Considérant que l'article incriminé de Me Isambert conseille de leur résister of fensivement, et qu'ainsi il commet le délit de provocation à la rébellion envers des agens de l'autorité, provocation non suivie d'effet;

Quant aux gendarmes, attendu que la loi de l'an 6 qui les a organisés leur donne le pouvoir de faire, sans mandat, des arrestations dans les cas de délit ou flagrant délit, et que l'article de Me Isambert conseille de leur résister passivement, ce qui constitue le délit de provocation à la rébellion envers les agens de la force publique, provocation nou suivie d'effet;

Le tribunal déclare Me Isambert coupable desdits délits, ainsi que les sieurs Darmaing, éditeur de la Gazette des Tribunaux, Cardon, éditeur du Journal du Commerce, et Cousinery de Saint-Michel, éditeur de l'Echo, pour avoir inséré l'article incriminé dans lesdits journaux; condamne Me Isambert à 100 francs d'amende; Darming, Cardon et Cousinery de Saint-Michel chacun à 30 franes d'amende, et tous solidairement aux frais.

124. Paris. Temps vrai et temps moyen.

A dater de ce jour l'horloge de l'Hôtelde-Ville, celle de la Bourse, et toutes les horloges de Paris seront réglées d'après le temps moyen.

En faisant régler les horloges publiques sur le temps moyen, l'administration a pris une détermination louable; elle reconnaît que Londres, Amsterdam et Genève ont, il y a bien des années, donné l'exemple à cet égard.

Une commission spéciale avait été formée dans le bureau des longitudes pour examiner cette affaire. Cette commission, dont M. Arago était rapporteur, a déclaré « que la substitution du temps moyen au temps vrai sera très utile à l'une des branches les plus intéressantes de notre industrie; qu'elle soustraira les artistes habiles aux reproches non mérités qu'on leur adresse toutes les fois que leurs montres ne s'accordent pas avec les horloges publiques; qu'elle privera les artistes médiocres d'une excuse qu'ils ne manquent pas d'exploiter au détriment des acheteurs.

26. Paris. Cour royale. Evangile Touquet.-Cette affaire portée en cour royale sur l'appel interjeté, à la fois par M. Touquet et par le ministère public (v. l'art. du 20 sept.) n'avait pas excité moins d'intérêt qu'en première instance. On regrette de ne pouvoir donner tout entier le plai

doyer de Me Barthe, qui, en reproduisant les motifs de l'accusation, soutient que le livre tel qu'il avait été publié par M. Touquet n'avait rien d'outrageant pour la morale religiense, qu'il n'attaquait en rien la religion de l'Etat; que le ministère public ne pouvait, sans attenter à la liberté des cultes et des consciences, a la tolérance commandée par la charité, aller chercher dans des intentions la criminalité qu'on ne saurait trouver dans l'écrit même; que passer sous silence ce n'était pas nier; qu'extraire la morale ce n'était pas nier les miracles; que nier les miracles ce ne serait pas même attaqner la divinité de Jésus-Christ. On ne regrette pas moins de passer sur le réquisitoire de M. l'avocat-général de Broë, qui établit que M. Touquet n'avait pas seulement omis les miracles, mais qu'il avait dénaturé les faits historiques, corrompu le texte, tronqué les citations et fait des interpolations, surtout dans le passage relatif à l'institution de l'eucharistie, co qui devait être considéré comme une falsification de l'Evangile, et un outrage à la religion dont ce livre sacré était le foudement. M. l'avocat-général concluait en conséquence à porter l'amende infligée au sieur Touquet à 300 fr., minimum de la peine.

