Jean-Jacques Rousseau : textes choisis et commentés, Volume 1Plon-Nourrit, 1913 |
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... place , se soumettant peu à peu les autres motifs d'inspiration , laissant subsister à la fin des émotions qui s'expriment , des sentiments qui se racontent : il étudie le poète et l'artiste . Il fait état non seu- lement du poème des ...
... place , se soumettant peu à peu les autres motifs d'inspiration , laissant subsister à la fin des émotions qui s'expriment , des sentiments qui se racontent : il étudie le poète et l'artiste . Il fait état non seu- lement du poème des ...
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... l'ai souvent depuis mouillé de mes larmes et couvert de mes baisers . Que ne puis - je entourer d'un balustre d'or cette heureuse place ? Que n'y puis - je attirer les hommages de toute la terre 8 CHAP . Ier J.-J. ROUSSEAU .
... l'ai souvent depuis mouillé de mes larmes et couvert de mes baisers . Que ne puis - je entourer d'un balustre d'or cette heureuse place ? Que n'y puis - je attirer les hommages de toute la terre 8 CHAP . Ier J.-J. ROUSSEAU .
Page 10
... place , Mme de Longueville n'eût été qu'une traçassière ; à la place de Mme de Longueville , elle eût gouverné l'État . Ses talents ont été déplacés ; et ce qui eût fait sa gloire dans une situation plus élevée a fait sa perte dans ...
... place , Mme de Longueville n'eût été qu'une traçassière ; à la place de Mme de Longueville , elle eût gouverné l'État . Ses talents ont été déplacés ; et ce qui eût fait sa gloire dans une situation plus élevée a fait sa perte dans ...
Page 22
... place ; il faut que mon corps soit en branle pour y mettre mon esprit . La vue de la campagne , la succession des aspects agréables , le grand air , le grand appétit , la bonne santé que je gagne en marchant , la liberté du cabaret , l ...
... place ; il faut que mon corps soit en branle pour y mettre mon esprit . La vue de la campagne , la succession des aspects agréables , le grand air , le grand appétit , la bonne santé que je gagne en marchant , la liberté du cabaret , l ...
Page 36
... place dans un monde qui l'a toujours traité en enfant gâté . Toutefois la flamme de son imagination , que l'on pourrait croire éteinte , se ranime à l'occasion . La maladie venait , à propos , faire contrepoids à sa vie mon- daine , en ...
... place dans un monde qui l'a toujours traité en enfant gâté . Toutefois la flamme de son imagination , que l'on pourrait croire éteinte , se ranime à l'occasion . La maladie venait , à propos , faire contrepoids à sa vie mon- daine , en ...
Expressions et termes fréquents
aimer âme amour Annecy assez besoin bler bonheur caractère cause Chambéry charme chercher choses CHRISTOPHE DE BEAUMONT citoyens cœur comédie comédiens conscience Contrat social corps d'Alembert d'autres d'être Devin du Village Diderot Dieu dire Discours donner Émile enfants esprit état eût femmes force Gaime galité Genève genre humain gens goût gouvernement heureux hommes honnête idées j'ai jamais JEAN-JACQUES ROUSSEAU jeune juge justice l'âme l'amour l'Émile l'esprit l'état de nature l'être l'homme l'inégalité laisse lettre liberté livre lois lui-même maux maximes méchants ment miracles misanthrope Mlle Mme d'Épinay Mme de Warens mœurs Molière monde morale n'en naturel objet parler particulier passions pensée père personne peuple philosophes plaisir plaisirs Plutarque premier principes profession public qu'un raison religion reste rien Rousseau s'il sage sait sens sensible sentiment serait seul société Socrate sophismes sorte souverain Sparte spectacle talents théâtre tion trouve vérité vertu veut vices Voilà volonté générale Voltaire vrai yeux
Fréquemment cités
Page 266 - Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe.
Page 196 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer pour ainsi dire la nature humaine, de transformer chaque individu, qui par lui-même est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être...
Page 272 - Se peut-il qu'un livre à la fois si sublime et si simple soit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que celui dont il fait l'histoire ne soit qu'un homme lui-même?
Page 229 - Les oiseaux en chœur se réunissent et saluent de concert le Père de la vie ; en ce moment pas un seul ne se tait ; leur gazouillement, faible encore, est plus lent et plus doux que dans le reste de la journée, il se sent de la langueur d'un paisible réveil. Le concours de tous ces objets porte aux sens une impression de fraîcheur qui semble pénétrer jusqu'à l'âme. Il ya là une demi-heure d'enchantement auquel nul homme ne résiste : un spectacle si grand, si beau, si délicieux, n'en laisse...
Page 60 - A les entendre, ne les prendroit-on pas pour une troupe de charlatans criant chacun de son côté sur une place publique : Venez à moi , c'est moi seul qui ne trompe point...
Page 188 - Les charlatans du Japon dépècent, dit-on, un enfant aux yeux des spectateurs; puis, jetant en l'air tous ses membres l'un après l'autre, ils font retomber l'enfant vivant et tout rassemblé. Tels sont à peu près les tours de gobelets de nos politiques; après avoir démembré le corps social par un prestige digne de la foire, ils rassemblent les pièces on ne sait comment.
Page 249 - Qu'on me montre un autre animal sur la terre qui sache faire usage du feu, et qui sache admirer le soleil. Quoi ! je puis observer, connaître les êtres et leurs rapports ? je puis sentir ce que c'est qu'ordre, beauté, vertu; je puis contempler l'univers, m'élever à...
Page 5 - Là fut le terme de la sérénité de ma vie enfantine. Dès ce moment je cessai de jouir d'un bonheur pur, et je sens aujourd'hui même que le souvenir des charmes de mon enfance s'arrête là.
Page 175 - N'est-il pas clair qu'on n'est engagé à rien envers celui dont on a droit de tout exiger? Et cette seule condition, sans équivalent, sans échange, n'entraîne-t-elle pas la nullité de l'acte?
Page 189 - Il ya souvent bien de la différence entre la volonté de tous et la volonté générale : celle-ci ne regarde qu'à l'intérêt commun, l'autre regarde à l'intérêt privé, et n'est qu'une somme de volontés particulières; mais ôtez de ces mêmes volontés les plus et les moins qui s'entre-détruisent *, reste pour somme des différences la volonté générale.