XIV. Charles-David DU TEMPLE, écuyer, propriétaire de la terre et seigneurie du Roc, près Château-Thierry, fit le partage de la succession paternelle avec son frère Louis René du Temple de Chevrigny, par acte passé devant Boisseau, notaire à Chartres, le 18 juillet 1808. Il mourut le 25 avril 1825. De son mariage, contracté à Reims, au mois de novembre 1792, avec Madeleine PINCHARD, sont issus deux fils et une fille : 1° Charles du Temple, chevalier, propriétaire de la terre du 2o René-Henri du Temple, chevalier, chevau-léger de la maison 3o Eugénie du Temple, née le 6 octobre 1793, mariée à Paris, SECONDE BRANCHE. XIV. Louis-René DU TEMPLE DE CHEVRIGNY, écuyer, né en 1769, a épousé, par contrat passé devant Nevcu, notaire à Châtillon, district d'Epernay, le 7 mars 1795, Louise-Hortense PRÉVOST (famille de Reims). En 1827, M. de Chevrigny a été nommé par le roi président du collége électoral du département d'Eure-et-Loir, séant à Chartres. Nommé député au grand collége de ce département, il s'est opposé à la chambre élective à l'adresse dite des 221. Après la dissolution de la chambre, il fut nommé une seconde fois président du collége, et réélu par le grand collége, il se rendit à l'assemblée le 4 août, ne prit aucune part ni aux journées ni à la confection d'une nouvelle charte, et se retira de toute place. De son mariage sont issus : 1° Louis-Charles du Temple de Chevrigny, né le 26 décembre PINCHARD PRIVOST TEXTER : PARIS DE BOISROUVRAY: Chartres, le 27 juillet 1832, avec Adélaïde-Michelle-Thérèse Crignon de Montigny, fille d'Augustin Crignon de Montigny député, et de dame Marie-Louise Sochon de Laubespine. BRANCHE DU TEMPLE DE ROUGEMONT. XIII. François-Laurent DU TEMPLE DE ROUGEMONT, écuyer, né le 23 mai 1740, second fils de Charles du Temple, III du nom, et d'Anne-Marie Recoquillé, fut nommé conseiller du roi au bailliage et siége présidial de Chartres en 1765, et se maria, en 1767, avec MarieAnne TEXIER, après la mort de laquelle il eut la garde noble de ses enfants mineurs. Il fit partie de l'assemblée de la noblesse du bailliage de Chartres, tenue le 20 mars 1789, et signa les cahiers remis au baron de Montboissier, député. Il est décédé le 22 octobre 1822, laissant deux fils : François-Marie, dont l'article suit : 2° Louis-François du Temple de Montafilan, chevalier, né le 11 juillet 1772, non marié. XIV. François-Marie DU TEMPLE DE ROUGEMONT, chevalier, né le 9 juin 1769, a épousé, le 4 février 1798, Marie-Antoinette PARIS DE BOISROUVRAY, fille de Charlesd'hermine plein. Nicolas-Paris de Boisrouvray, seigneur baron de Boisrouvray, garde-du-corps du roi, compagnie de Luxembourg-Tingry, et de Marie-Catherine Sochon. De ce mariage sont issus : 1 François-Adolphe du Temple de Rougemont, chevalier, né le seigneurs DE BELIME, DE CHAUME, D'ARBOUSE, de MiRABEL, barons DE JAYET, DE POISAT, DE GANNAT, marquis DE VILLEMONT; seigneurs DE MARCILLAC, DES AUSSINES, DE PEYRELEVADE, marquis DE FERNOEL; seigneurs DE CHERETTE, DE VILLORBAINE, de LA CHAPELLE DES BOIS, comtes DE VEYNY D'ARBOUSE, en Auvergne, Bourbonnais, Limosin et Charolais, ARMES: Ecartelé, aux et 4 d'or, à un La maison DE VEYNY (3) réunit à l'ancienneté de l'origine, la pureté des alliances, la richesse des possessions et une longue continuité d'emplois toujours marquants à la cour et dans les armées, avantages rehaussés (1) Cet arbre est ainsi désigné dans l'Armorial général de France, généralité de Riom, fol. 78, existant à la bibliothèque royale, section des manuscrits. Dans d'autres recueils moins exacts, on lit tantôt un pin, tantôt un chêne, quelquefois un palmier. (2) Ce sur le tout fut substitué par la maison de Veyny à ses armes originaires, qui étaient d'or, au lion de sable, par suite d'une concession honorable que lui fit la maison de Bourbon en 1527. (Voyez ciaprès, p. 4). (3) Le nom de cette maison s'est écrit Vaini, Vainy, Vayny, Veini, Veiny, Veny et Veyny. Cette dernière orthographe a prévalu depuis plus de 200 ans. par la haute piété