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Voilà, Monfieur, la véritable éloquence; voilà les Affemblées vraiment utiles; voilà les Collections intéreffantes en lifant celle-ci, on fent que l'on eft citoyen, & l'on s'applaudit d'être François.

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Arrêt du Confeil d'Etat du Roi, portant établissement d'une Imprimerie à Verfailles, en faveur du fieur Pierres, Imprimeur Ordinaire de Sa Majesté.

Extrait des Regiftres du Confeil d'Etat.

SUR

Du 31 Août 1787.

UR ce qui a été représenté au Roi, étant en fon Confeil, que la population de la ville de Verfailles étant confidérablement augmentée, l'établiffement d'une Imprimerie y devenoit indifpenfable pour l'avantage des Citoyens de tous les ordres; que fouvent la majeure partie des objets fufceptibles d'être imprimés, éprouvoient des retards préjudiciables par l'impoffibilité de les faire exécuter fur le champ ; qu'en conféquence, il feroit à défirer que Sa Majefté dérogeant fur ce point feulement aux Arrêts & Règlemens qui ont fixé le nombre des Imprimeries

dans fon Royaume, & déterminé les Villes où il pourroit y en avoir, ordonnât qu'il fût établi une imprimerie à Verfailles. A quoi voulant pourvoir, & défirant donner au fieur Pierres, premier Imprimeur Ordinaire de Sa Majefté, un témoignage de la fatisfaction qu'Elle a eue de fes fervices notamment du zèle & de l'intelligence avec lefquels il a exécuté les différens travaux relatifs à l'Affemblée des Notables:

Le Roi étant en fon Confeil, de Favis de M. le Garde des Sceaux, a ordonné & ordonne qu'il fera établi une Imprimerie en la ville de Verfailles, aux mêmes droits & priviléges que les autres Imprimeries de fon Royaume. Attribue Sa Majefté au fieur Pierres, fon premier Imprimeur Ordinaire, le droit de faire cet établiffement ; lui permet de conferver celui qu'il a à Paris, dérogeant, en tant que de besoin, à tous Arrêts & Règlemens contraires; à la charge par ledit fieur Pierres de fe conformer aux Règlemes de la Librairie & Imprimerie. Ordonne Sa

Majefté que le préfent Arrêt fera imprimé & affiché par-tout où befoin fera, & tranfcrit fur le Regiftre de la Chambre Royale & Syndicale de Paris. Fait au Confeil d'Etat du Roi, Sa Majefté y étant, tenu à Versailles le trente-un Août mil fept cent quatre vingt-fept.

Signé, Le Baron DE BRETEUIL.

Régiftré le préfent Arrêt du Confeil fur les Regiftres de notre Chambre Royale & Syndicale, F°. 794, v°. A Paris, ce dix-huit Septembre mil fept quatrevingt-Sept.

Signé, KNAPEN, Syndic.

CAILLEAU, NYON, DELALAIN l'aîné, Adjoints.

A MONSEIGNEUR. L'ARCHEVESQUE DE TOULOUSE.

PAR le choix de LOUIS, renaît notre espérance :

Les jours les plus fereins vont briller fur

la France:

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BRIENNE fe livrant à d'immenfes travaux, Fait ceffer nos revers, promet des biens

nouveaux :

Tel un Pilote en Mer, d'un œil plein de

courage,

Du Vaiffeau qu'il dirige écarte le naufrage; de la tempête, il furmonte

Des vents,

l'effort,

Evite les écueils, & regagne le Port. Notre digne Prélat, dans un pofte fuprême, Sert l'Autel, fert le Trône & fon pays qu'il aime;

Il eft de fon troupeau le vigilant Pasteur; Il est d'un peuple entier le zélé Protecteur: A fon Prince, à l'Etat il confacre fa vie, Leur bonheur est le fien, & fa plus chère envie,

HOMMAGE.

Je n'ai point imploré, par des vœux fuperflus,

Les Mufes, Apollon, ces êtres de la Fable: J'admire en vous, BRIENNE, un Héros véritable,

Les vertus, les talens: que falloit-il de

plus ?

PE SANCr

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