Oeuvres complètes, Volume 2 |
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... ses chaînes . Depuis que rappelée où régnaient mes aïeux J'ai quitté la Norwège , et qu'un sort odieux A la cour d'Édouard et me cache et m'enchaîne , Que de jours écoulés , jours perdus pour ma haine ÉDOUARD III , TRAGÉDIE. ...
... ses chaînes . Depuis que rappelée où régnaient mes aïeux J'ai quitté la Norwège , et qu'un sort odieux A la cour d'Édouard et me cache et m'enchaîne , Que de jours écoulés , jours perdus pour ma haine ÉDOUARD III , TRAGÉDIE. ...
Page 7
... J'ai pu , sans m'avilir , suspendre ma vengeance , La sacrifier même à l'espoir de la paix , Tandis qu'on m'a flattée ainsi que mes sujets Qu'Édouard , 1 , pour finir les malheurs de la guerre , Pour unir à jamais l'Écosse et l ...
... J'ai pu , sans m'avilir , suspendre ma vengeance , La sacrifier même à l'espoir de la paix , Tandis qu'on m'a flattée ainsi que mes sujets Qu'Édouard , 1 , pour finir les malheurs de la guerre , Pour unir à jamais l'Écosse et l ...
Page 8
... j'ai conduit mon dessein , Et , prête à l'achever , je puis t'instruire enfin . Ce Volfax , que tu vois le flatteur de son maître , Comblé de ses bienfaits , ce Volfax n'est qu'un traître : De Vorcestre sur - tout ennemi ténébreux ...
... j'ai conduit mon dessein , Et , prête à l'achever , je puis t'instruire enfin . Ce Volfax , que tu vois le flatteur de son maître , Comblé de ses bienfaits , ce Volfax n'est qu'un traître : De Vorcestre sur - tout ennemi ténébreux ...
Page 9
... J'ai fait plus ; par ses soins j'ai nourri dans ces lieux Du parti mécontent l'esprit séditieux ; J'en dois tout espérer . Chez ce peuple intrépide Un projet n'admet point une lenteur timide ; Ce peuple impunément n'est jamais outragé ...
... J'ai fait plus ; par ses soins j'ai nourri dans ces lieux Du parti mécontent l'esprit séditieux ; J'en dois tout espérer . Chez ce peuple intrépide Un projet n'admet point une lenteur timide ; Ce peuple impunément n'est jamais outragé ...
Page 10
... j'ai noirci ses vertus ; Encore un pas enfin , nous ne le craignons plus . Du progrès de mes soins l'Écosse est informée ; Paraissez , un instant vous y rend une armée . ALZONDE . D'une nouvelle ardeur enflammez Édouard . Je vais 10 ...
... j'ai noirci ses vertus ; Encore un pas enfin , nous ne le craignons plus . Du progrès de mes soins l'Écosse est informée ; Paraissez , un instant vous y rend une armée . ALZONDE . D'une nouvelle ardeur enflammez Édouard . Je vais 10 ...
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Expressions et termes fréquents
affreux aime allez ALZONDE amant AMÉLIE amour ARISTE ARONDEL bas à Valère bonheur bonne compagnie cache cher Chloé ciel CLÉON cœur conseils craint crime crois cruel destin déteste dites-vous dois douleur DUMONT Écossais ÉDOUARD ÉDOUARD III enfin ennuyeux esprit êtes EUGÉNIE FLORISE franchise freluquets FRONTIN fuir fureur gens GÉRONTE GLASTON goût grace haine HAMILTON héros heureux homme hymen ISMÈNE J'accuse j'ai j'aime j'aurais j'en jamais jour l'aime l'ame l'amitié l'amour l'Écosse l'esprit l'honneur l'univers laisse lieux LISETTE Londre long-temps m'aime m'en m'ennuie madame maître malheur MATHURINE méchant moi-même monde monsieur mort n'ai noirceur nom d'Aglaé parbleu parler peine pense père Phryné plaire plaisir plaisirs qu'un raison reste rien ROSALIE s'il sais Salisbury SCÈNE IV SCÈNE VII secret seigneur sentiments serait seul SIDNEI soins sort soupçon tendresse traître triste trône vais VALÈRE vertu veut veux vœux voilà vois VOLFAX VORCESTRE vrai yeux
Fréquemment cités
Page 280 - Et réalisez-vous cet être imaginaire, Ce petit préjugé qui ne va qu'au vulgaire? Pour moi, je n'y crois pas : soit dit sans intérêt, Tout le monde est méchant, et personne ne l'est ; On reçoit et l'on rend ; on est à peu près quitte : Parlez-vous des propos ? comme il n'est ni mérite, Ni goût, ni jugement qui ne soit contredit, Que rien n'est vrai sur rien ; qu'importe ce qu'on dit...
