Histoire de Philippe-Auguste, Volume 1

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Fréquemment cités

Page 413 - Tandis qu'il se lamentait ainsi, l'impie le saisissant par les cheveux au dessus du front, lui enfonce son épée dans le ventre jusqu'à la garde, et la retirant encore humectée de ce sang précieux, la lui plonge de nouveau dans la tête et lui perce les deux tempes; puis s'éloignant encore et se portant à trois milles environ, il jette...
Page 141 - Il se mit à une des fenêtres de la salle , à laquelle il s'appuyait aucune fois, pour regarder la Seine couler et pour avoir récréation de l'air. Si advint en ce point que...
Page 60 - Dieu la paix par le peuple chrétien; d'empêcher les personnes de tout rang de commettre des rapines et des iniquités de quelque nature qu'elles soient ; de faire observer la justice et la miséricorde dans les jugements afin que Dieu, qui est la source de la clémence et de la miséricorde, daigne la répandre sur moi et sur vous aussi; de m'appliquer sincèrement et selon mon pouvoir à expulser 106 de toutes les terres soumises à ma domination les hérétiques nommément condamnés par l'Église....
Page 106 - Irésor, n'eût pas voulu avoir querelle avec un enfant , mais homme sans conduite , et dérangé s'il en fut jamais. Il passait sa vie au jeu ou à la taverne , à moins qu'il ne fût dans des lieux encore pires. Gagnaitil quelque argent, vite il le portait là.
Page 237 - ... d'un pénible tremblement, était malade et couché dans son lit dans la ville d'Accaron. De violentes sueurs, de terribles chaleurs, firent un si grand ravage dans ses os et dans tous ses membres, que les ongles tombèrent de tous ses doigts, et les cheveux de sa tête, en sorte que l'on crut, et ce bruit même n'est pas encore dissipé, qu'il avait goûté d'un poison mortel.
Page 273 - Le roi était par hasard en ce lieu avec ses barons; et vers le milieu de la matinée, il prenait son repas, tandis que les troupes cheminaient avec les chariots et les chevaux chargés d'armes, de vases et de toutes les autres choses nécessaires pour l'usage d'un camp.
Page 174 - rière; réjouissez-vous, guerriers; Barres est enfin en « nos mains; nulle petite barrière ne peut désormais « nous enlever Barres. » Tandis qu'il se vantait ainsi , Hugues ' le frappe sous l'oreille gauche de sa lance, qu'il brandit d'un bras vigoureux, Le comte se tourne sur la droite, la lance se brise sans porter de coup et sans faire tomber ni blesser celui qu'elle attaque. Hugues s'écrie alors : « Si tu as cru pouvoir triompher de l'invinci« blé seigneur des, Barres, voici, quoiqu'un...
Page 173 - ... d'un autre coup de son glaive , et fait rouler le cheval sur le cavalier. Pourquoi cela? parce qu'il ne pouvait emmener le comte prisonnier , le dépouiller de ses armes , ou le frapper de mort après l'avoir vaincu , se trouvant lui-même seul , enveloppé de tous côtés d'une foule d'ennemis , qui ne cessaient de l'accabler de traits et de pierres , et de faire pleuvoir sur lui et de loin une grêle de flèches , car aucun ^Teux n'osait se rapprocher davantage , en venir aux mains avec lui...
Page 422 - ... après s'être rassasiés de la boisson de Bacchus, et déjà à demi-morts, sont massacrés et succombent sous le glaive, semblables à des moutons. Un grand nombre d'hommes tombent d'une mort inattendue, la vie s'échappe de leurs corps avant même que leurs corps aient senti le coup qui les frappe, tant ils sont accablés sous le poids excessif du vin et du sommeil! Tout aussitôt une clameur terrible s'élève dans les tentes. A peine ceux qu'elles enferment sont -ils éveillés, la mort...
Page 107 - B0n y voyait un roi de la fève, des tournois d'enfants, un homme sauvage, un loup qui filait; enfin la vie entière de maître renard, d'abord médecin et chirurgien, puis clerc, et chantant une épître et un évangile, puis évêque, archevêque, puis pape, et toujours mangeant poules et poussins.

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