Jean-Jacques Rousseau : textes choisis et commentés, Volume 1Plon-Nourrit, 1913 |
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... tion incessante entre son œuvre et sa vie . : Chacun des deux volumes que nous lui consacrons porte en lui - même son unité . Le premier traite des ouvrages d'inspiration sociale ou philosophique et de leur lente préparation dans l ...
... tion incessante entre son œuvre et sa vie . : Chacun des deux volumes que nous lui consacrons porte en lui - même son unité . Le premier traite des ouvrages d'inspiration sociale ou philosophique et de leur lente préparation dans l ...
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... tion qui le rendait paresseux à agir par trop d'ardeur à désirer , il fut heureux de profiter d'une circonstance for- tuite pour quitter Genève et l'apprentissage , et courir le monde . III Quelque explication ou quelque excuse que ...
... tion qui le rendait paresseux à agir par trop d'ardeur à désirer , il fut heureux de profiter d'une circonstance for- tuite pour quitter Genève et l'apprentissage , et courir le monde . III Quelque explication ou quelque excuse que ...
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... tion qui avait vite fait de bouleverser un ordre laborieuse- ment établi . Pour concevoir jusqu'où mon délire allait dans ce moment , il faudrait connaître à quel point mon cœur est sujet à s'échauffer sur les moindres choses , et avec ...
... tion qui avait vite fait de bouleverser un ordre laborieuse- ment établi . Pour concevoir jusqu'où mon délire allait dans ce moment , il faudrait connaître à quel point mon cœur est sujet à s'échauffer sur les moindres choses , et avec ...
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... tion de l'intelligence . · I A partir de la fin d'avril 1730 où , revenu en hâte de Lyon , Rousseau ne trouva plus sa protectrice partie pour Paris , jusqu'en 1731 où il rentra en grâce auprès d'elle et la retrouva , définitivement ...
... tion de l'intelligence . · I A partir de la fin d'avril 1730 où , revenu en hâte de Lyon , Rousseau ne trouva plus sa protectrice partie pour Paris , jusqu'en 1731 où il rentra en grâce auprès d'elle et la retrouva , définitivement ...
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... tion mêlée et sans suite , ayant pris de la consistance , m'a fait ce que je n'ai plus cessé d'être à travers les orages qui m'atten- daient . Ce progrès fut insensible et lent , chargé de peu d'événe- ments mémorables ; mais il mérite ...
... tion mêlée et sans suite , ayant pris de la consistance , m'a fait ce que je n'ai plus cessé d'être à travers les orages qui m'atten- daient . Ce progrès fut insensible et lent , chargé de peu d'événe- ments mémorables ; mais il mérite ...
Expressions et termes fréquents
aimer âme amour Annecy assez besoin bler bonheur caractère cause Chambéry charme chercher choses CHRISTOPHE DE BEAUMONT citoyens cœur comédie comédiens conscience Contrat social corps d'Alembert d'autres d'être Devin du Village Diderot Dieu dire Discours donner Émile enfants esprit état eût femmes force Gaime galité Genève genre humain gens goût gouvernement heureux hommes honnête idées j'ai jamais JEAN-JACQUES ROUSSEAU jeune juge justice l'âme l'amour l'Émile l'esprit l'état de nature l'être l'homme l'inégalité laisse lettre liberté livre lois lui-même maux maximes méchants ment miracles misanthrope Mlle Mme d'Épinay Mme de Warens mœurs Molière monde morale n'en naturel objet parler particulier passions pensée père personne peuple philosophes plaisir plaisirs Plutarque premier principes profession public qu'un raison religion reste rien Rousseau s'il sage sait sens sensible sentiment serait seul société Socrate sophismes sorte souverain Sparte spectacle talents théâtre tion trouve vérité vertu veut vices Voilà volonté générale Voltaire vrai yeux
Fréquemment cités
Page 266 - Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe.
Page 196 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer pour ainsi dire la nature humaine, de transformer chaque individu, qui par lui-même est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être...
Page 272 - Se peut-il qu'un livre à la fois si sublime et si simple soit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que celui dont il fait l'histoire ne soit qu'un homme lui-même?
Page 229 - Les oiseaux en chœur se réunissent et saluent de concert le Père de la vie ; en ce moment pas un seul ne se tait ; leur gazouillement, faible encore, est plus lent et plus doux que dans le reste de la journée, il se sent de la langueur d'un paisible réveil. Le concours de tous ces objets porte aux sens une impression de fraîcheur qui semble pénétrer jusqu'à l'âme. Il ya là une demi-heure d'enchantement auquel nul homme ne résiste : un spectacle si grand, si beau, si délicieux, n'en laisse...
Page 60 - A les entendre, ne les prendroit-on pas pour une troupe de charlatans criant chacun de son côté sur une place publique : Venez à moi , c'est moi seul qui ne trompe point...
Page 188 - Les charlatans du Japon dépècent, dit-on, un enfant aux yeux des spectateurs; puis, jetant en l'air tous ses membres l'un après l'autre, ils font retomber l'enfant vivant et tout rassemblé. Tels sont à peu près les tours de gobelets de nos politiques; après avoir démembré le corps social par un prestige digne de la foire, ils rassemblent les pièces on ne sait comment.
Page 249 - Qu'on me montre un autre animal sur la terre qui sache faire usage du feu, et qui sache admirer le soleil. Quoi ! je puis observer, connaître les êtres et leurs rapports ? je puis sentir ce que c'est qu'ordre, beauté, vertu; je puis contempler l'univers, m'élever à...
Page 5 - Là fut le terme de la sérénité de ma vie enfantine. Dès ce moment je cessai de jouir d'un bonheur pur, et je sens aujourd'hui même que le souvenir des charmes de mon enfance s'arrête là.
Page 175 - N'est-il pas clair qu'on n'est engagé à rien envers celui dont on a droit de tout exiger? Et cette seule condition, sans équivalent, sans échange, n'entraîne-t-elle pas la nullité de l'acte?
Page 189 - Il ya souvent bien de la différence entre la volonté de tous et la volonté générale : celle-ci ne regarde qu'à l'intérêt commun, l'autre regarde à l'intérêt privé, et n'est qu'une somme de volontés particulières; mais ôtez de ces mêmes volontés les plus et les moins qui s'entre-détruisent *, reste pour somme des différences la volonté générale.