Oeuvres complètes, Volume 2 |
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Page 8
... s'il peut s'abaisser à souffrir un vainqueur . AMÉLIE . « « » J'attendais cette ardeur où votre ame est livrée ; Mais comment , sans secours , d'ennemis entourée ... ? ALZONDE . Parmi ces ennemis j'ai conduit mon dessein , Et , prête à ...
... s'il peut s'abaisser à souffrir un vainqueur . AMÉLIE . « « » J'attendais cette ardeur où votre ame est livrée ; Mais comment , sans secours , d'ennemis entourée ... ? ALZONDE . Parmi ces ennemis j'ai conduit mon dessein , Et , prête à ...
Page 10
... s'il obtient cette paix , Je le perds par là même , et suis sûr du succès ; Son rang est un écueil que l'abîme environne : Déjà par des avis parvenus jusqu'au trône Je l'ai rendu suspect , j'ai noirci ses vertus ; Encore un pas enfin ...
... s'il obtient cette paix , Je le perds par là même , et suis sûr du succès ; Son rang est un écueil que l'abîme environne : Déjà par des avis parvenus jusqu'au trône Je l'ai rendu suspect , j'ai noirci ses vertus ; Encore un pas enfin ...
Page 11
... S'il était en ces lieux , j'y serais reconnue . Le temps presse , il faut fuir : ménageons les instants ; Ce jour passé , peut - être il n'en serait plus temps . AMÉLIE . Mais ne craignez - vous point d'obstacle à votre fuite ? ALZONDE ...
... S'il était en ces lieux , j'y serais reconnue . Le temps presse , il faut fuir : ménageons les instants ; Ce jour passé , peut - être il n'en serait plus temps . AMÉLIE . Mais ne craignez - vous point d'obstacle à votre fuite ? ALZONDE ...
Page 12
... s'il faut t'achever un récit trop fidèle , Le pourras - tu penser ? quand le trône m'appelle , Quand l'Écosse gémit , quand tout me force à fuir , Prête à quitter ces lieux , je tremble de partir . AMÉLIE . Qui peut vous arrêter ...
... s'il faut t'achever un récit trop fidèle , Le pourras - tu penser ? quand le trône m'appelle , Quand l'Écosse gémit , quand tout me force à fuir , Prête à quitter ces lieux , je tremble de partir . AMÉLIE . Qui peut vous arrêter ...
Page 22
... S'il n'eût point oublié qu'ici pour premiers maîtres Marchent après le ciel les droits de nos ancêtres ; Qu'en ce même palais l'altière liberté Avait déjà brisé le trône ensanglanté ; Qu'ici le despotisme est une tyrannie , Et que tout ...
... S'il n'eût point oublié qu'ici pour premiers maîtres Marchent après le ciel les droits de nos ancêtres ; Qu'en ce même palais l'altière liberté Avait déjà brisé le trône ensanglanté ; Qu'ici le despotisme est une tyrannie , Et que tout ...
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Expressions et termes fréquents
affreux aime allez ALZONDE amant AMÉLIE amour ARISTE ARONDEL bas à Valère bonheur bonne compagnie cache cher Chloé ciel CLÉON cœur conseils craint crime crois cruel destin déteste dites-vous dois douleur DUMONT Écossais ÉDOUARD ÉDOUARD III enfin ennuyeux esprit êtes EUGÉNIE FLORISE franchise freluquets FRONTIN fuir fureur gens GÉRONTE GLASTON goût grace haine HAMILTON héros heureux homme hymen ISMÈNE J'accuse j'ai j'aime j'aurais j'en jamais jour l'aime l'ame l'amitié l'amour l'Écosse l'esprit l'honneur l'univers laisse lieux LISETTE Londre long-temps m'aime m'en m'ennuie madame maître malheur MATHURINE méchant moi-même monde monsieur mort n'ai noirceur nom d'Aglaé parbleu parler peine pense père Phryné plaire plaisir plaisirs qu'un raison reste rien ROSALIE s'il sais Salisbury SCÈNE IV SCÈNE VII secret seigneur sentiments serait seul SIDNEI soins sort soupçon tendresse traître triste trône vais VALÈRE vertu veut veux vœux voilà vois VOLFAX VORCESTRE vrai yeux
Fréquemment cités
Page 280 - Et réalisez-vous cet être imaginaire, Ce petit préjugé qui ne va qu'au vulgaire? Pour moi, je n'y crois pas : soit dit sans intérêt, Tout le monde est méchant, et personne ne l'est ; On reçoit et l'on rend ; on est à peu près quitte : Parlez-vous des propos ? comme il n'est ni mérite, Ni goût, ni jugement qui ne soit contredit, Que rien n'est vrai sur rien ; qu'importe ce qu'on dit...
