Lettres écrites a un provincialGarnier frères, 1865 - 407 pages |
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Lettres écrites a un provincial Blaise Pascal,François de Neufchâteau Affichage du livre entier - 1880 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 204 - Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moindre; quand on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui n'ont que la vanité et le mensonge : mais la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre.
Page 296 - Vous calomniez celles qui n'ont point d'oreilles pour vous ouïr, ni de bouche pour vous répondre. Mais JÉSUS-CHRIST, en qui elles sont cachées pour ne paraître qu'un jour avec lui, vous écoute, et répond pour elles.
Page 136 - On peut jurer, dit-il, qu'on n'a pas fait une chose, quoiqu'on l'ait faite effectivement, en entendant en soi-même qu'on ne l'a pas faite un certain -jour, ou avant qu'on fût né, ou en sous-entendant quelque autre circonstance pareille, sans que les paroles dont on se sert aient aucun sens qui le puisse faire connaître; et cela est fort commode en beaucoup de rencontres, et est toujours très juste, quand cela est nécessaire ou utile pour la santé, l'honneur ou le bien.
Page 360 - S'il s'agit d'une proposition non révélée, et proportionnée à la raison naturelle, elle en sera le propre juge ; et s'il s'agit enfin d'un point de fait, nous en croirons les sens, auxquels il appartient naturellement d'en connaître.
Page xix - Il s'en est de plus trouvé quinze qui n'ont point été pour la censure, et qu'on appelle indifférents. Voilà comment s'est terminée la question de fait, dont je ne me mets guère en peine: car, que M. Arnauld soit téméraire ou non, ma conscience n'y est pas intéressée.
Page 126 - Quel livre, lui dis-je, mon Père? En voici le titre, dit-il : Le paradis ouvert à Philagie, par cent dévotions à la Mère de Dieu, aisées à pratiquer.
Page xii - Régnez par le droit de la naissance, par* une longue suite d'années, sur tant de triomphantes provinces; mais régnez toujours par la force de votre mérite sur toute l'étendue de la terre. Pour moi, n'étant pas né sous le premier de vos empires, je veux que tout le monde sache que je fais gloire de vivre sous le second; et c'est pour le témoigner que j'ose lever les yeux jusqu'à ma reine, en lui donnant cette première preuve de ma dépendance. Voilà, Madame, ce qui m'a porté' à faire...
Page i - Il en recommençoit même quelques-unes jusqu'à sept ou huit fois, afin de les mettre au degré de perfection où nous les voyons, » La dix-huitième lui donna plus de peine que tontes les autres ; il la refit jusqu'à treize fois.
Page 53 - Ils ont assez bonne opinion d'eux-mêmes pour croire qu'il est utile et comme nécessaire au bien de la religion que leur crédit s'étende partout, et qu'ils gouvernent toutes les consciences. Et, parce que les maximes évangéliques et sévères sont propres pour gouverner quelques sortes de personnes, ils s'en servent dans ces occasions où elles leur sont favorables.
Page 90 - Voilà par où nos Pères ont trouvé moyen de permettre les violences qu'on pratique en défendant son honneur; car il n'ya qu'à détourner son intention du désir de vengeance, qui est criminel, pour la porter au désir de défendre son honneur, qui est permis selon nos Pères.