Journal du Marquis de Dangeau, Volume 1Firmin-Didot, 1854 |
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Journal du Marquis de Dangeau, Volume 1 Philippe de Courcillon marquis de Dangeau Affichage du livre entier - 1854 |
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Journal du marquis de Dangeau: 1684-1686 Philippe de Courcillon marquis de Dangeau Affichage du livre entier - 1854 |
Expressions et termes fréquents
alla tirer allèrent ambassadeur apprit la mort avoient avoit calèche cardinal carrosse carrousel chambre charge chasse chevalier collation comte conseil Courcillon courtisans courut le cerf courut le loup d'honneur de madame Dimanche diner donna duc de Bourbon écus envoyé épousa étoient étoit eut appartement eut comédie françoise eut comédie italienne faisoit fille fils Fontainebleau frère gneur gouverneur heures J'appris jardins Jeudi jour jour-là l'abbé l'après-dînée lieutenant Louis XIV Louvois Lundi madame de Dangeau madame de Maintenon madame de Montespan madame de Polignac madame la Dau madame la Dauphine madame la duchesse madame la princesse maison Mardi maréchal mariage Marly marquis de Dangeau matin Mercredi messe milord Monsei Monseigneur alla courre Monseigneur alla tirer Monseigneur courut Monseigneur et madame Monsieur n'avoit passé pension phine prince de Conty princesse de Conty prit qu'avoit régiment reine revint Roche-sur-Yon s'alla promener s'étoit Saint-Simon Samedi sœur soir souper trouva Vendredi Versailles vint vouloit
Fréquemment cités
Page xv - Dangeau était un esprit au-dessous du médiocre , très futile, très incapable en tout genre, prenant volontiers l'ombre pour le corps, qui ne se repaissait que de vent, et qui s'en contentait parfaitement.
Page xv - On l'aimoit parce qu'il ne lui échappoit jamais rien contre personne, qu'il étoit doux, complaisant, sûr dans le commerce, fort honnête homme, obligeant, honorable; mais d'ailleurs si plat, si fade, si grand admirateur de riens, pourvu que ces riens tinssent au Roi ou aux gens en place ou en faveur, si bas adulateur des mêmes, et depuis qu'il s'éleva, si bouffi d'orgueil et de fadaises, sans toutefois manquer à personne, ni être moins bas, si occupé de faire entendre et valoir ses prétendues...
Page xxvii - Vous connoissez la toilette de la reine, la messe, le dîner; mais il n'est plus besoin de se faire étouffer, pendant que Leurs Majestés sont à table ; car, à trois heures, le roi, la reine, MO-NSIEUR, MADAME, MADEMOISELLE, tout ce qu'il y a de princes et de princesses...
Page xxxiii - Il faut que je vous conte une petite historiette, qui est très-vraie, et qui vous divertira. Le roi se mêle depuis peu de faire des vers ; MM. de Saint-Aignan et Dangeau lui apprennent comment il faut s'y prendre. Il fit l'autre jour un petit madrigal , que lui-même ne trouva pas trop joli. Un matin il dit au maréchal de Gramont : M.
Page xiii - Arouet, devenu grand poète et académicien sous le nom de Voltaire, n'était devenu, à travers force aventures tragiques, une manière de personnage dans la république des lettres, et même une manière d'important parmi un certain monde.
Page xxv - ... le brelan, et à approfondir toutes les combinaisons des jeux, et celles des cartes, qu'il parvint à posséder jusqu'à s'y tromper rarement, même au lansquenet et à la bassette, à les juger avec justesse et à charger celles qu'il trouvoit devoir gagner.
Page ii - Avec tout cela, ses mémoires sont remplis de faits que taisent les gazettes, gagneront beaucoup en vieillissant, serviront beaucoup à qui voudra écrire plus solidement, pour l'exactitude de la chronologie, et pour éviter confusion. Enfin ils représentent, avec la plus désirable précision, le tableau extérieur de la cour, des journées, de tout ce qui la compose, les occupations, les amusements, le partage de la vie du roi, le gros de celle de tout le monde...
Page xxix - C'est à-peu-près la même chose qu'il eut quand on élut ce brave roi '. Dangeau a voulu faire des présents aussi bien que Langlée : il a commencé la ménagerie de Clagny : il a ramassé pour deux mille écus de toutes les tourterelles les plus passionnées, de toutes les truies les plus grasses, de toutes les vaches les plus pleines , de tous les moutons les plus frisés, de tous les oisons les plus oisons, et fit hier...
Page xxvii - Il ne songe qu'à son affaire , et gagne où les autres perdent ; il ne néglige rien , il profite de tout , il n'est point distrait : en un mot , sa bonne conduite défie la fortune ; aussi les deux cent mille francs en. dix jours , les cent mille écus en un mois, tout cela se met sur le livre de sa recette.
Page xxxiii - Le Roi , dans le commencement de ses amours avec mademoiselle de La Vallière , crut que pour lui plaire il falloit faire des vers : c'étoit alors une des princi(i) Manuscrits de Choisy, tome i, f