Oeuvres complètes de Voltaire: Politique et lègislationCarez, Thomine et Fortic, 1822 |
Expressions et termes fréquents
Abbeville absurde accusés affaire assez aurait avaient avez avocat barbarie Barre billets Broutel c'était capitoul catholique cent mille écus cent mille livres chap chevalier chrétiens citoyens Claustre comte de Morangiés condamné conseil coupable courtière crime d'Étallonde déclaré Desmartres Dieu dire enfants enfin êtes eût famille fanatisme femme fesait fideicommis fille fils Flachère François Ier frère Genep grand'mère horrible humain innocent j'ai jamais jansenistes Jean Calas jésuites jeune homme Jonquay juges Juifs justice Kehl l'Église l'innocence l'intolérance Languedoc Lavaisse lettre lois long-temps madame magistrat malheureux Marc-Antoine Calas maréchal-de-camp mensonge de Claustre ment mère messieurs Moïse monsieur Montbailli mort mourir n'avait nation nommé parlement parricide père persécuter peuple Pierre Calas police pouvait prêtres preuve probabilité procès procureur protestants public punir qu'un raison religion Romains Rome roue s'il saint Saint-Omer sainte Félicité sang serait servante seul sieur Sirven souper supplice témoins tion tolérance Toulouse treize voyages tromper vérité Voltaire
Fréquemment cités
Page 156 - ... que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer supportent ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ; que ceux qui couvrent leur robe d'une toile blanche pour dire qu'il faut t'aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire; qu'il soit égal de t'adorer dans un jargon...
Page 156 - Puissent tous les hommes se souvenir qu'ils sont frères ! qu'ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l'industrie paisible! Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l'instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu'à la Californie, ta bonté...
Page 155 - ... point nos calamités. Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau...
Page 249 - Dans nos jours passagers de peines, de misères, Enfants du même Dieu , vivons du moins en frères ; Aidons-nous l'un et l'autre à porter nos fardeaux...
Page 129 - Marc , où il eft dit que JESUS ayant faim le matin , approcha d'un figuier où il ne trouva que des feuilles , car ce n'était pas le temps des figues : il maudit le figuier qui fe fécha auffitôt.
Page 254 - Calas écrivit de la retraite où elle était mourante, et dont on la tira avec tant de peine ; s'il avait vu la candeur, la douleur, la résignation qu'elle mettait dans le récit du meurtre de son fils et de son mari, et cette vérité irrésistible avec laquelle elle prenait Dieu à témoin de son innocence, je sais bien...
Page 130 - Zébédée, qui, à l'exemple d'Elie, voulaient faire descendre le feu du ciel sur une ville qui n'avait pas voulu le loger. Enfin il meurt victime de l'envie. Si l'on ose comparer le sacré avec le profane, et un dieu avec un homme, sa mort, humainement parlant, a beaucoup de rapport avec celle de Socrate. Le philosophe grec périt par la haine des sophistes, des prêtres et des premiers du peuple; le législateur des chrétiens succomba sous la haine des scribes, des pharisiens et des prêtres....
Page 268 - Des ivrognes peuvent l'insulter au sortir d'un cabaret , sans savoir même quels excès ils commettent. Il faut remarquer encore que ces ouvrages grossiers, ces crucifix de grand chemin, ces images de la vierge Marie, ces enfants Jésus qu'on voit dans des niches de plâtre au coin des rues de plusieurs villes , ne sont pas un objet d'adoration tels qu'ils le sont dans nos églises; cela est si vrai qu'il est permis de passer devant ces images sans les saluer. Ce sont des monuments d'une piété...
Page 2 - Quand deux hommes veulent plaider l'un contre l'autre, ils sont obligés d'aller d'abord au tribunal des conciliateurs , appelés feseurs de paix. Si les parties arrivent avec un avocat et un procureur, on fait d'abord retirer ces derniers, comme on ôte le bois d'un feu qu'on veut éteindre.
Page 226 - Le vrai philosophe défriche les champs incultes, augmente le nombre des charrues, et par conséquent des habitants; occupe le pauvre et l'enrichit, encourage les mariages, établit l'orphelin, ne murmure point contre des impôts nécessaires et met le cultivateur en état de les payer avec allégresse. Il n'attend rien des hommes, et il leur fait tout le bien dont il est capable.