Littérature populaire de Normandie

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Imprimerie de H. Gibert, 1884 - 190 pages
 

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Page 14 - Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux. Ses petits affamés courent sur le rivage En le voyant au loin s'abattre sur les eaux. Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux.
Page 143 - Vous n'irez plus au bal. Madame la mariée. Vous n'irez plus au bal, à nos jeux d'assemblées; Vous gard'rez la maison, tandis que nous irons (bis) l Quand vous aurez chez vous des bœufs, aussi des vaches.
Page 53 - Vielles qui vont au bois, c'est la fille et la mère; l'une s'en va chantant, l'autre se désespère: 'qu'avez-vous à pleurer, Marguerite, ma chère?' 'J'ai un' grande ire au cœur, qui me fait pâle et triste; je suis fille sur jour et la nuit blanche biche, la chasse est après moi par haziers et par friches. Et de tous les chasseurs le pir', ma mer', ma mie, c'est mon frère Lyon: vite, allez, qu'on lui die qu'il arrête ses chiens jusqu'à demain ressie.
Page 33 - Arrivée du brave Toulousain et le Devoir des braves compagnons de la petite manicle, in-8°...
Page 60 - Ensuite il descend, allume la Chandelle du bon Dieu, et chante : La chandelle du Bon Dieu est allumée , Au saint nom de Dieu soit alizée , Au profit du maître et de l'équipage , Bon temps, bon vent, pour conduire la barge, Si Dieu plaît. Enfin un des plus vieux matelots , appelé le Curé , dit à haute voix les prières ; et au retour de la pêche éloignée on entonne le Te Deum en entrant au port. (M"
Page 109 - Cette chanson, d'un ton si simple, si populaire, se termine par quelques paroles d'adieu, mises par le poète dans la bouche de son héros : Rossignolet, Qui chante au bois joli, Va à Rouen, A ma femme et lui di, Qu'elle ne se desconforte, Que je m'en vais mourir, Qu'on me baille la corde, Hélas ! Qu'on me baille la corde.
Page 161 - N'allez plus aux assemblées Danser, rire et vous ivrer. — Ne conduisez plus les filles Sans lanterne y allumer.
Page 53 - Vous n'avez qu'à manger, tueur de pauvres filles, Ma tête est dans le plat et mon cœur aux chevilles, Le reste de mon corps devant les landiers grille. Le bras du dépouilleur est rouge jusqu'à l'aisène; Dans le sang que ma mère avait mis dans nos veines, J'ai laissé hoir' mes chiens comme à l'eau des fontaines. Pour un malheur si fier, je ferai pénitence, Serai pendant sept ans sans mettr' chemise blanche, Et j'aurai sous l'épin', pour toit, rien qu'une branche (1).
Page 132 - En entrant dans cette cour Par amour. Nous saluons le Seigneur Par honneur, Et sa noble demoiselle, , Les petits enfants et tous Par amour, Les valets et chambrières. Madame de céans. Vous qui avez des filles. Faites-les se lever, Promptement qu'ell' s'habillent Nous leur pass'rons un anneau d'or an doigt, Bulletin.
Page 105 - Hé ! cuidez-vous que je me joue , Et que je voulsisse aller En Engleterre desmourer? Ils ont une longue coue. Entre vous , gens de village Qui aimez le roy françoys , Prenez chacun bon courage Pour combattre les Engloys. 2. Prenez chascun une boue , Pour mieulx les desraciner ; S'yls ne s'en veuillent aller , Au mayns fuictes leur la moue.

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