Images de page
PDF
ePub

Histoire. Append.

29-30 Action navale entre les flottes du Brésil et de Buenos-Ayres.

[blocks in formation]

3

[ocr errors]
[blocks in formation]

31 La régente et les autorités portugaises prêtent serment à la constitution.

2 AOUT. Acte de reconnaissance du prince impérial du Brésil, comme successeur à l'empire. Arrêt de la cour des pairs de France, dans l'affaire des marchés de Bayonne.

[blocks in formation]
[ocr errors]

--

Les troupes anglo-africaines du Cap-Coast
remportent une victoire près d'Accra, sur
l'armée des Ashantées.

On n'a pas eu de détails assez authentiques sur la
reprise de cette guerre pour les donner daus le cours
de l'histoire.

Manifeste de S. M. I. de toutes les Russies,

concernant l'institution d'une régence, et
l'ordre de la succession à la couronne de
Russie et de Pologne.

Prise de la ville d'Athènes par Reschid Pacha. 435
Le corps électoral de Lima accepte la Consti-

tution de Bolivia.

19 Le duc de l'Infautado, premier ministre d'état de S. M. C., donne sa démission.

Ier SEPTEMBRE. Bolivar quitte Liina pour retourner dans la Colombie.

3

6

7

[ocr errors]

Couronnement de l'empereur de Russie Ni-
colas Ier, à Moscou. Actes divers.
Clôture de la session législative du Brésil.
Ouverture des états de Hesse-Darmstadt.

24 Le Paraguay se déclare indépendant.

28

Déclaration de guerre de la Russie contre la
Perse.

4 OCTOBRE. L'infant don Miguel prête serment à la
Constitution portugaise.

5 Insurrection en Portugal.

7 - Convention explicative du traité de Bucharest, conclue entre la Russie et la Porte ottomane.

16

[blocks in formation]

Ouverture de la session législative des états
du royaume des Pays-Bas.

Célébration des fiançailles de la reine de Por-
tugal dona Maria II, avec l'infant don
Miguel.

Ouverture de la session des cortès portugaises. 2 NOVEMBRE. Traité de commerce conclu entre le Danemarck et la Suède.

[blocks in formation]

HISTORIQUE UNIVERSEL

POUR 1826.

PREMIERE PARTIE.

HISTOIRE DE FRANCE.

CHAPITRE PREMIER.

ÉTAT de la France. Actes du Gouvernement.—Traité de commerce avec

le Brésil, - Convention de navigation avec la Grande-Bretagne.

-

ture de la Session législative.

[blocks in formation]

Discussion de l'adresse au Roi. - Pro

position de diverses lois aux deux Chambres.

Il faut toujours, en ouvrant l'histoire d'une année, se reporter aux événemens qui ont marqué la fin de la précédente pour se faire une idée juste de ceux dont on va suivre le récit.

A considérer l'état de la France en point de vue général, sans préjugé, sans passion, sans intérêt de parti ou de faction, il présentait, au commencement de 1826, tous les symptômes favorables sur lesquels l'économie politique établit la prospérité des nations. Quoique la création des trois pour cent n'eût pas eu tout le succès dont le Gouvernement s'était flatté; quoiqu'il se fit sentir dans les fabriques des embarras causés par l'abondance des produits, hors de proportion avec les besoins de la consommation nationale, ou avec les demandes de l'étranger; quoique la situation de l'Espagne et la guerre de l'Orient arrètassent l'essor du commerce extérieur, la masse du peuple offrait en total un spectacle satisfaisant à l'œil Annuaire hist. pour 1826.

[ocr errors]

de l'observateur; on y voyait de l'aisance et de la sécurité; le tra- ́ vail ne manquait pas aux hommes laborieux; les contributions s'acquittaient sans effort; les consommations augmentaient progressivement, et le crédit public se soutenait au milieu des désastres arrivés sur les places étrangères, à un taux qu'on n'eût osé prévoir il y a quelques années. Eufin, ce qu'on pourrait appeler le matériel de la France offrait une amélioration progressive incon testable; mais l'état moral était malheureusement troublé par des dissensions devenues assez graves pour être signalées ici.