Page 269 - J'ai vu d'autres méchants d'un grave caractère , Gens laconiques, froids, à qui rien ne peut plaire: Examinez'les bien , un ton sentencieux Cache leur nullité sous un air dédaigneux.
Page 169 - Ne nuisent pas beaucoup chez les honnêtes gens. Je parle de ce goût de troubler, de détruire, Du talent de brouiller, et du plaisir de nuire ; Semer l'aigreur, la haine et la division , Faire du mal enfin , voilà votre Cléon ; Voilà le beau portrait qu'on m'a fait de son...
Page 235 - Vous ne m'offensez pas : mais je dois m'affliger Du ton dont vous parlez d'une mère estimable, Qui vous croit de l'esprit, un caractère aimable ; Qui veut votre bonheur : voilà ses seuls défauts. Si votre cœur au fond ressemble à vos propos...
Page 203 - En m'éloignant d'un monde à qui je rends justice. Tout ce qu'on est forcé d'y voir et d'endurer Passe bien l'agrément qu'on peut y rencontrer : Trouver à chaque pas des gens insupportables, Des flatteurs , des valets , des plaisants...
Page 282 - L'ami de la maison ; si vous voulez le bien ; Allons trouver Géronte, et qu'il ne cache rien. Sa défiance ici tous deux nous déshonore : Je lui révélerai des choses qu'il ignore ; Vous serez notre juge : allons, secondez-moi, I'-t soyons tous trois sûrs de notre bonne foi.
Page 205 - L'idée est excellente , et la vengeance est sûre. Je vous prierai d'y joindre avec quelque aventure Une madame Orphise, à qui j'en dois d'ailleurs, Et qui mérite bien quelques bonnes noirceurs; Quoiqu'elle soit affreuse , elle se croit jolie , Et de l'humilier, j'ai la plus grande envie. Je voudrais que déjà votre ouvrage fût fait.
Page 181 - Comment donc ? LISETTE. Mais, madame, au ton dont il s'explique, A son air, où l'on voit dans un rire ironique L'estime de lui-même et le mépris d'autrui, Comment peut-on savoir ce qu'on tient avec lui? Jamais ce qu'il vous dit n'est ce qu'il veut vous dire. Pour moi, j'aime les gens dont l'âme peut se lire, Qui disent bonnement oui pour oui, non pour non. FLORISE. Autant que je puis voir, vous n'aimez pas Cléon. LISETTE. Madame, je serai peut-être trop sincère. Mais il a pleinement le don...
Page 222 - Ah ! tu saurais trop bien qu'on ne peut s'y méprendre ; Que rien ne lui ressemble, et que ce sont des traits Qu'avec d'autres , Lisette, on ne confond jamais. Le doux saisissement d'une joie imprévue, Tous les plaisirs du cœur m'ont remplie à sa vue : J'ai voulu l'appeler, je l'aurais dû , je crois ; Mes transports m'ont ôté l'usage de la voix , II était déjà loin...
Page 296 - J'instruirai l'univers de sa mauvaise foi, Sans me cacher; je veux qu'il sache que c'est moi : Un rapport clandestin n'est pas d'un honnête homme; Quand j'accuse quelqu'un , je le dois , et me nomme.