La cour royale, après deux heures de délibération, a rendu l'arrêt suivant, prononcé par l'organe de M. le baron Séguier son premier président :

« Considérant que la publication de la partie historique de l'Evangile, avec suppression des miracles et autres faits qui démontrent la divinité de Jésus-Christ, constitue un outrage contre la religion de l'Etat et les autres cultes chrétiens;

Émendant et statuant par jugement nouveau, vu l'article 1er de la loi du 25 mars 1822;

Condamne Touquet à neuf mois d'emprisonnement, 500 francs d'amende et aux frais. »

26. Theatre-Francais. Première représentation du Tasse, drame historique en cinq actes et en prose, par M. Alexandre Duval.-Ce drame n'a guère d'historique que les noms des personnages; car les amours même du Tasse et de la sœur du prince de Ferrare ne sont pas d'une certitude à supporter l'examen de la critique. Mais il y a dans cette faiblesse de la puissance en faveur du génie, un intérêt si touchant qu'il vaut bien qu'on ne tienne pas trop aux preuves historiques. Ainsi M. Duval a bien pu hasarder sur la scène

française un sujet déja mis avec succès par le célèbre Goëthe sur la scène allemande. Mais ici l'auteur avait un désavantage évident; condamné à s'emprisonner dans la chaîne des vingt-quatre heures, il lui a fallu entasser dans ce court espace de temps des événemens dont la vraisemblance, l'intérêt et même la convenance sont détruits par l'obligation de les accumuler. Il a fallu mettre dans un seul jour les premières émotions que le génie du Tasse inspire à la tendre Eléonore, la déclaration qu'elle écoute et à laquelle elle répond; la visite qu'elle rend au Tasse dans sa prison; le malheur qui égare la raison du grand poëte, et sa mort, qui arrive au moment où des euvoyés du souverain pontife viennent lui apporter à Ferrare couronne poétique qu'il reçut au Capitole. Il a fallu le faire brillant des graces de la jeunesse, comme des feux du génie pour exciter la passion de la princesse, et faire mourie à vingt-cinq ans le grand poëte qui s'éteignit à plus de cinquante dans les accès d'une triste démence.

Peut-être dans la chaleur de la querelle qui nous tient encore indécis entre les doctrines françaises et les libertés étran gères, M. Duval eût-il mieux fait de sacrifier les lois de notre théâtre à l'imérêt historique de sa composition. Mais pour. tant il faut lui savoir gré d'avoir surmonté les difficultés et les vices d'un pareil sujet, par l'habileté de ses dispositions dramatiques, par le développement des caractères et par le mérite des détails. Ici, comme dans le drame de Goëthe, le Tasse trouve dans un seigneur de la cour du duc Alphonse un ennemi secret jaloux de la faveur dont il jonit. I tire l'épée contre lui dans le palais. C'est cette imprudence qui le fait mettre en prison et qui amène la visite de la princesse, la démence du Tasse et sa mort déplorable.....

L'ouvrage a obtenu un grand succès, dont il est juste de faire une part aux acteurs, d'abord à Mile Mars, qui, avec le courtisan, joue le rôle de la princesse Léonore avec une admirable flexibilité de talent; et à Firmin, dont le succès dans le rôle du Tasse a étonné ceux même qui rendent justice à son talent. Ce rôle était, dit-on, destiné à Talma. L'art, l'auteur et la pièce ont fait une grande perte.

30. Exposition des produits des manufactures royales. Cette exposition est la plus nombreuse et peut-être la plus

riche de toutes celles qui ont eu lieu depuis la restauration. On y remarque, surtout dans les produits de Sèvres, un plateau qui offre nenf tableaux des cérémonies du sacre de Charles X. Des vases, des paysages, des portraits, peints par MM. Parent, Leloi, Langlacé, Didier, Robert, et surtout par Me Jaquotot, dont le talent a surpassé tout ce qu'on a fait avant elle. On a fait cette année à Sèvres des essais de peinture sur verre avec des couleurs vitrifiables, fixées par la fusion, a la manière des peintures de porcelaine.

En tapisserie, la Savonnière et Beauvais soutiennent leur réputation. Les Gobelins ont exposé un ameublement entier pour la salle du trône, composé de huit pièces, représentant des sujets de l'histoire de France, exécutés d'après les tableaux de M. Rouget. C'est la première fois, a-t-on remarqué, que cette manufacture aura produit un ensemble de morceaux, dont la composition, l'unité du style et les dimensions aient été appropriées à une destination spéciale. Elle a donc fait plus cette année: mais a-t-elle fait mieux?

