Oeuvres complètes, Volume 2

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Page 280 - Et réalisez-vous cet être imaginaire, Ce petit préjugé qui ne va qu'au vulgaire? Pour moi, je n'y crois pas : soit dit sans intérêt, Tout le monde est méchant, et personne ne l'est ; On reçoit et l'on rend ; on est à peu près quitte : Parlez-vous des propos ? comme il n'est ni mérite, Ni goût, ni jugement qui ne soit contredit, Que rien n'est vrai sur rien ; qu'importe ce qu'on dit...
Page 269 - J'ai vu d'autres méchants d'un grave caractère , Gens laconiques, froids, à qui rien ne peut plaire: Examinez'les bien , un ton sentencieux Cache leur nullité sous un air dédaigneux.
Page 169 - Ne nuisent pas beaucoup chez les honnêtes gens. Je parle de ce goût de troubler, de détruire, Du talent de brouiller, et du plaisir de nuire ; Semer l'aigreur, la haine et la division , Faire du mal enfin , voilà votre Cléon ; Voilà le beau portrait qu'on m'a fait de son...
Page 235 - Vous ne m'offensez pas : mais je dois m'affliger Du ton dont vous parlez d'une mère estimable, Qui vous croit de l'esprit, un caractère aimable ; Qui veut votre bonheur : voilà ses seuls défauts. Si votre cœur au fond ressemble à vos propos...
Page 203 - En m'éloignant d'un monde à qui je rends justice. Tout ce qu'on est forcé d'y voir et d'endurer Passe bien l'agrément qu'on peut y rencontrer : Trouver à chaque pas des gens insupportables, Des flatteurs , des valets , des plaisants...
Page 282 - L'ami de la maison ; si vous voulez le bien ; Allons trouver Géronte, et qu'il ne cache rien. Sa défiance ici tous deux nous déshonore : Je lui révélerai des choses qu'il ignore ; Vous serez notre juge : allons, secondez-moi, I'-t soyons tous trois sûrs de notre bonne foi.
Page 205 - L'idée est excellente , et la vengeance est sûre. Je vous prierai d'y joindre avec quelque aventure Une madame Orphise, à qui j'en dois d'ailleurs, Et qui mérite bien quelques bonnes noirceurs; Quoiqu'elle soit affreuse , elle se croit jolie , Et de l'humilier, j'ai la plus grande envie. Je voudrais que déjà votre ouvrage fût fait.
Page 181 - Comment donc ? LISETTE. Mais, madame, au ton dont il s'explique, A son air, où l'on voit dans un rire ironique L'estime de lui-même et le mépris d'autrui, Comment peut-on savoir ce qu'on tient avec lui? Jamais ce qu'il vous dit n'est ce qu'il veut vous dire. Pour moi, j'aime les gens dont l'âme peut se lire, Qui disent bonnement oui pour oui, non pour non. FLORISE. Autant que je puis voir, vous n'aimez pas Cléon. LISETTE. Madame, je serai peut-être trop sincère. Mais il a pleinement le don...
Page 222 - Ah ! tu saurais trop bien qu'on ne peut s'y méprendre ; Que rien ne lui ressemble, et que ce sont des traits Qu'avec d'autres , Lisette, on ne confond jamais. Le doux saisissement d'une joie imprévue, Tous les plaisirs du cœur m'ont remplie à sa vue : J'ai voulu l'appeler, je l'aurais dû , je crois ; Mes transports m'ont ôté l'usage de la voix , II était déjà loin...
Page 296 - J'instruirai l'univers de sa mauvaise foi, Sans me cacher; je veux qu'il sache que c'est moi : Un rapport clandestin n'est pas d'un honnête homme; Quand j'accuse quelqu'un , je le dois , et me nomme.

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