Cours de belles-lettres, ou, Principes de la littérature, Volume 1Chez Desaint & Saillant [et] Durand, 1753 - 378 pages |
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Cours de belles-lettres, ou, Principes de la littérature, Volume 1 Charles Batteux Affichage du livre entier - 1753 |
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Expressions et termes fréquents
Adonis affez aifé ainfi auffi avoient avoit beaux Arts befoin belle nature bonté poëtique c'eft c'eft-à-dire c'eſt c'étoit caractères des Bergers chant chofes choifi conféquent confifte Danfe DAPH Daphnis deffein difcours doit doivent effentielle efpeces efprit enfuite eſt étoit expreffions fable fans fe trouve fecond felon femble fens fentimens fentiment fépare feroit fervir feul fignification fillabes fimple fimplicité foient foin foit font fous fouvent ftyle fuffit fuit fujet fuppofe fur-tout geftes genre goût graces hommes idées imitation Ipfa jufte l'agneau l'Apologue l'art l'efprit l'expreffion l'harmonie l'imitation laiffe Latins loix maniere mefure ment meſure Mufes mufique n'eft n'eſt naturel néceffaire objets ouvrages paffe paffions paroît peint peinture penfées penſée perfonne Phedre plaifir plûtôt poë poëfie paftorale poëme poëte poffible préfente prefque premiere principe profe Racan raifon récit reffemblance refte régles renard ruiffeau s'eft Segrais tems Théocrite tion troifiéme verfification Virgile vûe دو رو رو
Fréquemment cités
Page 232 - Car vous ne m'épargnez guere , Vous, vos bergers & vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge. Là-deflus au fond des forêts Le Loup l'emporte, & puis le mange
Page 232 - rend fi hardi de troubler mon breuvage ! Dit cet animal plein de rage ; Tu feras chârié de ta témérité. Sire , répond l'Agneau, que votre Majefté Ne fe mette pas en
Page 268 - les chofes dures, les menus détails, qui ne font que des images oifives & muettes ; en un mot, tout ce qui n'a rien de piquant, ni de doux. A plus forte raifon, les événemens atroces & tragiques ne pourront y entrer ; un Berger qui s'étrangle à la porte de fa Bergere, n'eft point un
Page 251 - plus vifs, plus nets, plus riches, d'un tour plus piquant. Car au nom des Dieux , je vous prie , Quel fruit de ce labeur
Page 9 - fe réduire à faire un choix des plus belles parties de la nature, pour en former un tout exquis, qui fût plus parfait que la nature elle-même , fans cependant cefler d'être naturel. Voilà le principe fur lequel a dû
Page 217 - égal pour l'efprit du lecteur, qui n'eft pas moins exercé, foit qu'on la place auparavant ou après. Dans le premier cas, on a le plaifir de combiner chaque trait du récit avec la vérité. Dans le fecond cas, on a le plaifir de la fufpenfion : on devine ce qu'on veut nous apprendre, & on a la
Page 43 - fans aucun rapport avec nous. Le goût au contraire ne s'occupe de ces mêmes objets que par rapport à nous. Le vrai eft l'objet des fciences. Celui des arts eft le bon & le beau. Deux termes qui rentrent prefque dans la même
Page 66 - Elle doit flatter notre cœur en nous montrant dans ces mêmes objets des intérêts qui nous foient chers, qui tiennent à la confervation ou à la perfection de notre être, qui nous faflent fentir agréablement notre propre exiftence
Page 254 - Se noya dès le port allant à l'Amérique. L'autre afin de monter aux grandes dignitez Dans les emplois de Mars fervant la
Page 89 - prendre peu à peu par les exemples. A force de voir, même fans remarquer , on fe forme infenfiblement fur ce qu'on a vu. Les grands Artiftes expofent dans leurs ouvrages les traits de la belle nature : ceux qui ont eu quelque éducation, les approuvent d'abord•, le peuple même en eft frappé. On s'applique le