'admission de M. Abbatucci, élu à Orléans, est ajournée jusqu'à production des pièces justificatives du cens. Beau-M. Roüll, sous-préfet de cet arrondissecoup d'élections sont ensuite approuvées définitivement.

ment, un adversaire loyal et tout-à-fait incapable des faits qu'on lui impute. Le 7 bureau, dit M. Dupin en terminant, demande le renvoi de toutes ces pièces au ministre de l'intérieur. M. de Gasparin déclare qu'il sollicite aussi ce renvoi. La chambre peut être assurée, ajoute-t-il, que si M. Roull a promis d'exempter un conscrit, le gouvernement en fera justice complète.

L'élection de M. Francis de Corcelles à Séez (Orne), soulève un assez long débat, bien que M. Dupin, chargé du rapport, propose l'admission de ce député. C'est M. de Corcelles qui se plaint d'un écrit répandu par la poste à l'instant des élections, et portant le titre de Lettre de Francis de Corcelles aux amis du peuple. Cet écrit, dit-il, sans nom d'imprimeur, se compose de phrases tronquées, isolées, falsifiées, de la lettre véritable. de manière à présenter un sens odicux. M. de Cor- M. CHEGARAY. Il faut attendre les excelles, qui rend justice à la loyauté duplications du sous-préfet avant de le conpréfet de l'Orne et du procureur du roi, semble vouloir faire remonter le blâme jusqu'à la haute administration. Ce débat se termine avec l'admission de M. de Corcelles.

M. Dupin rend compte au si de l'élec

M. ODILON-BARROT. C'est un fait qui regarde la chambre. La chambre est souveraine.

damner.

M. PISCATORY. C'est ce que je demande.

M. DE MARMIER. Il y a beaucoup d'exagération dans tout cela.

M. Piscatory veut qu'une commission

ne, déjà entendu, M. Quenault, M. Dufaure, M. Meynard, M. Lacave-Laplagne, M. Dupin, M. Martin (du Nord), M. Jaubert, M. Fulchiron. M. de Nogaret, président d'âge, met enfin aux voix l'ajour

de la chambre soit chargée, concurremment avec le ministre de l'intérieur, de voir ce qu'il y a de vrai dans les faits allégués contre le sous-préfet d'Ambert. Une voix : Concurremment est joli. Plusieurs voix : Déposez votre proposi-nement relatif à l'élection d'Ambert. tion. Cet ajournement est prononcé à une forte majorité.

M. Desmousseaux de Givré blâme M. Dupin d'avoir donné lecture de la lettre de M. Bravard sans l'avoir communiquée au bureau, et trouve que cette lecture est une accusation portée contre un homme absent (M. Molin), qui a droit à la protection de la chambre.

M. DUPIN. Voilà de la vieille ran

cune.

Les débats continuent avec une vivacité extrême sur l'élection d'Ambert; sur la proposition de M. Piscatory, tendant à faire nommer une commission par la chambre, et sur un ajournement pur et simple de l'élection de l'amiral Rosamel. La confusion est si grande que l'on a peine à saisir la portée des paroles de chaque orateur et des nombreux interrupteurs. Cependant on entend M. Odilon-Barrot, M. Cunin-Gridaine, M. Piscatory, qui a déjà pris plusieurs fois la parole, M. Girod (de l'Ain), M. Duvergier de Hauran

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L'AMI DE LA RELIGION

paroît les Mardi, Jeudi et Samedi.

On peut s'abonner des el 15 de chaque mois.

N° 3110.

SAMEDI 13 AVRIL 1839.

Sur plusieurs bonnes œuvres à Metz.

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pris les abonnemens fondés, s'est
élevée à 13,855 fr., et la dépense à
13,980 fr. La bonne administration
est due à l'intelligence des Sœurs, et
au zèle des onze dames qui compo-
sent le conseil de l'œuvre. M. l'abbé

Jecko, chanoine, qui étoit aumônier
de la maison, ayant été appelé ail-
leurs, a été remplacé par M. l'abbé
Moreau. Le nombre des demandes
maison est
pour entrer dans la
très - considérable, mais le local
ne permet pas d'en recevoir plus de
100, et ce nombre est même plus que
complet. L'établissement est situé
rue et maison des Récollets.

M. l'abbé Chalandon, grand-vicaire, est directeur de l'œuvre. A la suite du rapport, sont les noms des

La ville de Metz a vu se former dans son sein depuis quelques années des œuvres excellentes, et toutes dans l'intérêt des malheureux comme de la religion et de la société. La première en date paroît être l'œuvre des orphelines, commencée il y a dix ans, et sur laquelle il a été fait un rapport le 17 janvier dernier dans l'assemblée générale des dames abonnées. La maison des orphelines en compte maintenant plus de 100, des réparations importantes y ont été faites, le mobilier a été augmenté, le nombre des Sœurs qui dirigent l'établissement s'est accru. L'œuvre ne se soutient que par les souscriptions et les abonnemens fondés. Ceux-bienfaiteurs qui ont donné 500 fr. et ci assurent une rente chaque année, mais ces rentes sont encore bien audessous de ce qu'il faudroit à la maison pour exister; et cependant ce n'est que lorsqu'on aura obtenu ce résultat, que l'on pourra obtenir du gouvernement l'autorisation dont on a besoin pour recevoir des legs. Dernièrement on a été frustré pour cette raison d'un legs de 1,000 fr. Les abonnemens ne sont encore qu'au nombre de trente-cinq. Le nombre des souscriptions va en augmentant. Le maire a envoyé 525 fr. sur le produit des soirées de l'hôtel-de-ville. Une quête faite par les ouvriers menuisiers à la messe du jour de leur fète, a fourni une petite somme, fruit de leurs épargnes. Le travail des ateliers a produit 3,200 fr. En définitive, la recette totalc, non com

Tome CI. L'Ami de la Religion.

la

M.

M.

plus pour perpétuer leur souscription annuelle. Madame la duchesse d'Orléans et madame Adélaide sont du nombre. Nous voyons aussi dans liste plusieurs ecclésiastiques l'abbé Dudot, grand-vicaire ; l'abbé du Cherray, chanoine; M. l'abbé Waldbock, chanoine et grand-vicaire; M. l'abbé Marcus, chanoine honoraire; M. l'abbé Potot, sur lequel nous avons donné une notice dans ce Journal, et M. l'abbé Bracq, ancien curé de Borny; tous sont morts. La liste des dames abonnées à l'œuvre est de près de 280. De plus, M. l'évêque de Metz a bien voulu souscrire à l'œuvre, ainsi què MM. les abbés Chalandon, Charry, Marty, Prévot, Simon, Tuffeau, grand-vicaire à Montauban; MM. de Coetlosquet, etc.

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