Qu'est-ce que la science sociale?, Volume 4L'auteur, 1854 |
Table des matières
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ccxxxiv | |
ccxlvi | |
cclxxii | |
cclxxxvi | |
ccc | |
cccxviii | |
cccxxix | |
xcii | |
cxv | |
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cxliv | |
clxv | |
clxxxviii | |
cxciii | |
cxcix | |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page cccii - L'existence de la Divinité puissante, intelligente, bienfaisante, prévoyante et pourvoyante ; la vie à venir, le bonheur des justes , le châtiment des méchants, la sainteté du contrat social et des lois ; voilà les dogmes positifs.
Page cccii - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page cccii - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page lxxvi - Tout notre raisonnement se réduit à céder au sentiment. Mais la fantaisie est semblable et contraire au sentiment; semblable, parce qu'elle ne raisonne point; contraire, parce qu'elle est fausse : de sorte qu'il est bien difficile de distinguer entre ces contraires. L'un dit que mon sentiment est fantaisie , et que sa fantaisie est sentiment; et j'en dis de même de mon côté. On auroit besoin d'une règle.
Page ccix - Depuis ce temps, l'ambition s'est jouée, sans aucune borne, de la vie des hommes ; ils en sont venus à ce point de s'entretuer sans se haïr ; le comble de la gloire et le plus beau de tous les arts a été de se tuer les uns les autres.
Page xcix - Les nations qu'on nomme civilisées, parce qu'elles furent méchantes et malheureuses dans des villes, au lieu de l'être en plein air ou dans des cavernes, ne trouvèrent point de plus puissant antidote contre les poisons dont les cœurs étaient pour la plupart dévorés, que le recours à un Dieu rémunérateur et vengeur.
Page cxiii - Ier eût embrassé le luthéranisme, si favorable à la suprématie royale, il eût épargné à la France les terribles convulsions religieuses amenées plus tard par les calvinistes, dont l'atteinte, toute républicaine, fut sur le point de renverser le trône et de dissoudre notre belle monarchie. Malheureusement...
Page ccviii - Le larcin, l'inceste, le meurtre des enfants et des pères, tout a eu sa place entre les actions vertueuses. Se peut-il rien de plus plaisant qu'un homme ait droit de me tuer parce qu'il demeure au delà de l'eau, et que son prince a querelle contre le mien, quoique je n'en aie aucune avec lui?
Page liv - Vous lisez donc saint Paul et saint Augustin; voilà les bons ouvriers pour rétablir la souveraine volonté de Dieu. Ils ne marchandent point à dire que Dieu dispose de ses créatures; comme le potier, il en choisit, il en rejette; ils ne sont point en peine de faire des compliments pour sauver sa justice; car il n'ya point d'autre justice que sa volonté : c'est la justice même, c'est la règle; et, après tout, que doit-il aux hommes?
Page cclxxxviii - Catherine est une maîtresse femme, parce qu'elle est intolérante et conquérante; tous les grands hommes ont été intolérans, et il faut l'être. Si l'on rencontre sur son chemin un prince sot, il faut lui prêcher la tolérance, afin qu'il donne dans le piège, et que le parti écrasé ait le temps de se relever par la tolérance qu'on lui accorde, et d'écraser son adversaire à son tour. Ainsi le Sermon...