Histoire des révolutions et des guerres d'Italie en 1847, 1848 et 1849

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Pagnerre, 1850 - 412 pages
 

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Fréquemment cités

Page 240 - Considérant que des motifs de stratégie , et notamment le besoin de ménager nos ressources militaires et financières, pour prolonger la résistance, exigent que la défense de Venise soit restreinte dans ses limites naturelles, où Venise est vraiment inexpugnable. « Après avoir entendu le général en chef et les préposés aux départements de la marine et de la guerre , « Décrète : « 1 ° Le fort de Malghera sera évacué ; « 2° Le colonel Girolamo Ulloa, commandant du fort, est chargé...
Page 106 - ... des conditions pareilles, et perdue d'avance ; les habitants de Vérone avaient même fait dire qu'un assaut contre leur faubourg serait suivi d'un soulèvement dans la ville. Il attaqua trop tard et tandis que, cependant, la bataille s'achevait en sa faveur, il arrêta tout, par nouvel excès i. « La vérité, ainsi que le disait Polybe, est aussi indispensable à l'histoire que les yeux aux animaux ; et c'est avec douleur qu'en écrivant ce chapitre, je ne puis oublier ce principe posé par...
Page 29 - ... killed in battle, and secures to the wounded gratitude and subsistence. " Citizens! this announcement is made by the undersigned, who form a provisional government, which was rendered necessary by imperative circumstances, and by the vote of the combatants. They are thus proclaimed: Casati (President), Vitaliano Borromeo, Giuseppe Durini, Pompeo Litta, Gaetano Strigelli, Cesare Giulini, Antonio Beretta, Marco Greppi, Alessandro Porro. " CESARE CORRENTI,
Page 19 - de porter à la connaissance du public le contenu d'une « dépêche télégraphique en date de Vienne , 15 courant, « arrivée à Cilli le jour même, et parvenue à Milan hier
Page 273 - Le peuple a soif de liberté ; il faut lui en verser quelques gouttes si on ne veut pas qu'il la conquière dans le sang. Et le pontife verse ces quelques gouttes. Aujourd'hui l'on promulgue une loi sur la presse ; demain les franchises municipales sont instituées sur de plus larges bases.
Page 273 - Mémoires sur les dévolutions d'Italie, décrit ainsi les premiers débuts du pontificat de Pie IX : « Pie IX, pour triompher, recourut aux voies de la douceur. Il publie une amnistie. Les prisons s'ouvrent aux criminels d'État, les exilés sont rappelés. Alors commence cet immense mouvement de joie qui va grandissant chaque jour, et qui entraîne à sa suite peuples et rois. Les villes retentissent de chants, de vivats, d'applaudissements au Pontife. Pour la dernière fois, le peuple et le Pape...
Page 273 - ... joie qui va grandissant chaque jour, et qui entraîne à sa suite peuples et rois. Les villes retentissent de chants, de vivats, d'applaudissements au Pontife. Pour la dernière fois, le peuple et le Pape échangent des bénédictions. Le Pape pardonne aux criminels d'État ; il en prend quelques-uns pour conseillers. Une espérance — c'est la Révolution qui commence — 'une espérance s'empare des esprits : Peut-être que la liberté peut nous venir d'un Pape ? peut-être l'insurrection...
Page 88 - Officiers, sous-officiers et soldats des milices italiennes , qui, sous des noms divers, combattez dans les provinces vénitiennes pour soustraire l'Italie entière au joug de l'Autriche, le gouvernement de Sa Sainteté, le gouvernement de Venise et le commissaire de celui de Lombardie ont désiré que je me misse à votre tête.
Page 239 - Le gouvernement provisoire de Venise , « Considérant que Malghera est une forteresse artificielle qui ne pourrait résister à un nouvel assaut, tenté par un ennemi acharné qui dispose de nombreux soldats, et d'un matériel de guerre formidable ; « Considérant que les exigences de l'honneur militaire sont amplement satisfaites par les preuves signalées d'habileté, de courage et de persévérance, données par la garnison de Malghera et par son vaillant commandant, en repoussant les assauts...
Page 223 - Malghera, au général Haynau, commandant le corps autrichien à Mestre. « La lettre de M. le maréchal Radetzki, que vous nous avez envoyée ce matin, a été transmise au président du gouvernement de Venise. Sans les ordres exprès dudit gouvernement, je ne me crois pas autorisé à suspendre les hostilités. Je continuerai donc mon feu avec d'autant plus de vigueur, que vous montrez assez clairement...

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