ENRIQUE. Je n'en ai point douté d'abord que je l'ai vue, CHRYSALDE. J'en ferois de bon cœur, mon frère, autant que vous, Et rendre grâce au Ciel qui fait tout pour le mieux. Ses soins officieux. (1674, 82, 1734.) FIN DE L'ÉCOLE DES FEMMES. NOTICE. PENDANT les quatorze dernières années de sa laborieuse carrière, la biographie de Molière est presque tout entière dans l'histoire de son théâtre. En butte à l'animosité des comédiens rivaux et des beaux esprits, il est protégé par le Roi et par le public contre les attaques des uns et l'indifférence affectée des autres. A la date où nous sommes parvenus, chacun de ses succès marque pour lui un nouveau progrès dans cette faveur du Roi et du public. Aussi pensons-nous que, dans le classement des œuvres, l'ordre chronologique doit, pour lui plus que pour tout autre, être scrupuleusement observé, et c'est pour cette raison que nous publions le Remerciment au Roi à une autre place que celle qui était assignée à cette pièce dans les éditions précédentes. Le recueil factice de 1664, avec paginations distinctes, intitulé les OEuvres de Monsieur Molier (sic), et ceux de 1666 et de 1673, le placent, comme une sorte de préface, en tête des comédies, avant les Précieuses, qui sont la première dans ces anciennes collections de pièces. L'édition de 1682, et la série qui se règle sur cette dernière, l'insèrent à la suite de la Critique de l'École des femmes, avant la Princesse d'Élide ou les Plaisirs de l'île enchantée 1. D'autres éditions, celle de 1734 par exemple, le rejettent à la fin des OEuvres, aux Poésies diverses; l'édition de Bret, de 1773, et ses réimpressions le mettent en tête de l'Impromptu de Versailles, à la suite de l'Avertissement de l'éditeur sur cette pièce. Une note du Re 1. Dans les éditions de cette série, l'Impromptu de Versailles n'est point imprimé à sa place, mais, après Dom Garcie de Navarre, parmi les OEuvres posthumes. |