La lutte de partis regardée par quelques-uns comme le mouvement nécessaire inhérent aux gouvernemens représentatifs, s'était portée depuis quelque temps des questions de la politique dans les matières religieuses, non quant au dɔgme, mais quant au plus ou moins d'influence que le clergé exerçait ou devait exercer dans la société. Les arrêts récemment rendus par la Cour royale de Paris, dans les procès intentés aux deux plus fameux journaux de l'opposition libérale (voy. l'Annuaire hist, pour 1825, p. 296-298), loin d'avoir concilié les esprits, les avait aigris davantage. D'un côté, les accusés, transformés en accusateurs, appuyaient leurs opinions du crédit que la magistrature venait sous quelques rapports de leur dorner; de l'autre, des écrivains, des orateurs, des prélats même, qui croyaient la religion attaquée et le clergé catholique outragé, déploraient l'impuissance des lois pour les protéger, et invoquaient des mesures répressives plus sévères contre la licence de la presse. Ainsi s'envenimait chaque jour une querelle dont l'histoire doit suivre les progrès à mesure qu'ils se développent.

Une ordonnance du Roi, rendue le 20 janvier, autorisa la publication de la bulle pontificale donnée l'année dernière à Rome (6 des calendes de janvier), portant extension du Jubilé à tout l'univers catholique. Mais elle était reçue avec les réserves d'usage: « Sans approbation des formules ou expressions qu'elle renferme, « et qui pourraient être contraires à la Charte constitutionnelle, « aux lois du royaume, aux franchises, libertés et maximes de l'église gallicane.'» On reviendra sur le Jubilé, et sur quelques scènes d'édification ou de scandale auxquelles il a donné lieu.

[ocr errors]

En même temps que la France était si agitée de querelles religieuses, il se négociait deux conventions diplomatiques, conçues l'une et l'autre dans l'intérêt de son commerce et de sa marine : la première est le traité d'amitié, de commerce et navigation, conclu le 8 janvier à Rio-Janeiro, entre le Roi de France et l'Empereur du Brésil, conçu sur les bases de la réciprocité de commerce et de navigation. Il assure aux sujets des deux parties contractantes la liberté de conscience en matière religieuse, et la jouissance des mêmes droits, priviléges, faveurs et exemptions qui sont ou seraient accordés aux sujets de la nation la plus favorisée, en restant soumis aux lois du pays (art. 5 et 6); mais chacun des deux souverains s'engage a faire expulser de son territoire, dès qu'il en sera requis par l'autre, tous les individus accusés dans les états de la puissance requérante, de crimes de haute trahison, félonie, fabrication de fausse monnaie ou de papier qui la représente (art. 8); comme aussi à ne pas recevoir ni employer, et même à livrer, à la réquisition des consuls respectifs, les déserteurs du service militaire de terre et de mer (art. 9), etc. La seconde transaction de ce genre, signée à Londres le 26 janvier, pour dix ans, entre le prince Jules de Polignac, d'une part, et deux ministres de S. M. B. (MM. Canning et Huskisson), est conçue dans des limites plus étroites. Ce n'est qu'une convention de navigation, où le gouvernement britannique renonce, en faveur de la France, aux principes de son fameux Acte de navigation, et d'après laquelle les navires français et anglais peuvent importer librement les denrées de leur pays dans l'autre, avec la condition d'une réciprocité entière sur les droits à payer, par les navires des deux parties contractantes, dans leurs ports respectifs. Des articles additionnels à cette convention ont ouvert, avec des restrictions encore nécessaires, le commerce des colonies entre les sujets des deux puissances.

On ne s'arrêtera point aux détails de ces transactions, dont il faut consulter le texte pour en apprécier les avantages (1). Il a passé pour certain dans le public que le voyage de M. Huskisson,

(1) Voyez l'Appendice.

« PrécédentContinuer »