dont cette famille a constamment donné l'exemple et par les illustres personnages qu'elle a fournis à l'Eglise. Une tradition consignée dans un ouvrage intitulé Crayon du Puy de Dôme porte que cette famille est une branche de l'illustre maison Vaini, dans les états Romains, dont les armoiries: D'or, au lion couronné de gueules, ayant la crinière et la queue couvertes d'écailles de poisson d'argent, sont, à très-peu de chose près, semblables à celles de la branche de Veyny de France, antérieurement à l'adoption des armes d'Arbouse, et à la concession de 1527, dont nous parlerons plus loin. Gui Vaini, général des troupes de l'Eglise sous les pontificats de Jules II et de Jules III, au 16° siècle, fut père d'Enée Vaini, premier maître d'hôtel du grand duc de Toscane. Gui II Vaini, fils d'Enée, fut capitaine des gardes du grand-duc Ferdinand et vicegouverneur du château Saint-Ange. Dominique, son fils aîné, marquis de Vacone, fut père de Gui III Vaini, prince de Cantaloupe, duc de Selci, marquis de Vacone, créé chevalier des ordres du roi par Louis XIV le 7 juin 1699, et décédé à Rome le 13 avril 1720. Il fut père de Jérôme Vaini, prince de Cantaloupe et duc de Selci, qui reçut aussi à Rome le collier de l'ordre du Saint-Esprit, des mains du duc de Saint-Aignan, ambassadeur de France, le 15 septembre 1737 (1). On ignore à quelle époque la branche de Vaini ou Veini d'Arbouse est passée en France. On sait seulement que son établissement dans ce royaume dut précéder le règne du roi Jean, comme le prouve le testament de Jean-Robert Veini, seigneur de Belime et de Fernoel en Combrailles, chevalier de l'ordre de l'Etoile et gouverneur des ville et château de Mont-l'Héry, du 15 septembre 1353 (2). Cette branche de Veini était dès-lors considérable en distinctions et en fortune, ayant de belles terres en (1) Catalogue des chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit, in-folio, 1760, pp. 281, 5365. (2) Titre visé dans les preuves de Malte d'Antoine Charpin de Genetines, du 6 novembre 1685. Bourbonnais, en Auvergne et en Charolais. Mais, soit par l'effet des déplacements fréquents de ses auteurs dans ces diverses provinces, soit plutôt par les ravages des guerres qui ont amené l'expulsion des Anglais, on ne trouve ni dans les preuves de cette famille pour l'insigne chapitre de Brioude, ni dans celles qu'elle a faites pour les pages et pour Saint-Cyr, aucuns titres qui fassent connaître les descendants immédiats de Jean · Robert Veini jusqu'à Guiot Veiny, vivant en 1446, auteur des diverses branches de cette maison, alliées aux plus nobles familles, entre autres à celles d'Albon, d'Arbouse, de Bayard, de Belmont, de Belvezer, des Brandons, de la Chaise, de Chauvigny-Blot, de Chemilly, de Colbert, de Cressat, d'Espinac, d'Espinchal,' de la Ferté-Meun, de Joussineau, de Lestrange, de Leyris, de Livron, Malet de Vandègre, de Marillac, de Montréal, du Prat de Nantouillet, de Raffin, de Ribeire, de Rochefort d'Ally, de Saint-Belin, de Saint-Julien, de Saint-Martial, de Saint-Quentin, de Sampigny-d'Issoncourt, de Sarron, de Sedières, de Senneterre, de la Viefville, de Villars-Vaux, etc. I. Guiot VEINY, écuyer, seigneur de Belime, de Fernoel et en partie de Chaume, vivait en 1446. Par acte passé devant Durand, notaire en la Marche, le 10 septembre 1460 (1), il acquit une portion de la terre et seigneurie de Chaume. Il eut, entre autres enfants: II. Roland-Aubert VEINI, seigneur de Belime, de Fernoel, de Chaume, de Terreneive, mentionné dans des lettres d'amnistie qu'il obtint en 1475. Il avait épousé Paule DE MONTRÉAL, fille du seigneur de Montréal en Bourgogne, de laquelle il laissa trois fils : 1° Antoine, Ier du nom, dont l'article suit; 2o Guillaume Veiny, seigneur de Belime, qui épousa demoi- Claude Veiny, seigneur de Belime, mentionné dans le tes- a. Joseph Veyny, seigneur de Belime, marié, le 3 mars (1) Titre visé dans les preuves du chev. de Genetines en 1685, DE MONTRÉAL : d'azur, à la ban. de ondée d'or, |