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prife. J'ai lu la lettre, Monfieur j'ai recueilli les voix, & je l'invite finir bien vîte fon Hiftoire d'Artois, & à commencer bientôt fon Hiftoire de France.

Je fuis &c.

LIVRES NOUVEAUX.

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Confeils aux Femmes de quarante ans ; par M. Jeannet de Longrois Docteur Régent de la faculté de Médecine de Paris, &c. A Paris, chez Mequignon l'ainé, Libr. rue des Cordeliers, 1787, Vol. in-12. de 259 pag. Difcours fur les devoirs, les qualités & les connoiffances du Médecin avec un Cours d'études; par Jean Grégory, Médecin du Roi de la Grande-Bretagne, & Profeffeur de Médecine en l'Univerfué Edimbourg: traduit de l'Anglois fur la nouvelle édition corrigée & augmentée par PAuteur, & dédié à M. de Laffonne, premier Médecin du Rois

par

M. Verlac, Avocat. A Paris, chez Crapart & Briand, Libr. place S. Michel. 1787. Vol.in-12 d'environ 400 pag. Prix 2 liv. 8 f. br. & 2 liv. 16 f. par la pofte. Avis aux habitans des Colonies • par. ticulièrement à ceux de l'Ifle St. Domingue, fur les principales caufes des maladies qu'on y éprouve le plus communément, & fur les moyens de les prévenir; par J.-F. Lafoffe, Docteur en Médecine de l'Univerfité de Montpellier, Correspondant de la Société royale de Médecine, A Paris, chez Royez, Libr. quai des Auguftins. 1787. Vol. in-8°. de 244

pag.

Effai fur les établissemens néceffaires & les moins difpendieux pour rendre le Service des malades, dans les Hôpitaux, vraiment utile à l'humanité; par M. Dulaurens, ancien Médecin des Camps, Armées & Marine du Roi. A Paris, chez le même Royez, 1787. Vol. in-8° de 272 pàg.

L'ANNÉE

ITTÉRAIRE.

LETTRE XIII.

193

Euvres complettes de M. Marmontel, Hiftoriographe de France, & Secrétaire perpétuel de l'Académie Françoife. Edition revue & corrigée par l'Auteur. A Paris, chez Née de la Rochelle, Libraire, rue du Hurepoix, près du Pont St. Michel, N°. 13. Tom. 5, 6, 7, & 8.

CES

ES quatre nouveaux volumes contiennent une partie des Elémens de Littérature, rédigés par ordre alph1bétique, c'est-à-dire, fans ordre. O. No. 5o. 11 Décembre 1787. I

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fçait que M. Marmontel avoit fourni plufieurs articles littéraires au grand Dictionnaire Encyclopédique; enfuite, il tâcha de leur donner quelque liaison, pour en faire un enfemble qui parût fous le titre de Poëtique. N'ayant pas trouvé fans doute que cette forme leur eût été favorable il les fait reparoître par A, B, C; il juge que cette méthode eft très-avantageufe pour des Elémens, qui ne font plus une Poëtique; qu'il n'y en a pas de meilleure pour inftruire une jeunese naturellement diffipée, & lorfqu'on écrit pour un monde qui, n'ayant pas le temps ou le courage de fuivre de longues lectures, veut pouvoir quitter & reprendre un livre, felön fa fantaisie, &y trouver, en l'ouvrant au hazard, de quoi s'occuper un moment. On pour roit dire à M. Marmontel, que s' sil n'ambitionnoit pas d'autres lecteurs, il devoit fe contenter d'écrire des Contes; & que les gens du monde ne s'aviferont pas de chercher dans des Elemens de quoi s'amufer felon leur fantaifie; mais ne le chicanons pas Lr fon titre, fur fa méthode, fur les

prétentions, & parcourons au hazard quelques-uns de ces articles affemblés au hazard.

Au mot affectation, en parlant de l'affectation de Fontenelle, qui donnoit à fa pensée un air de fauffeté, afin qu'elle eût plus de fineffe, M. Marmontel cite le mot du Lacédémonien Charillus à un Ilote; fi je n'étois pas en colère, je te ferois mourir fur l'heure; & il dit que ce mot eft dans le goût de Fontenelle : il me femble que ce n'eft pas de la fineffe qu'on doit chercher dans ces paroles; qu'elles expriment fortement l'empire de ce Lacédémonien fur les mouvemens de fa paffion, & fon amour pour la justice; c'est un fentiment qui a quelque chofe de fublime, & rien ne reffemble moins à l'affectation de Fontenelle.

Au fujet du vers Alexandrin, voici une idée un peu bizarre de M. Marmontel: « il feroit à fouhaiter qu'il » fût permis, dans un Poëme de lon» gue haleine, de croifer les rimes... » Peut-être feroit-il à fouhaiter auffi » que, felon le caractère des images » & des fentimens qu'on auroit à

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