31. Etat du clergé de France. — L'almanach du clergé pour 1827 vient de paraître; on y trouve une foule de détails intéressans.

Le nombre d'ecclésiastiques jugé nécessaire pour le service des diocèses est de 52,415. Le nombre en activité est de 36,106; ainsi il mauque encore 16,309 prêtres pour remplir le vide produit par la révolution.

Sar les 36,106 prêtres en activité, 13,909 ont plus que 60 ans. Il est mort pendant l'année 1826, 1,225 prètres en activité.

Les ordinations pendant la même année ont été de 1,706 prêtres, 1,306 diacres et 1,574 sous-diacres.

Les étudians ecclésiastiques dans les séminaires, petits séminaires, colleges, et chez les curés sont de 42,401, dout 8,576 théologiens et 3,570 philosophes. Des huit petits séminaires dirigés par les jésuites, sept contiennent 2,725 élèves. On ne donne pas le nombre des élèves de Billom.

Le fait le plus curieux qu'on trouve dans l'almanach se rapporte aux couvens de femmes, Il paraît que ces couvens s'établissaient bien plus rapidement sous Bonaparte qu'il ne l'ont fait depuis la restauration.

Depuis le rétablissement de la religion catholique en 1801, jusqu'en 1814, c'est

28 AVRIL. L'abbé de Montgaillard (Honoré-Rocques de), auteur d'une Revue chronologique de l'Histoire de France depuis la première convocation des notables jusqu'au départ des troupes étrangères (1787-1818), et d'une Histoire de France depuis la fin du règne de Louis XVI jusqu'à l'année 1825, etc.

à Paris, âgé de 54 ans. 8 OCTOBRE. M. Mathieu (AntoineFrançois-Jacques) ancien sous-chef de division politique et publiciste du ministère des affaires étrangères, membre de la première assemblée législative. C▸ lui attribue le plan des indemnités germaniques en 1803, † à Toulouse dans la 70e année de son âge.

M. de Sommariva, ancien membre du directoire de la république Cisalpine, amateur éclairé des arts, tà

Milan.

8 M. le baron Fornier de Clausonne, président de la Cour royale de Nimes,

à Nimes, âgé de 70 ans.

M. Somerville, ministre des EtatsUnis d'Amériqué en Suisse, † à Paris. M. le marquis de Juigné (Charles Marie-Leclercq), pair de Frauce, t à sa terre près d'Amiens. 16 M. Denois, chef de division au ministère de la maison du roi, premier gentilhomme ordinaire de la Chambre, †à Paris, âge d'environ 70 aus. 20 Le comte de Lepel (Heuri), auteur de plusieurs écrits scientiques, ancien ambassadeur de Prusse en Suède, †à Berlin, âgé de 71 aus.

22 M. le marquis d'Aguesseau (Henri de Fresne), pair de France, membre de l'Académie française, † à Paris, dans un âge avancé,

M. Le comte de Belderbuch ( CharlesLéopold), ancien préfet et membre du sénat conservateur, sous le régime impérial, † à Paris, dans la 76° année de son âge.

Mgr. Autoine Codronchi, architecte de Ravenne, † à Ravenue. 25 M. Agasse, secrétaire des commandeurs du grand - maître de France, chevalier de l'ordre de St.-Michel, †à Paris, à l'âge de So ans,

N. Norberg, conseiller de S. M. le roi

de Suède, célèbre orientaliste, †à Upsal, dans sa 79o année.

M. Le marquis Auguste de la Grange, colonel, †à

S. A. la princesse douairière ElisabethPhilippine-Claudine de Stolberg-Gedern, dernier rejeton de l'ancienne maison des princes de Horn aux PaysBas, à Francfort, âgée de 92 ans et 9 mois.

26 M. Pierre Huet, invalide, † à l'hôtel royal des Invalides, à l'âge de 119 ans. M. le général Basseconrt, capitaine général de l'Aragon, † à Sarragosse. 30 M. le comte Rostopchin (Fodor Wassilie visch), général d'infanterie russe †à Saint-Pétersbourg.