Page 269 - J'ai vu d'autres méchants d'un grave caractère , Gens laconiques, froids, à qui rien ne peut plaire: Examinez'les bien , un ton sentencieux Cache leur nullité sous un air dédaigneux.
Page 169 - Ne nuisent pas beaucoup chez les honnêtes gens. Je parle de ce goût de troubler, de détruire, Du talent de brouiller, et du plaisir de nuire ; Semer l'aigreur, la haine et la division , Faire du mal enfin , voilà votre Cléon ; Voilà le beau portrait qu'on m'a fait de son...
Page 235 - Vous ne m'offensez pas : mais je dois m'affliger Du ton dont vous parlez d'une mère estimable, Qui vous croit de l'esprit, un caractère aimable ; Qui veut votre bonheur : voilà ses seuls défauts. Si votre cœur au fond ressemble à vos propos...
Page 203 - En m'éloignant d'un monde à qui je rends justice. Tout ce qu'on est forcé d'y voir et d'endurer Passe bien l'agrément qu'on peut y rencontrer : Trouver à chaque pas des gens insupportables, Des flatteurs , des valets , des plaisants...
Page 282 - L'ami de la maison ; si vous voulez le bien ; Allons trouver Géronte, et qu'il ne cache rien. Sa défiance ici tous deux nous déshonore : Je lui révélerai des choses qu'il ignore ; Vous serez notre juge : allons, secondez-moi, I'-t soyons tous trois sûrs de notre bonne foi.
Page 205 - L'idée est excellente , et la vengeance est sûre. Je vous prierai d'y joindre avec quelque aventure Une madame Orphise, à qui j'en dois d'ailleurs, Et qui mérite bien quelques bonnes noirceurs; Quoiqu'elle soit affreuse , elle se croit jolie , Et de l'humilier, j'ai la plus grande envie. Je voudrais que déjà votre ouvrage fût fait.
Page 181 - Comment donc ? LISETTE. Mais, madame, au ton dont il s'explique, A son air, où l'on voit dans un rire ironique L'estime de lui-même et le mépris d'autrui, Comment peut-on savoir ce qu'on tient avec lui? Jamais ce qu'il vous dit n'est ce qu'il veut vous dire. Pour moi, j'aime les gens dont l'âme peut se lire, Qui disent bonnement oui pour oui, non pour non. FLORISE. Autant que je puis voir, vous n'aimez pas Cléon. LISETTE. Madame, je serai peut-être trop sincère. Mais il a pleinement le don...
Page 222 - Ah ! tu saurais trop bien qu'on ne peut s'y méprendre ; Que rien ne lui ressemble, et que ce sont des traits Qu'avec d'autres , Lisette, on ne confond jamais. Le doux saisissement d'une joie imprévue, Tous les plaisirs du cœur m'ont remplie à sa vue : J'ai voulu l'appeler, je l'aurais dû , je crois ; Mes transports m'ont ôté l'usage de la voix , II était déjà loin...
Page 296 - J'instruirai l'univers de sa mauvaise foi, Sans me cacher; je veux qu'il sache que c'est moi : Un rapport clandestin n'est pas d'un honnête homme; Quand j'accuse quelqu'un , je le dois , et me nomme.