La Pléiade françoise: Tyard, P. de. Les œvvres poétiques. 1875. 1 vA. Lemerre, 1878 |
Expressions et termes fréquents
ælles affeuré ainfi Amour apres argentin auant auec auffi toft auoir auoit baifer beau iour belle benin bouche brufle C'eft vn cefte pierre celefte celuy chafte chofe ciel cœur cofté couleur cruelle cueur d'vn d'vne deffus deſſus deuant Dieu diuin Doncques doree douce doux eftant eftoit eftrange eftre fage faifon fainte fang fans faueur fçauoir fecours fecrette fein fentiment fes yeux feulement feur flamme flancs foit font foudain foufpirs fous fouuent fuyuant gentil grace i'ay iamais Ianne ie fuis ieune iufques iufte Iupiter l'ær L'Amoureux l'ay L'Innoc L'vn l'vne laiffe legere luftre lumiere Madame l'Aduocate Maiftre Iehan maiftreffe main mefme Monfieur l'Aduocat monftre mort n'eft noftre nouueau nouuelle oyfeaux pauure plaifir Potiron pouuoir pres puiffe qu'vn quoy refte Remy Belleau ſes tantoft tefte terre threfor toufiours Trauail trouue vifage viue voftre Voifine vray vrayment
Fréquemment cités
Page 142 - N'eft rien que de l'amour, ne fonge en autre chofe : Pour fceptre, dans la main il porte le flambeau Qui luy donne la vie & le guide au tombeau, Pour fa lyre vn carquois, & au lieu de couronne, De ce bandeau fatal fon beau chef enuironne, Si que par cet efchange Amour eft triomphant Du grand Roy de ludee, & le Roy d'vn enfant.
Page 188 - Pleurant s'emperlerent ses pleurs : Larmes que les conques perleuses Du fruit de leur mère amoureuses, Mirent au fond de leur berceau : Puis rondes les emmaillotèrent , Et nourrices les allaitèrent Du fécond germe de ceste eau.
Page 297 - Voftre tres-humble, & tresobeifiant feruiteur & fubiet REMY BELLEAV. ECLOGVES SAC REES PRISES DV Cantique des Cantiques de Salomon. ECLOGVE I. L'Eglife diuinement efprife d'amour fpirituel, fouhaitte iouir de la prefence de IESVS-CHRIST fon cher...
Page 247 - Qui l'attendant, l'a menée Au lieu du lit, au tombeau. Et vous, nymphes fontainières...
Page 362 - Toute la nuict ou sa colique Ou sa migraine le tourmente; • Et Madame, qui perd l'attente Du bien que donnent les maris, Soupire de son amarris , Et crie que personne n'entre, Qu'elle a des trenchaisons au ventre, Comme s'ell
Page 18 - De Tethys la chenue , & fes ondes pucelles Librement eftendoyent leurs courfes eternelles, Sans crainte de s'enfler de tourbillons venteux , Ou de blanchir leur fein fous les flots efcumeux. Pour auoir donc peftri cefte noble figure , Qui contemple & qui voit toute...
Page 377 - D'avoir la mulle , l'escarpin Et quelque chausse de couleur, Quelque rubis , quelque faveur Pour donner à mon Antoinette, Dont le souvenir me sagette, Me trouble et m'altère le sang, Et me fait soupirer le flanc? Ce beau teint, ce front, cette face , Ce tetin, cette bonne grâce, Ce parler accort et ces yeux, Me font devenir...
Page 427 - ... Monsieur. LE CAPITAINE. Approche-toy. BERNARD. Que voulez-vous ? LE CAPITAINE. Viença : dy-moy Que te semble de l'entreprise ? BERNARD. Si la ville n'eust esté prise Et si Dieu n'eust esté François , Je ne fais doute que l'Anglois N'eust forgé et mis en ballance Les angelots en nostre France , Ainsi qu'il a fait autrefois. LE CAPITAINE. Viença, Bernard : depuis trois mois, Combien monte nostre butin ? BERNARD. Monsieur, vous n'estes point mutin Pour entrer premier à la brèche. Je ne suis...
Page 433 - L'amoureux eft deffus les erres De pouuoir tirer hors des ferres, Et des pinces de ce hobreau Les plumes de ce ieune oyfeau, A fin de fe mettre en cuifine. le voudrais que cefte coujne Vrayment (y ce gentil coujn, Fuffent bien loin en Limofin, Ou en chemin de la Floride.