31 M. de Lantier, auteur du Voyage d' Antenor, etc., à Marseille, âge de 9ians. M. Robert de Saint-Vincent, conseiller en la cour de cassation, † à Paris, âgé de 65 ans.

Le chevalier de la Beraudière, colonel du 28 de ligue, † à Fontainebleau. ... Le marquis de Candolle, consul général de France, † à Nice.

Le comte de Romansow, chancelier de l'empire de Russie, † à Saint-Pétersbourg.

Peter Gregoriewitsch Demidoff, conseiller privé, † à Pétersbourg, âgé de 88 ans.

I FÉVRIER. M. Brillat Savarin, con. seiller en la cour de cassation, auteur de la Physiologie du goût, † à Paris, à l'âge de 63 ans.

2 M. de Marchangy (Louis - AntoineFrançois), avocat général à la cour de cassation, auteur de la Gaule Poetique, de Tristan le Voyageur, etc., tà Paris, dans la 44° année de son âge.

3 M. de Chambarlhac (Jacques-Antoine), baron de Laubepin, lieutenant général, etc., † à Paris dans la 72° année de son âge.

M. de Servières, conseiller référendaire à la cour des comptes, auteur de plusieurs pièces de théâtre, comédiesvaudevilles, † à Paris, âgé de 44 ans. M. le baron Alquier (Charles-JeanMarie), membre de la convention nationale, ambassadeur de France à Naples sous la république, à Copenhague sous l'empire, exilé en vertu de la loi du 24 juillet, et rentré depuis quelques années en France par autorisation, † à Paris, daus la 74° année de son âge.

4 Le général comte de Scheeler, lieute nant général au service du Wurtemberg, à Stuttgard.

M. le chevalier de la Serre, contre-amiral, † âgé de 64 ans.

6 M. Poulain de Graudprey, avocat, membre de la convention nationale, tà Graux, près de Neufchâteau (Vosges), âgé de 82 ans.

7 M. Riffault des Hêtres (Jean-René. Denis), régisseur général des poudres et salpêtres, auteur de plusieurs onvrages de chimie, † à Paris dans la 70° année de son âge.

M. Loudieu de la Calprade, avocat, †à Paris, dans la 82o année de sou âge.

8 M. de Klobuziczky, membre de la diète hongroise, † à Presbourg, âgé de 7 ans.

M. Sigmaud de Szocgcnyé, second vice-chancelier de Hongrie, † a Presbourg, âgé de 51 ans.

10 Le prince Narishkin, grand chambellan de S. M l'empereur de Russie, †à Paris.

M. le baron de Baillardel de Lareinty, conseiller d'état, intendant de la marine et directeur des colonies, †à Paris, dans la 44° année de son âge. 13 Ottavio Morali, helléniste et philolo gue, à Milan, à l'âge de 62 aus. 15 Jean Falk, poëte satirique, † à Weymar.

15 Scipion Breislak, savant naturaliste, auteur de plusieurs ouvrages, †à Milan, à l'âge de 78 ans.

16 M. le comte Frère, lieutenant général, etc., † à Paris, âgé de 62 ans. 18 M. B. A. Goldschmidt, banquier, †

à Londres, à l'âge de 49 ans (suicide). 19 M. le marquis de Jumilhac (Antoine

Pierre-Joseph de Chapelle), Leutenant général, commandant la 16* division militaire, † à Lille, dans la 62o année de son âge.

20 M. le comte Vau-Zuylen-Van Nyevelt, lieutenant général et ancien sénateur français, à Utrecht, à l'âge de 83

M. le marquis de Traversay (Prevot Sanzac), général en chef, sénateur, amiral, et ministre de la marine au service de Russie, etc., † à sa terre de Romanchina, près de Pétersbourg, daus la 73° année de son âge.

2 MARS. M. le vice-amiral Allemand, †à Toulon.

4 M. le baron de la Tour (Claude-Antoine Vouty), ancien premier président de la cour royale de Lyon, ta

Paris.

5 M. Landon, peintre d'histoire, conservateur des tableaux du musée royal, †à Paris dans la 66* année de son âge. M. Lemarcis, ancien membre de l'assemblée législative, directeur des contributions du département de la Seine, † à Paris, âgé de 64 ans. 10 S. M. JEAN VI, ROI DE PORTUGAL ET DES ALGARVES, empereur du Brésil, etc., † à Lisboune; ce prince était né le 13 mai 1767. (V. l'Hist.) M. Pinkerton, savant géographe écossais, auteur de plusieurs ouvrages, †à Paris, âgé de 67 ans.

14 M. le baron Mallet, doyen des régens de la banque de France, † à Paris, dans la 80 année de son âge. 17 M. Chevals, banquier, regent de la banque de France, † à Paris.

...

G. F. Hoffmann, conseiller d'état, auteur de plusieurs ouvrages de botanique, a Moscon, âgé de 66 ans. 19 M. le chevalier de Montesquieu, † à Bordeaux.

24 M. le duc Mathieu de Montmorency (Mathieu-Jean-Félicité de Montmorency Laval), pair de France, exministre des affaires étrangères, gouverneur de S. A. R. le duc de Bordeaux, membre de l'académie française, etc., + à Paris, âgé de 58 ans et ginois. (V. la Chron.)

26 M. Sivard de Beaulieu (Pierre-LouisAutoine), ex-député aux assemblées législatives, † à Paris, âgé de 59 ans. 27 M. le baron de Papenbeim, lieutenantgénéral, ministre du graud duc de Hesse-Darmstadt, † à Paris.

M. Dancourt de Saint-Just, auteur de plusieurs pièces de théâtre, le Calife de Bagdad, Jean de Paris, † à Paris, âgé de 56 ans.

30 M. J.Heuri Voss, célèbre poëte et prosateur allemand, † a Heidelberg, âgé de 75 ans.

Sans date. M.N. Paul de Lowenom, amiral danois,

âgé de 74 ans. 1826. App.

1 AVRIL. M. le baron Ménager, ancien membre de l'assemblée coustituante, † près de Meaux.

2 M. le comte de Ligneries, lieutenant général, officier supérieur des gardes du corps, † à Paris.

3 M. le comte du Cayla, pair de France, †à Paris, dans la 80 année de son Age.

M. Bouvier, ancien membre de l'assemblée constituante et du conseil des cinq-cents, † a Orange.

S. A. R. la princesse Marie Cunégonde de Saxe, tante du roi, † à Dresde, à l'âge de 86 aus.

10 M., de Bailliencourt de Courcol, colonel du 2 régiment des cuirassiers de la garde royale, †à

de

âgé

M. Errard (Jean-Baptiste ), célèbre facteur d'instrumens, † à Paris, âgé de 7 ans.

15 M.le baron de Chassiron(Pierre-CharlesMartin), membre du conseil des anciens, ex-tribun, savant agriculteur, †à Paris, âgé de 72 ans.

19 M. Jean Miluer, évêque catholique (in partibus) de Castabala, †à Wolverhamston (comté de Strafford en Angleterre ), daus la 75 année de son âge.

1

26 M. le comte de Boisjourdan, membre de la chambre des députés (pour le département de la Mayenne), arrondissement de Château-Gontier, † à Sans date. La duchesse de Floridia; elle avait épousé (de la main gauche), le feu roi de Naples Ferdinand Ier, † à Naples, à l'âge de

...

2 MAI. Le marquis de Cramayel, préfet du palais sous le gouvernement impérial, à Paris, âgé de 68 ans. 4 M. l'abbé de Saint-Gérac, chef de bureau au ministère des affaires ecclésiastiques, à Paris, âgé de 77 ans. M. Blanquet du Chayla ( Armand-Simon), vice-amiral honoraire, †à Versailles, âgé de 67 ans.

M. Deschamps, administrateur des domaines, † a Paris.

M. le Barbier aîné, membre de l'institut, académie royale des beauxarts, à Paris, âgé de 88 ans.

5 M. le marquis de Gontaut-Biron, lieutenant général, † à Pau, dans un âge avancé.

8 Le comte Demont, pair de France, lieutenant général, † à Paris.

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